On avait gardé des photos de lui sur notre téléphone, un peu en secret. Six ans après avoir donné sa dernière édition, le TINALS, petit festival à grande légende que tout un peuple de maniaques indie regrettait amèrement, a cessé de nous ghoster. Il reviendra cette année sous la forme d’un Beau Week-End.

Chaque saison, nous l’attendions sans nous autoriser à l'espérer véritablement, le retour du This Is Not A Love Song, l’événement qui avait lancé chacun de nos étés depuis 2013. Les couchers de soleil n'étaient plus les mêmes. On a bien essayé d'aller voir d'autres festivals, mais jamais on ne retrouva la même saveur. Et le 7 février dernier, un teasing faussement mystérieux sur les réseaux sociaux rallumait la flamme dans nos petits cœurs meurtris. Nous pourrons donc bientôt nous déplacer dans Paloma de la façon que l’on préfère : en courant comme des chiens fous dans les couloirs et entre les scènes extérieures pour ne rien rater de la programmation impeccable qui s’offre à nous. Car si la formule s’est allégée en un Beau Week-End de deux jours, l’équipe de programmation n’a elle rien perdu de sa superbe.

Les Anglais très bruyants de Ditz, le duo dansant-furieux Party Dozen, le néo-marseillais Andrew Savage (en solo sans ses Parquet Courts), les puissants Kadavar, les ténébreux The Murder Capital, la jeune garde locale Bonjour, sont quelques uns des noms qui accrochent le regard sur l’affiche (pimpante également, l’identité visuelle est toujours aussi soignée) ; mais comme les communiqués aiment à nous le rappeler, au TINALS, c’est avant tout la découverte qui prime. On n’a aucun doute, le théorème « le nombre de claques que tu prends est proportionnel à la somme de noms que tu ne connais pas dans le programme » se prouvera une nouvelle fois à la fin du mois de juin. De quoi organiser des retrouvailles riches en émotions, un peu comme si on ne s'était jamais vraiment quittés.

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