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SVARTA HAVET "Månen Ska Lysa Din Väg"

SVARTA HAVET est un groupe Finlandais dont les membres sont issus de la scène post-hardcore / punk et engagés politiquement et socialement dans la lutte contre le système organisé et pour l’égalité de tous. Après un premier album sorti en 2021, le quartette revient cette année avec « Månen Ska Lysa Din Väg » dont les huit titres de post-black metal aux diverses influences mais surtout teintés d’une violence intrinsèque, devraient plaire à pas mal de fans de musiques extrêmes. Clairement engagées et librement inspirées, les compositions sont efficaces et vont droit au but, tout en gardant de belles nuances et des sonorités riches. Signés chez Prosthetic Records, SVARTA HAVET devrait faire du bruit dans son pays mais internationalement également.

Si l’intro mélodique à la guitare de "Göm Dig" nous plonge immédiatement dans une profonde mélancolie, c’est pour mieux la mêler à des hurlements habités et des rythmes blastés ensuite. L’atmosphère reste sombre avec des riffs envoûtants tout au long du morceau et son final au piano apporte beaucoup de légèreté. Une entrée en matière remarquable et remarquée.
S’ensuit alors le puissant et déchirant "Härlig Är Jorden" avec ses vocaux surhumains, ses dissonances à la tension palpable mais aussi ses rythmes balancés. Puis le mystique et post-black "Avgrunden", aux influences variées, entre chaos dystopique et sérénité nostalgique.

C’est avec "Alla Sover" que l’on retrouve les racines hardcore de SVARTA HAVET avec des guitares rythmées et une multitude de nuances dans la structure du morceau. Le lent et lourd "Djur" se veut cathartique et imposant avant une deuxième partie brutale, rapide et agressive. Le très black et vindicatif "Under Staden", court et percutant contraste avec "Misstag", mid-tempo mais tout aussi charismatique. Les guitares arpégées et les récits de voix féminine s’y dessinent en parallèle d’une musique incisive et crue. Enfin, l’excellent "Ditt Rike" vient clôturer l’album sur un post-black metal aux breaks rock, dark et aux nuances à nouveau fouillées et inspirées.

SVARTA HAVET est finalement difficilement classable. Le post-black metal de « Månen Ska Lysa Din Väg » est varié et inspiré de différents courants. Si la musique est extrême, le fond est plein de sens et l’atmosphère est unique. C’est un album à découvrir en plusieurs écoutes pour y déceler toutes les couches et les facettes. Une belle réussite pour un groupe engagé et engageant.

POINT MORT "Le Point de Non-Retour"

La journée du vendredi 25 avril était riche en sorties attendues pour le metal : difficile de passer à côté des albums de GHOST et LANDMVRKS tant les médias en ont parlé, rendant les autres sorties de ce jour plus confidentielles qu’elles ne l’étaient en réalité. Parmi ces sorties se trouvait le nouvel album, également très attendu, de POINT MORT, groupe de popcore parisien. Sans être l’album le plus remarqué parmi les sorties du jour, il se classe facilement dans la liste des plus remarquables en raison de toutes les qualités qu’on y trouve, notamment la diversité de styles et leur maîtrise.

Le morceau d’ouverture, "ॐ Ajar", donne le ton : notes électro et cris d’abord indistincts, comme prononcés par des créatures qui nous cernent alors qu’on écoute la musique, nous plongent dans l’univers de cet album avec une force d’immersion peu commune. Arrive ensuite "An Ungrateful Wreck Of Our Ghost Bodies" sur lequel le groupe laisse entendre sa force de frappe : le chant de Sam Pillay est principalement saturé sur ce titre, tout en se permettant quelques incursions du côté du chant clair et du chant parlé. La batterie de Simon Belot est assassine et rapide, donnant envie de courir et de regarder partout à la fois. La basse de Damien Hubert et les guitares d’Aurélien Sauzereau et Olivier Millot instaurent le climat d’angoisse, d’inquiétude et d’obscurité de l’album. Mais s’il est aussi sombre, c’est pour mieux séduire le public par sa noirceur et les histoires qu’il raconte, ainsi que par ses qualités parmi lesquelles la maîtrise de toutes les techniques employées. Le chant est particulièrement remarquable, alternant au fil des titres entre chant saturé, chant clair, chant parlé parfois proche du rap, toujours avec brio et équilibre entre les différentes ambiances de l’album.

Si la diversité de styles présente peut parfois égarer les nouvelles oreilles peu familières du groupe, le clip-vidéo de "The Bent Neck Lady" peut conquérir tous les publics : l’histoire d’une petite fille qui ne grandissait pas et finit par rencontrer la dame au cou penché est racontée sans fioritures, tout en intensité et désespoir, et permet de prendre pleinement la mesure du morceau ainsi que de la maîtrise avec laquelle il est exécuté. Le contexte est planté avec douceur et guitare acoustique avant que le chant clair sautillant ne devienne de plus en plus inquiétant au fil du voyage de la petite fille. Le rythme du récit est également celui de l’évolution du titre et le diptyque s’apprécie dans son ensemble, créant ainsi une œuvre unique, impressionnante et terrifiante à souhait, où tous les curseurs sont poussés au maximum.

Après ces histoires de fantôme, "Skinned Teeth" laisse une fois de plus entendre la rage qui habite les membres du groupe et laisse entrevoir des concerts intenses à souhait. Celle-ci semble toutefois plus libre et d’apparence moins ordonnée, impression renforcée par le clip dans lequel le groupe casse de nombreux objets pour extérioriser sa colère. Plus proche du punk, ce titre mise davantage sur l’efficacité en moins de trois minutes pour contraster avec les deux morceaux précédents dont la durée est proche de dix minutes.

Vient ensuite la chanson-titre, "Le Point de Non-Retour", qui cristallise un instant d’éveil et de prise de conscience ultime après un long sommeil pas vraiment réparateur. Le cri « Let it out » résonne alors comme une exhortation à d’autres cris et à l’extériorisation des émotions. Après quoi, impossible de revenir en arrière puisqu’on a atteint une envie d’avancer sans dissimuler nos émotions.

"Iecur" renoue avec les morceaux longs et déploie sa colère en un peu plus de huit minutes, montrant le soubresaut qui intervient après la prise de conscience du morceau précédent. Là encore, les intensités varient, entre grande douceur du chant clair accompagné d’une guitare acoustique et d’une batterie plus douce, et grande colère du chant saturé accompagné de l’ensemble des musiciens pour des rythmes rapides, avant que le chant clair et le chant saturé ne se superposent pour donner davantage de relief à l’un et l’autre.

Dernière chanson de l’album, "Der" reprend en douceur avec un chant clair plus proche de la pop, vite rejoint par l’ensemble des instruments du groupe, puis alterne entre les moments de douceur pop et les moments de force brute plus metal. Le titre fonctionne comme une synthèse des styles abordés dans l’album et se conclut sur des cris de tristesse teintée de regret, émotion exprimée à merveille tout au long de du disque.

PARKWAY DRIVE Le groupe dévoile un nouveau single "Sacred"

PARKWAY DRIVE - Le groupe dévoile un nouveau single
© Third Eye Visual


En amont de sa tournée anniversaire, qui marquera ses 20 ans de carrière discographique, le groupe PARKWAY DRIVE a partagé aujourd'hui un nouveau single illustré par un clip à voir plus bas.
"Sacred" est le premier titre que le groupe propose depuis « Darker Still », un album sorti en 2022 qui avait mis tout le monde d'accord. Pour le chanteur Winston McCall, l'objectif de "Sacred" est sacrément simple : « C'est un hymne à l'énergie positive. Nos vies et la façon dont nous existons dans ce monde sont poussées de plus en plus loin à travers l'œil et le cadre de la négativité et du désespoir. Nous sommes obsédés par tout ce qui nous manque, tout ce que nous détestons, tous ceux que nous blâmons, tout ce qui nous empêche d'avancer. Nous vendons les parties uniques les plus précieuses de nous-mêmes juste pour racheter des morceaux préfabriqués afin de nous sentir à nouveau entiers. Le "sacré", c'est notre identité. Le "sacré", c'est notre temps. Ne perdez jamais ça de vue et ne perdez jamais espoir. »

La sortie de "Sacred" arrive alors que PARKWAY DRIVE se prépare à une année de concerts qui fera date, à commencer par un concert symphonique, joué à guichets fermés, au célèbre Sydney Opera House en juin, point culminant de l'imposante célébration du 20e anniversaire de son premier album « Killing With a Smile ». De là, le groupe sera la tête d'affiche de la tournée "Summer Of Loud 2025" à travers les États-Unis, où il donnera quelques-uns de ses plus grands concerts nord-américains à ce jour.

Puis, les Australiens prendront la route cette automne pour une tournée européenne, à l'occasion de laquelle ils présenteront une ambitieuse production scénique. Connue pour ses performances spectaculaires, hautes en énergie, PARKWAY DRIVE promet de dépasser toutes les attentes en offrant une expérience live inoubliable et immersive comme jamais auparavant.

Deux concerts sont prévus en France !
Jeudi 2 octobre au Zénith de Paris et le mercredi 5 novembre à Halle Tony Garnier de Lyon.
La billetterie et disponible en suivant ce lien : Parkway-Drive-tickets

Winston McCall ne cache pas son enthousiasme : « Cette tournée va être d'un niveau supérieur à tout ce que nous avons pu faire jusqu'à présent. Nous avons toujours été fiers d'offrir le meilleur show possible, mais notre tournée pour ce 20e anniversaire va pousser les choses à l'extrême. Nous apporterons plus de feu, plus d'énergie et une production toujours plus importante. »

Le single "Sacred" est disponible sur tout les plateforme de streaming : ParkwayDrive.Sacred





LE GRAND PARIS SLUDGE Le running-order de la 3e édition

LE GRAND PARIS SLUDGE - Le running-order de la 3e édition


Voici donc le running-order de la 3e édition du Grand Paris Sludge qui se tiendra les samedi 17 et dimanche 18 mai prochain à l'Empreinte de Savigny-le-Temple (77).

Samedi 17 mai - ouverture 19h
19:20 Daily Thompson (grande salle)
20:05 Nvage (club)
20:50 Dirty Sound Magnet (grande salle)
21:40 Subterraen (club)
22:30 Arthur Brown (grande salle)

Dimanche 18 mai - ouverture 19h
19:20 Help (grande salle)
20:05 Cerbère (club)
20:50 Whores. (grande salle)
21:40 Godsleep (club)
22:30 Elder "Lore 10th Anniversary" (grande salle)

(re)découvrez les groupes à l'affiche :
ARTHUR BROWN c'est tout simplement le mythe en personne. Avec son titre intergalactique : "Fire" mais aussi sa fameuse reprise de "I Put a Spell On You", l'Anglais barré va nous emmener dans son crazy world.

CERBÈRE sont tout simplement là pour donner les lettres de noblesse à notre style de prédilection, le sludge. Véritable condensé de black et de sludge, leur dernière sortie sur le label qui monte Chien Noir est juste une ode à la noirceur...

DAILY THOMPSON est un trio reconnu pour son mélange unique de desert-rock, de grunge et de blues puissant et bruyant. Leur dernier album « Chuparosa » va vous emmener dans une expérience immersive...

DIRTY SOUND MAGNET fusionne des éléments de rock psychédélique, de rock progressif et de blues rock, créant ainsi un son distinctif qui puise ses racines dans les années 1960 et 1970. Leur dernier album, « Dreaming in Dystopia », va vous faire explorer très loin les sonorités psychédéliques et progressives.

ELDER nous invite à célébrer les 10 ans d'une de ses masterpieces : « Lore ». Vous l'aurez donc compris, le groupe va interpréter l'album dans son intégralité, pour clôturer une édition 2025 ambitieuse !

GODSLEEP vous fait voyager dans tous nos styles de prédilection. Les Grecs ont oscillé entre un desert-psych rock fuzz stoner au début, pour maintenant se teinter de noise heavy pop ultra efficace.

HELP se décrivent comme cela : « si ta musique te fait tellement souffrir que tu veux t’arracher les yeux, c’est que tu tiens quelque chose ». Bien évidemment cela ne pourra que vous toucher en plein cœur...

NVAGE est un duo basse-batterie originaire du nord de la Seine-et-Marne qui mêle riffs sludge, post metal et gaze. C'est la pépite locale qui sort des sentiers battus...

SUBTERRAEN viendront présenter leur post-sludge atmosphérique en terre savignienne. On vous conseille chaudement leur dernier album « In The Aftermath Of Blight » sorti chez Frozen Records. Véritable coup de cœur des programmateurs, leur prestation dans le club va en surprendre plus d'un.

Si votre truc c'est la noise cathartique et sale, WHORES. sont là pour vous. Mais attention, le groupe d'Atlanta a la bonne idée de mixer cela avec un sludge metal pour rendre l'expérience live intense !

Tickets : GrandParisSludge-2025



BEHEMOTH "The Shit Ov God"

Si le titre de ce nouvel album de BEHEMOTH semble incisif et plutôt direct, c’est pour mieux en refléter le contenu. En effet, la musique des 8 titres de « The Shit Ov Gov » est aussi rentre-dedans que les paroles associées. Le charismatique leader Nergal a toujours été un engagé blasphémateur, arborant une imagerie anti-chrétienne extrême et enchaînant les provocations. Haine et colère font ici bien sûr partie du discours, avec en plus, un esthétisme de plus en plus recherché et détaillé. Le BEHEMOTH grandiloquent perdure, mais se veut maintenant abouti, sûr de lui, ferme, sans concessions et peut-être moins caricatural que sur le précédent album. Théâtral oui, visuel oui, imposant oui, mais surtout féroce et brutal. Son black/death metal est une ode au satanisme, pas spécialement en tant que religion, mais plutôt en tant qu’opposition à la société qui nous entoure, ses dogmes, ses alliances macabres. BEHEMOTH, c’est un tout. Mais un tout extrême, sans être exagéré. La production de Jens Bogren aux Fascination Street Studios rend l’album encore plus majestueux. Bref, rien n’est laissé au hasard, le Diable se cache dans les détails.

Le premier blast arrive avec "The Shadow Elite", à l’entrée martiale. L’utilisation constante du pronom personnel “We” (nous) permet de nous immerger, de nous identifier à l’agressivité déversée, mais aussi de ressentir toute la puissance d’un morceau dévastateur. Le plus death "Sowing Salt" au refrain fédérateur et aux hurlements possédés fait la part belle à des guitares distordues et des rythmes cadencés. Tout aussi efficace, concis, précis, brutal.

Le titre "The Shit Ov God" est l’hymne éponyme de l’album. Symphonique, évocateur, à nouveau inclusif, il est complètement addictif car entêtant, rythmé, mélodique, mais percutant. C’est un morceau fait pour le live, visuel, riche, aux atmosphères lourdes. Son break récité, lent, et son refrain le rendent immédiatement inoubliable. Le sombre "Lvciferaeon" nous emmène au plus profond des enfers, brûlants. De la même façon, les paroles du refrain « If I’m God, everyone is, If i’m not, None exists » est un appel universel, une incantation. Les troupes sont au garde-à-vous et on se sent tout de suite familier du titre, proche du Baphomet cité.

Le tourbillonnant "To Drown The Svn in Wine" garde les rangs serrés autour de « Captain, ô my captain » et de cette voix féminine complètement hystérique en fin de morceau, gigantesque. "Nomen Barbarvm" est un titre théâtral comme seul BEHEMOTH sait les construire, autour de chants virils, de guitares puissantes et riffs répétés et, surtout, de rythmes blastés.

Pour finir, le balancé et varié "O, Venvs Come!" contraste avec le très black "Avgvr (The Dread Vvltvre)" qui clôture ce « The Shit Ov God » de façon plutôt atmosphérique, mystique même. Les sonorités horrifiques et les riffs tranchants le rendent glacial et lugubre. Un final qui en impose, comme pour montrer que la sérénité n’est pas encore venue. Ou bien si, avec les quelques secondes de guitare acoustique, subtile.

Ce treizième album des Polonais BEHEMOTH combine passion dévorante, ambition ravageuse, musique extrême et esthétique fouillée. « The Shit Ov God » est une œuvre monumentale, qui prend aux tripes sur platine, qui vous saisit en live. Après 30 ans de carrière, Nergal peaufine encore et toujours son Art pour nous séduire et semble posséder notre âme. Excellent.

MOTÖRHEAD L'album "perdu" de 1976

MOTÖRHEAD - L'album
© Sheila Rock | DR

En 1976, MOTÖRHEAD se consolide, un an après sa création.
Lemmy (basse/chant), Fast Eddie Clarke (guitare) et Phil « Philthy Animal » Taylor (batterie) unissent leurs forces et entament leur extraordinaire voyage. En août 1976, le groupe s'installe au légendaire studio Manticore d'EMERSON, LAKE & PALMER à Fulham pour répéter et présenter le nouveau groupe. C'est là qu'ils enregistrent ensemble pour la toute première fois. Aujourd'hui, quarante-neuf ans plus tard, cette bande perdue depuis longtemps refait surface, dépoussiérée et restaurée dans toute sa gloire brute, pour célébrer le 50e anniversaire de ce groupe phare du rock.
Il est assez surréaliste, voire incroyable, qu'un demi-siècle se soit écoulé depuis cette époque cruciale de 1976. Tout aussi remarquable, surtout pour ceux qui se souviennent de Lemmy martelant les machines à sous des pubs londoniens ou comme la rock star la plus extraordinairement accessible de l'époque, a été l'ascension de cet homme toujours humble vers une immortalité digne du Mont Rushmore en tant qu'icône ultime du rock 'n' roll, et ce malgré sa triste disparition il y a près de dix ans. Lemmy lui-même aurait certainement ricané. Les luttes acharnées auxquelles MOTÖRHEAD a dû faire face au cours des quatre premières années de son existence sont bien documentées et la manifestation presque accidentelle de cet album - ainsi que les circonstances dans lesquelles il a été enregistré - présentent une partie à peine connue de l'histoire du groupe à une époque où son avenir même semblait sombre (si les événements n'avaient pas pris une tournure différente).
Une partie de cette première histoire concerne un homme peu mentionné, Frank Kennington, qui a travaillé pour les WHO, avant de se lancer dans le management et de s'occuper brièvement de Motörhead, alors un groupe en difficulté. L'une des actions de Kennington a été de réserver pour le trio le cinéma ABC, reconverti en Fulham Palace Road, et qui servait de QG au supergroupe de prog EMERSON, LAKE & PALMER - connu sous le nom de Manticore. Nommé d'après la bête mythique du folklore persan qui ornait les pochettes de leurs albums, le studio Manticore était un lieu unique pour les groupes, la salle de projection abritant les bureaux tandis que l'auditorium principal, dépourvu de sièges, constituait une scène sonore utile pour les répétitions des groupes. MOTÖRHEAD était installé au studio Manticore et enregistrait son concert dans le studio mobile de Ronnie Lane, géré par Ron Faucus, l'ami de confiance de Ronnie.
Faucus a fait un excellent travail en capturant la puissance brute et les explosions à haute fréquence de MOTÖRHEAD sur des chansons qui sont restées dans leur set live jusqu'en 1979. Ces bandes vieillissantes ont été restaurées par Cameron Webb, collaborateur de longue date de MOTÖRHEAD, aux Maple Studios en Californie, et masterisées par Andrew Alekel à la Bolskine House à Los Angeles. Le résultat est un moment véritablement historique dans l'évolution du groupe, qui restaure et fait découvrir pour la première fois au public une partie essentielle de son évolution.
The Manticore Tapes sera disponible le 27 juin prochain sous la forme d'un coffret deluxe contenant un double LP et un single 7", un single LP, un CD et une version numérique.

BOOKPACK :
LP1 – The Manticore Tapes
1. Intro (Instrumental)
2. Leavin' Here
3. Vibrator
4. Help Keep Us on the Road
5. The Watcher
6. Motorhead
7. Witch Doctor (Instrumental)
8. Iron Horse / Born to Lose (Instrumental)
9. Leavin' Here (Alternate Take)
10. Vibrator (Alternate Take)
11. The Watcher (Alternate Take)

LP2 - Live: Blitzkrieg on Birmingham '77
1. Motorhead
2. Vibrator
3. Keep Us on the Road
4. The Watcher
5. Iron Horse
6. Leaving Here
7. On Parole
8. I'm Your Witchdoctor
9. Train Kept a-Rollin'
10. City Kids
11. White Line Fever

7” - Live at Barbarella's Birmingham '77
1. Motorhead
2. Keep Us on the Road

SLEEP TOKEN "Even In Arcadia"

L'homme est moins lui-même quand il est sincère, 
donnez-lui un masque et il dira la vérité
”. 

La citation d’Oscar Wilde prend tout son sens à la sortie du 4ème album de SLEEP TOKEN "Even in Arcadia" ce 9 mai 2025. Un album des plus scrutés par la sphère metal, mais aussi surtout par l’importante communauté de fans du groupe.

Et dès la première écoute de l’album, la citation "Behold, a divide" - mentionnée sur les emails de promotion avant la parution de l’album reçus par les abonnés à la newsletter - nous revient en tête. Cet album ne s’adresse pas aux fans de musique extrême, mais aux fans de SLEEP TOKEN. L’album divise, et cette réaction était attendue par le groupe, c’est indéniable, manifestant l’importance qu’il accorde à faire ce qui musicalement le fait vibrer.

C’est pourquoi, dès l’ouverture, “Look to Windward” montre l’intention du groupe de laisser libre cours à sa créativité, son envie d’explorer et de fusionner tous les styles, réaffirmant ici encore la difficulté de réduire sa musique à un seul courant. 
Le titre, riche en inspirations et temps forts nous marque très vite par la phrase "Will you halt this eclipse in me", répétée tel un mantra, qui reste résonner dans notre esprit. 
Cette chanson est une manifestation d’intention claire :
You know I live by the feather And die by the sword And I will sunder the earth only to burn the reward

Le ton est donné, les screams déchirants de Vessel, la puissance du titre allant crescendo, nous happent avec une vitesse désarmante. Le titre "Dangerous", qui évoque musicalement “Vore" (sur “Take Me Back To Eden”), reprend la phrase "Won't you show me how to dance forever ?" en écho au site web qui avait été lancé.

L’autre évocation qui secoue la fanbase, vient des premières secondes de "Even In Arcadia", le titre éponyme. Dès les premières notes cristallines, la sensation agréablement familière qui nous traverse est une expérience à elle seule. Ces notes, nous les connaissons sur les Reels parus sur les réseaux sociaux à l’annonce des titres "Emergence", "Caramel", "Damocles" ainsi que de l’annonce de l’album, associées dans notre esprit au mot "PREPARE" et au gracieux flamant noir que les fans ont nommé "Jericho Vesselonius Token" (ou affectueusement “Jerry”). 
Le titre, cité dans les paroles “Even in Arcadia, you walk beside me still”, est une référence. L'Arcadie est un symbole mythologique, pré religieux, d'un lieu idyllique. Issue de la mythologie grecque, elle était le domaine de Pan, un royaume de nature intacte et de vie simple, préservé de la corruption sociale. Plus tard, à la Renaissance, ce symbole a évolué vers un âge d'or idéalisé, plus proche du concept biblique d'Eden, mais mettant davantage l'accent sur l'harmonie avec la nature et le rejet de la civilisation, avec ses défauts et ses difficultés. C'est ainsi que l'expression "Et in Arcadia ego" - "Même en Arcadie je suis" - apparaît d'abord comme le nom du tableau du Guerchin, puis comme celui du diptyque "Les Bergers d'Arcadie" de Nicolas Poussin. Dans l'expression "Je", il sous-entend la Mort elle-même, signifiant "même dans le meilleur endroit du monde, la Mort existe toujours, même la vie la plus heureuse finira un jour". 


Si le groupe explore depuis ses débuts un étrange équilibre entre le Divin et l’Humain, la sensualité a toujours été inhérente au groupe. Qu’elle soit au sein de son jeu de scène, presque érotique, ou dans les paroles des titres, elle se retrouve savamment distillée dans les paroles de "Provider". La chanson explore l’obsession, l'intimité et la frontière floue entre dépendance physique et émotionnelle. L’imagination est stimulée par des paroles telles que "your outer shell, your secret insider" et "your fingers, foxtrot on my skin" et un danger sous-jacent se dessine sous la surface, suggéré par des vers sur l'hésitation et les métaphores émotionnelles de l'unité de soins intensifs, suggérant une relation aussi enivrante qu'instable. 
Un coup de maître, assurément, montrant que le groupe joue sur les thèmes avec autant d’élégance et d’aisance que sur les univers musicaux, sachant alterner légèreté et intensité d’une manière diabolique. Mais l’humain et sa vulnérabilité sont un point central de l’album, tant musicalement que contextuellement. Avant la sortie de l’album, le single "Caramel" avait fait couler beaucoup d’encre, tant le message délivré par le groupe était impactant. En effet, adressant dans les paroles la toxicité de la fanbase et les répercussions sur le groupe dirigé par Vessel, le ton était donné et l’on sortait de l’univers SLEEP TOKEN construit autour de la vénération d’une déesse ancienne, Sleep, pour se tourner directement vers le public. Cette confession, criante de frustration et de souffrance a été un véritable séisme au sein de la communauté, exposant une nouvelle fois les dérives crées par l’anonymat, le doxxing subi par l’un des membres (doxxing : acte de révéler des informations qui permettent d'identifier quelqu'un en ligne, comme le véritable nom, l'adresse, le lieu de travail, le numéro de téléphone, des informations financières ou personnelles – ndlr). Il était donc dès lors pertinent de se demander si l’album serait sur le même ton, et à l’analyse des paroles de chaque titre, "Infinite Baths" fait l’effet d’un baume apaisant sur nos âmes tourmentées. 
Dans la continuité de "Caramel", le titre est l’affirmation même que le groupe est là, malgré la pression endurée :
"Well, I have fought so long to be here I am never going back"
Tandis que le mantra du premier titre “Will you halt this eclipse in me” qui apporte une merveilleuse cohérence à l’album, dont l’intention de rester résonne du premier au dernier morceau de l’album, cloture cet opus avec délicatesse, avec une une belle référence au Comics "Teeth Of God" paru chez Sumerian Comics et sold out depuis le premier jour :
Teeth of God
Blood of man
I will be
What I am
”.

Cet album, cryptique, mystérieux, fait une offrande réelle à sa communauté, délivrant bien plus qu’une œuvre aboutie musicalement à la production sans défaut, en mettant l’âme du groupe à nu, exposant sa vulnérabilité, en flirtant avec nous, nous captivant d’une manière presque surnaturelle, nous faisant nous-même devenir les idolâtres du groupe.
Que vous soyez des fidèles du groupe, ou des personnes curieuses, cet album doit être savouré, vénéré, tel que le groupe le suggère.
Worship.

Reçu aujourd’hui — 11 mai 2025HARD FORCE - Toutes catégories - (page 1 / 1693)

CREMATORY "Destination"

On peut parler d’eux comme étant de vieux routards, plus de 30 de carrière dans le death, puis l’indus metal, toujours avec des habits gothiques toutefois.
Nouvel album pour les très prolifiques CREMATORY.
Voici « Destination ».

Les attaques à la guitare sont bien offensives dans « Destination », la rythmique claque sur une nappe de synthé façon vieux zombie blafard, Gerhard Felix Stass déroule sa voix bitumeuse à souhait, l’ambiance gothique indus est « plus humaine qu’humaine ». Un joli groove que validerait volontiers Rob Zombie. On continue dans la froide gaité avec « The Future Is a Lonely Place », un titre drapé de riffs langoureux et sombres, ainsi que d’une voix sépulcrale. De toute évidence, CREMATORY semble bien inspiré. « Welt aus Glas » flirte avec la Neue Deutsche Harte, sa germanique lyricité et son metal new wave obsédant y sont pour beaucoup. Comme un écho qui ne surprend pas réellement, les Allemands versent ensuite dans la cover de « My Girlfriend’s Girlfriend » (des mythiques TYPE O NEGATIVE, pour ceux et celles qui viennent de nous rejoindre) avec Michelle Darkness de END OF GREEN, on se régale de cette version qui pousse son gothisme swinguant jusqu’aux tréfonds des Carpates. Excellent.

Après un solennel - et un peu convenu dans sa contemplativité gothique, « After Isolation » - CREMATORY redevient plus bourrin sur « My Own Private God » : de puissants chant et riffs aux accents viking, une offensivité à la AMON AMARTH, auxquels s’ajoutent des claviers sortis d’un chef d’œuvre de la Hammer. J’aime beaucoup ce goût de l’audace. « Days Without Sun » nous cueille alors que nous sommes encore vêtus de peaux de bête et l’épée à la main, et nous emmène sur un improbable dancefloor electro metal. Que dire du morceau suivant, empreint d’un death prog mélodieux à souhait, growlé sur le ton de la confidence, si ce n'est que c’est très prenant. Avec CREMATORY, pas l'ombre d'un doute, on aime varier les styles.

Quelques pirouettes electro de plus avec « Banished Forever », un metal bien trempé dans les cordes huileuses des musiciens, puis nous glissons dans les « Ashes Of Despair », hymne fort bien emmené par Felix et son chant guttural hypnotique, guitares et claviers toujours omniprésents. De la beauté dans la sombritude, sur laquelle rebondit un « Toxic Touch » ultra catchy et agressif. Il ne nous reste plus qu’à prendre le métro pour la nuit éternelle avec « Das Letzte Ticket », une ultime ruée electro indus en compagnie de ce groupe qui sait toujours nous charmer.

Un excellent trip aux frontières des genres, qui sait rester metallement captivant. Bien joué CREMATORY !

 

SLEEP TOKEN "Even In Arcadia"

Je me revois en cette soirée de mars 2020 face à la Seine illuminée par les dernières activités humaines de la capitale avant que le confinement ne soit instauré. Je m’étais arrêté net sur le quai, non pas à cause du contexte dramatique et oppressant de l’époque, mais parce que l’album que je me passais en boucle depuis des mois m’avait révélé un détail que je n’avais jamais entendu auparavant.
Il y avait quelque chose d’obsessionnel dans ce disque, “Sundowning”, qui relevait de l’incompréhensible, de l’inattendu, la porte ouverte sur une autre dimension par ce groupe énigmatique nommé SLEEP TOKEN.
Cette sensation était née l’année précédente, d’abord par l’écoute de singles annonciateurs de ce premier album, puis par une date dans la salle parisienne des Etoiles devant un public de 80 personnes d’où pas grand monde n’était sorti intact.
SLEEP TOKEN a déclenché à cet instant une sensation qui ne s’est quasiment jamais produite chez moi, celle d’aller remuer profondément des vibrations contradictoires de plaisir et de gêne, provoquées par des assemblages de contraires, bien au-delà des fusions soi-disant audacieuses apposant un genre sur un autre.
Rendre les choses moins évidentes que les codes établis, avec un droit d’entrée (l’effort et la réflexion), pour une musique qui se mérite.
Et ensuite, cette satisfaction incroyable de se sentir entrer en communion avec un artiste et un groupe, dont la démarche est de s’être affranchis depuis le premier jour des barrières.

Que les choses soient bien claires - s’il était besoin de me justifier - je ne renie rien de tout ce que j’ai adoré musicalement, y compris les expressions les plus basiques et primaires en accords, en décibels et que je n’oppose pas. Et je ne valide pas non plus tout ce que SLEEP TOKEN propose. 

Non, je le remercie d’avoir ouvert cette brèche qui permet d’entrevoir l’avenir de la musique avec plus de sérénité, parce qu’il existe des créateurs aventureux comme Vessel. Depuis le premier jour où il a pensé son concept, son écriture, sa démarche d’anonymat, son destin était tracé, ascension fulgurante à la clé. D’une intelligence supérieure, avec un soupçon d’opportunisme aussi : le mystère, le cryptique et la mise en scène théâtrale ont toujours été des atouts marketing. Ce n’est pas Tobias Forge qui le contredira.

Cinq ans ont passé durant lesquels, assez désabusés sous le poids de notre lourd héritage de sectarisme franchouillard, nous sommes une poignée à avoir regardé le monde entier porter d’album en album SLEEP TOKEN au statut de star. Et à chaque fois, vu d’ici, on aura quand même essayé d’initier celles et ceux qui acceptaient l’invitation à la découverte. 

On en arrive à ce 9 mai 2025, jour du verdict.
Plus j’avance dans l’écoute répétitive de “Even In Arcadia”, plus s’éloigne l’idée que je me faisais de cette chronique quand sont parus les singles “Emergence”, “Caramel” et “Damocles”.
Je réalise juste qu’il est parfois impossible de transcrire des impressions avec ce groupe une fois les pièces du puzzle assemblées. Ou de donner un avis qui se veut parole de référence. C’est une prise de conscience qui est apparue il y a déjà plusieurs années : la perception d’un album de SLEEP TOKEN est un voyage qui se fait d’abord seul.
Je pourrais vous dire que je trouve le titre “Even In Arcadia” absolument déchirant, avec l’apparition inédite d’un violoncelle ou la voix de Vessel portée jusqu’au cri désespéré.
Que “Damocles” est, à mon goût, un formidable single si 3 secondes de transition ne me gâchaient pas systématiquement le plaisir de l’écoute.
Ou combien "Look To Windward”, “Gethsemane” et “Infinite Baths” possèdent ces paliers de progression, ces envolées paroxysmiques et ces retours à l’apaisement qui les inscrivent dans les grandes compositions de SLEEP TOKEN.
Qu’il peut y avoir du reggaeton, des rythmiques électroniques ou du saxophone dans un même morceau que de gros blasts aussi… et que ce n’est pas une hérésie.
Que la production sur la voix est un bijou de nuances, mais que je m’interroge sur l’absence de choeurs à part entière, donc sur le rôle que joueront nos chères Espera sur scène ou les arrangements dont elles bénéficieront.
Et une fois que je vous aurai dit ça, vous ne ressentirez pas la même chose, parce que moi-même, demain, je laisserai sa chance à un titre que je trouvais moins fort (“Provider”) ou que le mood du jour me fera tripper sur “Past Self” ou fondre sur “Caramel” (j’avoue, celle-là, était facile). Pris dans un piège circulaire, car le thème de "Infinite Baths" qui achève "Even In Arcadia" revient sur celui du début de "Look To Windward" : une boucle sans fin et, peut-être, un autre message caché de Vessel…

Comme le groupe, “Even In Arcadia” fait partie d’un tout narratif et musical. C’est flagrant par le nombre de citations mélodiques et textuelles, reprises d’albums antérieurs saupoudrées dans ces 10 compositions.
Ce qui donne lieu à des envies d’allers-retours pour réécouter les productions précédentes et, peut-être, les découvrir sous un autre jour. 

Au moment où je finis ces lignes, je regarde les premiers commentaires qui animent les réseaux et confortent l’impression que je vous confiais :
il y a ceux qui rejettent,
ceux qui adorent,
ceux qui ont adoré (avant) et sont déçus,
ceux qui découvrent et se prennent une claque,
ceux qui n’ont pas écouté et qui détestent (les meilleurs),
ceux qui… 

Je vous l’avais dit : pour que le plaisir ne soit pas gâché, écouter un album de SLEEP TOKEN, c’est un voyage qui se fait d’abord seul.

 

Le Sweden Rock Festival 2025, c'est dans 3 semaines !

Le Sweden Rock Festival 2025, c'est dans 3 semaines ! -

Nous arrivons à grand pas vers la saison des festivals et l'un des premiers en Europe se tiendra du 4 au 7 juin prochains, à Sölvesborg : c'est évidemment le Sweden Rock Festival. Une institution désormais dans son pays puisque l'événement fête ses 26 ans d'existence sous ce nom et l'affiche est particulièrement alléchante pour démarrer les grands rassemblements de la fin du printemps… près de la mer en plus !

Plus de 95 groupes se produiront sur les cinq scènes pendant les quatre jours du festival qui balaye tous les styles, du metal au classic rock en passant par le hard rock et même le blues. 
Voici un aperçu des principaux groupes par jour :

MERCREDI 4 JUIN
SLIPKNOT (première participation à l'évènement), KING DIAMOND, WITHIN TEMPTATION, OPETH, PRETTY MAIDS, JINJER, SKILLET, Myles Kennedy, WIND ROSE, CATTLE DECAPITATION, THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA, NOTHING MORE, BOMBUS, ALIEN, BROR GUNNAR JANSSON & NAMELESS FEAR, SIGNS OF THE SWARM, SARCATOR, THE MERCURY RIOTS, THE HEADLINES.

JEUDI 5 JUIN
KORN, DREAM THEATER, SEX PISTOLS featuring Frank Carter, KREATOR, STRYPER, THE WARNING, DORO, DARK TRANQUILLITY, THE GHOST INSIDE, Samantha Fish, BROTHERS OF METAL, MYRKUR, Adrian Vandenberg, SLOMOSA, 802, BATTERING RAM, DONNATELLUS, GOODNIGHT GREATNESS, GUENNA, NEPHILA, THE MIND PALACE, TRYIN' WITHIN, UNFOUND RELIANCE.

VENDREDI 6 JUIN
SCORPIONS (qui célèbrent leur 60e anniversaire), MESHUGGAH, D-A-D, RUNNING WILD, ORBIT CULTURE, APOCALYPTICA, ROYAL REPUBLIC, ABBATH, DANKO JONES, DRAGONFORCE, HARDLINE, OLD MAN'S CHILD, CRIMSON GLORY, REMEDY, SABÏRE, AVIANA, BLOODSTAIN, HUGGORM.

SAMEDI 7 JUIN
SABATON (spectacle spécifique pour l'événement), TURBONEGRO, BLACK COUNTRY COMMUNION, BLIND GUARDIAN, EXODUS, JODDLA MED SIV, CRUCIFIED BARBARA, EAGLES OF DEATH METAL, SOEN, VOLA, KNOGJÄRN, THE GOOD THE BAD AND THE ZUGLY, METALITE, TRANSPORT LEAGUE, FREDLÖS.

INFOS RUNNING ORDER

Des groupes émergents suédois participeront également sur la scène Pistonhead, notamment BATTERING RAM, DONNATELLUS, GOODNIGHT GREATNESS, GUENNA, NEPHILA, THE MIND PALACE, TRYIN' WITHIN ET UNFOUND RELIANCE.

INFOS BILLETTERIE : CLIQUEZ ICI

 


AFTERMOVIE DE L'EDITION 2024

PLANÈTE METAL On refait l'actu du 5 au 11 mai 2025

PLANÈTE METAL - On refait l'actu du 5 au 11 mai 2025


​L'actualité musicale est tellement chargée que certaines infos sont peut-être passées sous votre radar. Petite séance de rattrapage avec Planète Metal…

 

TEASING  

Et vous, vous êtes plutôt…

… metal prog ?
A un mois de l'arrivée dans les bacs de « Nightmares As Extensions Of The Waking State », 14e KATATONIA, les Suédois reviennent avec un second single, “Temporal”. Trois concerts français sont programmés pour la fin de l'année.

 

… thrash old school ?
SODOM rend hommage à Christian “Witchhunter” Dudek, son batteur décédé en 2008, dans la chanson et la vidéo de “Witchhunter”, composée de vidéos et images de leurs jeunes années. Un titre à retrouver sur « The Arsonist », nouvelle galette des thrashers allemands prévue le 27 juin.

 

… post-hardcore ?
Il faudra patienter jusqu'au 12 septembre pour découvrir « Pink Moon », 12e LP de SILVERSTEIN qui arrivera dans les bacs, physiques et virtuels, 7 mois seulement après « Antibloom » – 25e anniversaire des Canadiens “oblige”. Premier extrait : “Negative Space”. 

 

 … hard rock ?
​Emmené par Mark Zonder, batteur de FATES WARNING et WARLORD, accompagné du chanteur Ray Alder (ex-FATES WARNING), des guitaristes Nick Van Dyk (REDEMPTION) et Simone Mularoni, du bassiste Philip Bynoe (Steve Vai, RING OF FIRE, WARLORD) ainsi que du claviériste Jimmy Waldo (ALCATRAZZ, NEW ENGLAND), A-Z fera son come-bacl le 6 juin avec « A2Z² ». Nouvel extrait de son 2e LP, “I Am Numb”.

 

… power metal ?
Aucune date n'a encore été annoncée pour la commercialisation du 7e BATTLE BEAST, mais les Finlandais en proposent en tout cas un premier extrait, “Last Goodbye”. Il devrait être disponible avant leur tournée européenne de 35 dates qui s'arrêtera le 25 octobre à l'Elysée-Montmartre.


​… nü core/nü metal ?
Deuxième extrait de « Primeval: Obsession // Detachment », 3e TALLAH attendu le 5 septembre, “A Primeval Detachment” est présenté par le jeune groupe, qui compte Max Portnoy de ses rangs, comme « le plus heavy de sa discographie à ce jour ».

 

… psychedelic doom/stoner ?
Juillet verra le retour de GAUPA avec un EP, « Fyr ». Extrait.


… metalcore ?
Sixième réalisation de WOLVES AT THE GATE à découvrir dès le 30 mai, « WASTELAND » a donné le jour à un nouveau single, “DEATH CLOCK”, et sa vidéo sous forme de court-métrage.


… death metal (qui fait mal au fondement) ?
« Realm Of The Impaled », c'est le 3e LP à l'approche de CREEPING FEAR.

 

 … grindcore ?
Venu du Népal, mais relocalisé dans le Queens à New York, CHEPANG, c'est 10 % Namasté et le reste “dans ta gueule”. Témoin “Nirnaya”, à retrouver sur « Jhyappa », son 4e disque distribué par Relapse Records, dès le 23 mai.

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SORTIES

Après avoir assuré la première partie de la tournée en co-tête d'affiche de BULLET FOR MY VALENTINE et TRIVIUM en début d'année, ORBIT CULTURE sera de retour en France en juin. Les Suédois, qui participeront à plusieurs festivals cet été, ouvriront en effet pour IN FLAMES le 17 à Toulouse au Bikini et le lendemain à Villeurbanne au Transbordeur. Et ils proposent un tout nouveau morceau, “The Tales Of War”, qui, disent-ils, marque l'ouverture d'un nouveau chapitre…

 

Tout nouveau titre pour PARKWAY DRIVE, “Sacred” est là pour annoncer la tournée des 20 ans des Australiens pyromanes attendus en France à l'automne pour 2 concerts.


Cela faisait 3 ans que PRIMUS n'avait pas proposé de nouveau morceau et voilà qu'arrive “Little Lord Fentanyl”. Il voit à la fois les débuts officiels du nouveau batteur John Hoffman, choisi parmi 6 100 candidats suite au départ de Tim “Herb” Alexander, et l'apparition d'un invité et grand ami de Les Claypool et Larry Lalonde, Maynard James Keenan, chanteur de TOOL, A PERFECT CIRCLE et PUSCIFER. 

 

Pas encore de nouvel album annoncé pour OF MICE AND MEN, dont la dernière réalisation, « Tether », remonte à 2023, mais un tout nouveau morceau, “Another Miracle”. Les Américains se lanceront dans une tournée sur le vieux continent en fin d'année et poseront leurs flycases le 8 décembre au Bataclan.


Retrouvera-t-on “I'm Done”, tout nouveau single de DEMON HUNTER, sur le 12e LP à venir du groupe de metalcore chrétien ? On peut le supposer, dans la mesure où c'est la 6e chanson chanson “inédite” proposée par les Américains.

 

PUPIL SLICER, formation britannique de mathcore, propose 2 nouveaux singles, “Heather” et “Black Scrawl». 

 


Une sélection des sorties d'albums, EP, live et autres rééditions attendues ce mois-ci ? Suivez l'guide…

 

LIVE 

En juillet dernier, QUEENS OF THE STONE AGE devenait le premier groupe à donner un concert (unplugged) dans les catacombes de Paris… sans autres “spectateurs” que les millions d'ossements qui y reposent. Une idée qui trottait dans la tête de Josh, Homme, le frontman, depuis 18 ans. Dont les graves problèmes de santé, dont la nature n'a jamais été divulguée, ont entraîné l'annulation de leur tournée estivale en 2024. Tout ce que l'on sait pour l'instant, c'est le titre de l'album, « Alive In Catacombs » et qu'il sera « prochainement disponible ».

Queens of the Stone Age
Alive in the Catacombs
Coming soon…

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— QOTSA (@qotsa) May 5, 2025

 

DOCUMENTAIRES 

Exploring AC/DC's Forgotten Sydney: Lost Landmarks Of Rock History, c'est le titre d'un documentaire signé par Tom Compagnoni. Ce producteur vidéo australien s'est rendu en pèlerinage à Sydney pour retrouver les endroits qui ont joué un rôle déterminant dans les jeunes années d'AC/DC : de leur local de répétition à Newton à la tombe du regretté Malcolm Young, en passant par les Albert Studios. Et s'est aperçu que les édiles n'ont rien fait pour conserver certains de ces hauts lieux où a été écrite l'histoire de l'un des plus grands groupes du monde…

 

Within Temptation: The Invisible Force, documentaire qui suit le groupe néerlandais de metal symphonique, est en ligne sur YouTube.

 

FESTIVALS 

Le running order du 3e Grand Paris Sludge est là.


En Autriche, il n'y a pas que le yodel. La preuve, avec l'affiche de la 10e édition du Nova Rock Festival.

 

LIVESTREAMS

Après sa tournée américaine “Best Of Both Worlds” l'été dernier, Sammy Hagar, toujours accompagné de l'impressionnant line-up de CHICKENFOOT – à savoir Joe Satriani, l'ex-VAN HALEN Michael Anthony et Kenny Aaronoff (dans le rôle du dernier arrivé) –, rejoints par le claviériste Rai Thistlethwayte, est actuellement en résidence à Las Vegas au Park MGM et ce, le temps de 9 shows. L'avant-dernier concert de “The Best of All Worlds Stays in Vegas”, le 16 mai, sera visible en livestream dans le monde entier via Veeps

 

REPORTS & ANNULATIONS 

24 heures après avoir annulé un concert dans le Connecticut après que Sean Kinney, le batteur, « a été victime d'une urgence médicale sans danger de mort » pendant la balance, ALICE IN CHAINS a annulé tous ses concerts du mois de mai, en tête d'affiche comme en festivals. « Bien que nous ayons hâte de remonter sur scène, la santé de Sean est notre top priorité » peut-on lire dans leur communiqué de presse. On n'en sait pas plus pour l'heure, le groupe n'ayant fourni aucun détail, mais on espère avoir rapidement de bonnes nouvelles… Et on ignore si AIC sera en mesure ou pas de maintenir sa participation au “Back To The Beginning” à Birmingham qui marquera les adieux définitifs d'Ozzy à la scène le 5 juillet prochain.

 

INTÉRIM' 

On ne connaît pas pour l'instant le statut exact de Nick Johnston, guitariste canadien de son état qui a tourné avec Plini et BETWEEN THE BURIED & ME, mais c'est en tout cas lui qui remplace en live de Brent Hinds – “remercié” en mars dernier – au sein de MASTODON. La tournée américaine vient tout juste de débuter, avec COHEED AND CAMBRIA ainsi que PERIPHERY. A suivre. Le monsieur dans ses œuvres…

 

Erik Grönwall étant rentré précipitamment en Suède au chevet de son père très malade, c'est Roberto Dimitri Liapakis (LIA) qui l'a remplacé en début de semaine sur les 2 concerts espagnols de Michael Schenker. L'ex-chanteur de H.E.A.T et SKID ROW a depuis regagné son poste.

 

RIEN QUE POUR VOS YEUX… (ET VOS OREILLES) 

A ma gauche, EPICA et son metal symphonique. A ma droite, FRACTAL UNIVERSE et son death metal progressif. C'est dans le nouvel épisode de METALXS sur RIFFX.fr et nulle part ailleurs.

 

REVENANTS 

Cinq ans après avoir annoncé qu'il ne tournerait plus, David Lee Roth a fait son retour sur scène à l'occasion du M3 Rock Festival à Columbia, dans le Maryland, où se produisaient également Stephen Pearcy et Warren de Martini (RATT), SLAUGHER, Lita Ford, GREAT WHITE, VIXEN… Accompagné de 4 musiciens, mais aussi de 4 choristes, il a joué un show uniquement composé de titres de VAN HALEN. Eh oui, pas une seule chanson de sa carrière solo n'était au programme… Diamond Dave se lancera dans une tournée US de 13 dates de fin juillet à mi-septembre.

 

MY BAND

 

UNDERGROUND

Labels et les Bêtes #91, ou quand trois des collaborateurs de HARD FORCE révèlent leur part des ténèbres…

 

COLLAB' 

En amont du “Surfing With The Hydra Tour” européen, qui fera 3 étapes chez nous – le 21 juin au Hellfest, le 22 au Palais des Congrès à Paris et le 18 juillet à Guitare en Scène à Saint-Julien-en-Genévois –, SATCHVAI propose un 2e single, “I Wanna Play My Guitar”. Cet hallucinant projet, qui réunit Joe Satriani et un ex-élève très doué à lui, Steve Vai, voit la participation d'un certain Glenn Hughes au chant sur ce morceau uniquement. Mais pas à la basse, le poste étant tenu par Marco Mendoza (ex-WHITESNAKE, THE DEAD DAISIES…), au côté du batteur Kenny Aaronoff (Sammy Hagar, CHICKENFOOT, Joe Satriani) et du guitariste rythmique Pete Thorn. C'est en mars 2024 que les deux hommes ont officialisé leur collaboration avec “The Sea Of Emotion, Pt. 1”.

 

Amy Lee, chanteuse d'EVANESCENCE, et Halsey ont enregistré ensemble “Hand That Feeds”, produit pat Jordan Fish, ex-claviériste de BRING ME THE HORIZON. A retrouver sur la B.O. de Ballerina, spin-off de John Wick avec Ana de Armas (Mourir peut attendre, Blade Runner 2049).

 

CONCERTS PARTENAIRES 


 

DANS LE RÉTRO 

On a retrouvé non pas la 7e Compagnie, mais un enregistrement “perdu” du plus grand power-trio de rock'n'roll sous amphéts du monde, MOTÖRHEAD.

 

KICK OUT THE JAMS

De passage à Nashville, PEARL JAM a invité un de ses héros, le multi-instrumentiste Peter Frampton, qui fit ses débuts chez HUMBLE PIE, à les rejoindre sur scène pour jouer avec eux “Black”.

 

BULLETIN DE SANTÉ 

Chanteur de 3 DOORS DOWN qu'il a cofondé à l'âge de 16 ans, Brad Arnold a révélé qu'il souffrait d'un carcinome rénal à cellules claires, un type de cancer du rein, de stade 4. Ce qui oblige bien entendu le groupe à annuler sa tournée américaine estivale. On lui souhaite le meilleur.

 

CHIFFRES

Cela faisait un peu plus de 4 ans, depuis « Power Up » d'AC/DC, que l'album d'un groupe de hard rock ou assimilé ne s'était pas classé n°1 des ventes aux USA, tous styles confondus. Cet exploit, on le doit à GHOST et à « Skeletà ». 

 

INTERVIEWS

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LIVE REVIEWS

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NUMÉRO SPÉCIAL

Alors que vient tout juste de sortir « Even In Arcadia », retrouvez un numéro digital évolutif consacré au plus mystérieux des groupes anglais, SLEEP TOKEN x HARD FORCE. READ.

 

CLASSEMENTS

Retrouvez le Top 100 des ventes rock et metal en France et, tant qu'on y est, jetez aussi un coup d'œil sur ce qui marche en Allemagne, en Belgique/Wallonie et outre-Manche… 

 

TOP 20 SINGLES

Découvrez les singles les plus diffusés sur HEAVY1.

 

DIVERS

Et toujours, pour les amateurs de découvertes musicales : Noiseweek sur Heavy1 avec « Even In Arcadia » de SLEEP TOKEN en album de la semaine ainsi que de nombreuses nouveautés. (Podcast)

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