Originaire de la région angevine, le cirque Stany Williams a dressé son chapiteau sur le parking en face du stade d’Augan. Après une ultime représentation ce dimanche, lundi il reprendra la route en direction de Guégon puis de Taupont. « On choisit des petites villes, des villages où il n’y a pas beaucoup d’animation pour apporter un peu de rêve aux habitants », explique Stany, 6è génération d’une famille de gens du cirque qui circule un peu partout en France. Depuis 30 ans, le cirque Williams se pose sur le littoral morbihannais pour la saison estivale. « Les gens nous connaissent, ils sont contents de nous voir arriver », explique Stany. Cette année, le petit cirque familial est parti de Rennes pour rejoindre la côte et a décidé de ponctuer son périple de haltes dans les communes situées sur sa route pour présenter son spectacle. L’équipe est composée de 4 personnes dont l’épouse de Stany et Adonis, leur petit garçon, âgé de 3 ans. Si vous allez voir leur spectacle vous le reconnaitrez sans peine. Il joue le rôle de Pépito, le petit clown qui ouvre la séance. « Il fait ses premiers pas d’artiste comme on l’a tous fait. On commence comme ça dans le cirque. Les parents nous font entrer sur scène dès le plus jeune âge pour qu’on s’habitue au public. Ensuite vers 8, 9 ans, on choisit notre discipline… », explique Stany. Acrobatie, jonglage, chat et chien savants… sont au programme de leurs séances. « Dans les petites communes on essaye de venir tous les deux ans, pour pouvoir présenter une nouvelle version de notre spectacle. Ils jouent parfois devant 5 ou 6 personnes seulement, parfois le chapiteau est plein. « On ne fait pas ce métier là pour l’argent, mais par passion. On aime être au contact des gens. Le temps du spectacle, c’est presque un moment de détente pour nous. Parce qu’on doit tout faire. On est aussi bien mécano, peintre et il faut aussi qu’on démarche les communes pour s’installer. Et c’est de plus en plus difficile, on a de plus en plus de refus. C’est dommage, parce que quand on arrive, la magie opère toujours. Tant qu’il y aura des enfants, il y aura du cirque », poursuit le jeune homme.

Pratique :

Cirque Stany Williams

Prochaines représentations :

-A Augan, face au stade, samedi 26 avril à 16 heures, dimanche 27 avril à 15 heures

-A Guégon, au complexe sportif, mercredi 30 avril à 16 heures

-A Taupont, à l’espace Lenivel, samedi 3 mai à 16 heures et dimanche 4 mai à 15 heures

Entrée : 12 euros pour les adultes, 8 euros pour les enfants

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C’est la 1ère fois que la commune de Taupont accueille ce samedi matin, l’assemblée générale départementale de l’UNC (union nationale des combattants. Quarante trois associations venues de tout le département participent aux travaux de l’assemblée. L’UNC est confrontée à un défi générationnel, dans la mesure où les rangs des anciens combattants s’amenuisent d’année en année. L’association cherche à attirer de nouveaux adhérents pour que le devoir de mémoire ne disparaisse pas. Un renouveau qui vient notamment des militaires ayant servi dans des opérations extérieures plus contemporaines. Mais l’avenir de l’UNC repose peut-être sur les femmes. C’est l’analyse que fait Eric Delsaut, président de la section UNC de Ploërmel/Taupont qui compte justement parmi ses 54 adhérents une femme qui a par ailleurs été blessée en opération. « Les femmes sont très investies dans la préservation du devoir de mémoire… », explique-t-il.

Au niveau départemental, l’UNC compte 2470 adhérents répartis dans 70 associations. Après la réunion et les élections internes à l’UNC, les participants défilent sous une pluie battante, depuis la salle Lénivel jusqu’au monument aux morts de la commune. Le cortège est emmené par le président départemental de l’UNC, Jean-Claude Maillard et le maire de Taupont, Jean-Charles Sentier et Eric Delsaut. Dans le cortège se trouvent également les jeunes élu(e)s du conseil municipal des enfants qui ont participé au dépôt de gerbes et de fleurs.

Emile Lequitte, qui a été président de la section de Ploërmel-Taupont pendant 35 ans avant Eric Delsaut a décoré Joseph Rondeau et Joseph Jouan, tandis que Jean-Claude Maillard a remis une médaille a Jean-Claude Poulizac de Vannes.

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Le maire de Caro, Erwan Gicquel avait le sourire ce samedi midi. Et pour cause, le 1er apéro village organisé par la municipalité à la Gajale, un des hameaux de la commune, a été couronnée de succès. Une bonne quarantaine d’habitants de ce village et des alentours ont répondu à l’invitation. Une sorte de réunion de quartier de proximité informelle où l’on se retrouve autour d’un verre pour discuter. Une façon pour les élu(e)s d’aller à la rencontre des citoyens, chez eux, pour mieux appréhender leurs préoccupations et répondre à leurs questions. Ce 1er Apéro Village était particulièrement exemplaire puisqu’il se déroulait chez un couple de jeunes récemment installé dans la commune.

L’opération va donc se poursuivre à un rythme soutenu pour que l’ensemble des villages soit concerné d’ici le début des vacances scolaires d’été. En effet, à partir du 1er septembre, le devoir de réserve va s’imposer à tous les élus, 6 mois avant les élections municipales. Donc plus question de mettre en valeur un bilan, de faire des inaugurations ou des réunions de quartiers. Pour parvenir à tenir ce calendrier serré, la municipalité de Caro envisage de planifier deux Apéros Village simultanés que le conseil se partagerait. Les élus ont lancé un appel à celles et ceux qui seraient en mesure de recevoir la réunion. Il suffit pour cela de disposer d’un abri et de s’adresser à la mairie. A bon entendeur!

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