Loin du consensus espéré, la proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur a déchiré les députés, avant d’être adoptée. Macronistes et RN ont ciblé LFI comme seule responsable de la montée de la «haine des juifs». La gauche a dénoncé une instrumentalisation d’un texte sans engagement de financement et hostile aux mobilisations étudiantes.
La nouvelle loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur a introduit la création de conseils disciplinaires régionaux extérieurs aux universités. Une évolution qui alarme par ses contours flous et ses potentielles dérives.
Le cortège parisien a fait converger des collectifs de soutien à la Palestine, des associations antifas et LGBTQI+, mais peu d’organisations politiques et syndicales. Si tout le monde s’inquiète du «climat nauséabond» ayant conduit à l’assassinat d’Aboubakar Cissé, chacun appelle à un sursaut de mobilisation.