Vue lecture

Ultra-riches et crise climatique | Décryptage | ARTE

✇ARTE
Par :ARTE

💾

Disponible jusqu'au 01/05/2026
Voyages en jets privés, investissements dans des activités ultra-polluantes comme le pétrole, quelles relations les ultra-riches entretiennent-ils avec le climat ? 

#économie #pollution #arte

Abonnez-vous à la chaîne ARTE https://www.youtube.com/channel/UCwI-JbGNsojunnHbFAc0M4Q/?sub_confirmation=1

Suivez-nous sur les réseaux !
Facebook : http://www.facebook.com/artetv
Twitter : http://www.twitter.com/artefr
Instagram : https://www.instagram.com/artefr
  •  

SVARTA HAVET "Månen Ska Lysa Din Väg"

SVARTA HAVET est un groupe Finlandais dont les membres sont issus de la scène post-hardcore / punk et engagés politiquement et socialement dans la lutte contre le système organisé et pour l’égalité de tous. Après un premier album sorti en 2021, le quartette revient cette année avec « Månen Ska Lysa Din Väg » dont les huit titres de post-black metal aux diverses influences mais surtout teintés d’une violence intrinsèque, devraient plaire à pas mal de fans de musiques extrêmes. Clairement engagées et librement inspirées, les compositions sont efficaces et vont droit au but, tout en gardant de belles nuances et des sonorités riches. Signés chez Prosthetic Records, SVARTA HAVET devrait faire du bruit dans son pays mais internationalement également.

Si l’intro mélodique à la guitare de "Göm Dig" nous plonge immédiatement dans une profonde mélancolie, c’est pour mieux la mêler à des hurlements habités et des rythmes blastés ensuite. L’atmosphère reste sombre avec des riffs envoûtants tout au long du morceau et son final au piano apporte beaucoup de légèreté. Une entrée en matière remarquable et remarquée.
S’ensuit alors le puissant et déchirant "Härlig Är Jorden" avec ses vocaux surhumains, ses dissonances à la tension palpable mais aussi ses rythmes balancés. Puis le mystique et post-black "Avgrunden", aux influences variées, entre chaos dystopique et sérénité nostalgique.

C’est avec "Alla Sover" que l’on retrouve les racines hardcore de SVARTA HAVET avec des guitares rythmées et une multitude de nuances dans la structure du morceau. Le lent et lourd "Djur" se veut cathartique et imposant avant une deuxième partie brutale, rapide et agressive. Le très black et vindicatif "Under Staden", court et percutant contraste avec "Misstag", mid-tempo mais tout aussi charismatique. Les guitares arpégées et les récits de voix féminine s’y dessinent en parallèle d’une musique incisive et crue. Enfin, l’excellent "Ditt Rike" vient clôturer l’album sur un post-black metal aux breaks rock, dark et aux nuances à nouveau fouillées et inspirées.

SVARTA HAVET est finalement difficilement classable. Le post-black metal de « Månen Ska Lysa Din Väg » est varié et inspiré de différents courants. Si la musique est extrême, le fond est plein de sens et l’atmosphère est unique. C’est un album à découvrir en plusieurs écoutes pour y déceler toutes les couches et les facettes. Une belle réussite pour un groupe engagé et engageant.

  •  

POINT MORT "Le Point de Non-Retour"

La journée du vendredi 25 avril était riche en sorties attendues pour le metal : difficile de passer à côté des albums de GHOST et LANDMVRKS tant les médias en ont parlé, rendant les autres sorties de ce jour plus confidentielles qu’elles ne l’étaient en réalité. Parmi ces sorties se trouvait le nouvel album, également très attendu, de POINT MORT, groupe de popcore parisien. Sans être l’album le plus remarqué parmi les sorties du jour, il se classe facilement dans la liste des plus remarquables en raison de toutes les qualités qu’on y trouve, notamment la diversité de styles et leur maîtrise.

Le morceau d’ouverture, "ॐ Ajar", donne le ton : notes électro et cris d’abord indistincts, comme prononcés par des créatures qui nous cernent alors qu’on écoute la musique, nous plongent dans l’univers de cet album avec une force d’immersion peu commune. Arrive ensuite "An Ungrateful Wreck Of Our Ghost Bodies" sur lequel le groupe laisse entendre sa force de frappe : le chant de Sam Pillay est principalement saturé sur ce titre, tout en se permettant quelques incursions du côté du chant clair et du chant parlé. La batterie de Simon Belot est assassine et rapide, donnant envie de courir et de regarder partout à la fois. La basse de Damien Hubert et les guitares d’Aurélien Sauzereau et Olivier Millot instaurent le climat d’angoisse, d’inquiétude et d’obscurité de l’album. Mais s’il est aussi sombre, c’est pour mieux séduire le public par sa noirceur et les histoires qu’il raconte, ainsi que par ses qualités parmi lesquelles la maîtrise de toutes les techniques employées. Le chant est particulièrement remarquable, alternant au fil des titres entre chant saturé, chant clair, chant parlé parfois proche du rap, toujours avec brio et équilibre entre les différentes ambiances de l’album.

Si la diversité de styles présente peut parfois égarer les nouvelles oreilles peu familières du groupe, le clip-vidéo de "The Bent Neck Lady" peut conquérir tous les publics : l’histoire d’une petite fille qui ne grandissait pas et finit par rencontrer la dame au cou penché est racontée sans fioritures, tout en intensité et désespoir, et permet de prendre pleinement la mesure du morceau ainsi que de la maîtrise avec laquelle il est exécuté. Le contexte est planté avec douceur et guitare acoustique avant que le chant clair sautillant ne devienne de plus en plus inquiétant au fil du voyage de la petite fille. Le rythme du récit est également celui de l’évolution du titre et le diptyque s’apprécie dans son ensemble, créant ainsi une œuvre unique, impressionnante et terrifiante à souhait, où tous les curseurs sont poussés au maximum.

Après ces histoires de fantôme, "Skinned Teeth" laisse une fois de plus entendre la rage qui habite les membres du groupe et laisse entrevoir des concerts intenses à souhait. Celle-ci semble toutefois plus libre et d’apparence moins ordonnée, impression renforcée par le clip dans lequel le groupe casse de nombreux objets pour extérioriser sa colère. Plus proche du punk, ce titre mise davantage sur l’efficacité en moins de trois minutes pour contraster avec les deux morceaux précédents dont la durée est proche de dix minutes.

Vient ensuite la chanson-titre, "Le Point de Non-Retour", qui cristallise un instant d’éveil et de prise de conscience ultime après un long sommeil pas vraiment réparateur. Le cri « Let it out » résonne alors comme une exhortation à d’autres cris et à l’extériorisation des émotions. Après quoi, impossible de revenir en arrière puisqu’on a atteint une envie d’avancer sans dissimuler nos émotions.

"Iecur" renoue avec les morceaux longs et déploie sa colère en un peu plus de huit minutes, montrant le soubresaut qui intervient après la prise de conscience du morceau précédent. Là encore, les intensités varient, entre grande douceur du chant clair accompagné d’une guitare acoustique et d’une batterie plus douce, et grande colère du chant saturé accompagné de l’ensemble des musiciens pour des rythmes rapides, avant que le chant clair et le chant saturé ne se superposent pour donner davantage de relief à l’un et l’autre.

Dernière chanson de l’album, "Der" reprend en douceur avec un chant clair plus proche de la pop, vite rejoint par l’ensemble des instruments du groupe, puis alterne entre les moments de douceur pop et les moments de force brute plus metal. Le titre fonctionne comme une synthèse des styles abordés dans l’album et se conclut sur des cris de tristesse teintée de regret, émotion exprimée à merveille tout au long de du disque.

  •  

VIDÉO. Revivez le concours du Meilleur Croissant au Beurre d’Isigny A.O.P. 2025 et découvrez les noms grands gagnants

Ce mardi 6 mai 2025, la 20ème édition du Concours du Meilleur Croissant au Beurre d’Isigny A.O.P. 2025 a rassemblé 22 jeunes talents boulangers-pâtissiers venus de 11 régions. Parmi eux, deux Normands ont défendu fièrement les couleurs de leur terroir, berceau du célèbre beurre d'Isigny A.O.P. Découvrez dès maintenant le palmarès complet, les gagnants de l'édition 2025, et les coulisse de cette finale placée sous le signe de l'excellence artisanale.

  •  

" Il faut pérenniser par la loi le service public des arts et des cultures "

Adjointe au maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), déléguée à la culture et à l'éducation populaire, et vice-présidente de l'EPT Est-Ensemble, Alexie Lorca souhaite que la question de la compétence " culture " soit remise en débat. L'élue montreuilloise part du constat que dans le contexte actuel de crise budgétaire, le caractère facultatif des politiques culturelles ne permet plus d'en assurer la pérennité et le financement.

  •  

Archéologie préventive : la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon monte au créneau

Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), a dû s'acquitter d'une facture d'un montant supérieur à celui des travaux de la rénovation d'une place. L'édile a écrit à la ministre de la Culture pour tirer la sonnette d'alarme sur le coût des fouilles préventives.

  •