« Imaginons un instant qu’on fasse subir à un enfant une pratique comme la coupe d’un doigt, sous prétexte de traditions religieuses. Cette mutilation serait immédiatement perçue comme inacceptable voire criminelle, car elle touche à l’intégrité physique de l’enfant sans son consentement. Pourtant, la circoncision, qui consiste à retirer une partie du corps d’un enfant (le prépuce) sans qu’il puisse le décider, est souvent justifiée par des raisons culturelles ou religieuses. Si l’on admet que couper un doigt est une atteinte injustifiable à l’intégrité corporelle, pourquoi la circoncision devrait-elle être perçue différemment ? »
(
Permalink)