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Musique : un pouvoir contestataire | Tracks East | ARTE

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Par :ARTE

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Disponible jusqu'au 26/03/2029
En Russie, les artistes qui prennent position contre le régime ou la guerre en Ukraine sont censurés. Le groupe punk russe Pornofilmy peut en témoigner. Le 100e numéro de "Tracks East" fait le point sur les rapports complexes entre l’art et la politique.

Outil de protestation et véritable sismographe des tensions sociales, la musique a toujours été bien plus qu’un simple divertissement. Derrière le rideau de fer, la musique occidentale était considérée comme une menace idéologique. Ces diktats étatiques n’ont pourtant pas empêché une contreculture créative d’émerger dans l’ombre.
On observe aujourd’hui une inquiétante résurgence de ce phénomène. Mais tous les interdits ne sont pas imposés par l’État, certains sont dictés par la société. En Ukraine, par exemple, pour être considéré comme un musicien digne de ce nom, il est impensable de coopérer avec des Russes. L’icône pop Dakooka l’a appris à ses dépens. Lorsqu’elle a sorti une chanson avec le groupe russe Aigel, elle a été violemment critiquée, de nombreux Ukrainiens lui reprochant de collaborer avec l’ennemi. Ce qui pour Dakooka était un geste d’ouverture a été perçu par nombre de ses compatriotes comme une trahison.
Quel rôle l’art joue-t-il en temps de guerre ? Quelle liberté reste-t-il aux musiciens lorsqu’ils sont non seulement sanctionnés par des dictateurs, mais aussi désavoués par leur propre communauté ?
Le 100e épisode de "Tracks East" se penche sur les interdictions et la censure, depuis les économies souterraines de l’ère soviétique jusqu’aux lignes de front actuelles entre idéologie et liberté artistique.

Magazine (Allemagne, 2025, 30mn)

#musique #magazine #arte

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