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Taxe d’habitation et taxe foncière en Bretagne

Suppression de la taxe d’habitation : attention, l’arnaque fiscale arrive par la petite porte

La France a le génie de transformer une bonne nouvelle en mauvaise surprise.
Suppression de la taxe d’habitation ? En apparence, c’était un progrès. Dans la réalité, c’est une opération habile pour transférer l’impôt autrement. Et qui va trinquer ?

On supprime pour mieux piéger

Supprimer la taxe d’habitation, tout le monde en rêvait.
Cet impôt local, parfois injuste, pesait lourdement sur les familles, même modestes. Alors évidemment, quand l’État central a annoncé sa disparition progressive, beaucoup y ont vu un signe d’espoir.
Moins d’impôts, plus de pouvoir d’achat, qui dirait non ?

Mais derrière ce beau discours, la machine fiscale de l’État le plus centralisé du monde n’a jamais cessé de tourner.
Parce que l’État central, lui, ne supprime jamais sans prévoir comment récupérer son dû, souvent au centime près.

La taxe foncière explose en douce

Pas de mystère : si l’État central baisse sa ponction d’un côté, il laisse aux collectivités locales le soin d’aller chercher ailleurs. Résultat ? Depuis quelques années, la taxe foncière grimpe en flèche. +10 %, +20 %, parfois jusqu’à +40 % dans certaines communes bretonnes. Et record absolu à plus de 50% à Nantes / Naoned et communes périphériques, dans le sud du pays.

Les propriétaires, nombreux en Bretagne rurale comme en Bretagne littorale, voient leur feuille d’impôts s’alourdir dangereusement. Et ce n’est qu’un début. Car les communes, privées d’une partie de leurs recettes, n’ont souvent pas d’autre choix que d’augmenter la fiscalité locale.

Le plus ironique ?
Même ceux qui étaient censés « gagner » à la suppression de la taxe d’habitation sont aujourd’hui rattrapés par la hausse de la taxe foncière. La Bretagne, pays de petites propriétés et d’attachement familial à la terre, est particulièrement vulnérable à cette mécanique infernale.

Une « contribution modeste », vraiment ?

Qui aurait pu prédire ?

Le clou du spectacle arrive : pour financer les services publics locaux, l’État envisage d’instaurer une « contribution modeste« .
Le terme est choisi avec soin : « modeste », pour éviter d’effrayer. Mais ne soyons pas naïfs.

Il s’agira ni plus ni moins que d’un nouvel impôt. Un impôt supplémentaire qui touchera, au nom de la solidarité locale, tous ceux qui, jusqu’ici, avaient échappé à la taxe foncière. Sous couvert d’équité, c’est une ponction déguisée qui s’annonce.

En Bretagne, où la solidarité communautaire existe déjà naturellement, sans qu’on ait besoin d’une nouvelle taxe pour y croire, cette annonce a de quoi faire grincer des dents. Surtout que l’on connaît déjà la suite du scénario…

Petit impôt deviendra grand

Aujourd’hui « modeste« , demain écrasant : voilà le véritable projet.
Car cette « contribution », une fois installée, suivra la même trajectoire que d’autres prélèvements créés par le passé, comme la CSG. Une petite hausse ici, une indexation sur l’inflation là… et au bout de quelques années, l’impôt qui ne devait presque rien coûter deviendra un fardeau lourd et inévitable.

Le danger, c’est l’habitude.
On finit par accepter l’inacceptable à force de petites augmentations successives.
Jusqu’à ce que la charge devienne insupportable.
C’est exactement ce que le pouvoir central est en train de nous préparer.

Taxe d’habitation et taxe foncière en Bretagne : la Bretagne en première ligne

Notre pays sera parmi les premières touchés.
Non seulement parce que la Bretagne compte de nombreux foyers propriétaires, mais aussi parce que le tissu communal est encore très vivant ici. Chaque commune bretonne, chaque bourg, chaque village est un trésor de lien social. Leur financement est essentiel, mais pas au prix d’une nouvelle tromperie fiscale.

Si nous ne dénonçons pas cette dérive dès maintenant, si nous n’imposons pas des choix clairs, notre fierté locale sera une fois de plus écrasée par des décisions prises loin, trop loin, de chez nous.

Refusons la double peine

On nous a promis la fin d’un impôt.
En réalité, on nous prépare une double peine : explosion de la taxe foncière et création d’une nouvelle contribution.
Une fois de plus, on joue sur les mots pour mieux nous faire avaler la pilule.

Les Bretons ne sont pas dupes.
Nous avons traversé l’Histoire avec fierté et résistance. Aujourd’hui encore, nous devons faire entendre notre voix : nous refusons d’être les vaches à lait d’un système incapable de réduire ses dépenses, mais toujours prompt à inventer de nouveaux prélèvements.

À nous de rester vigilants.
À nous de défendre nos communes, nos familles, notre avenir breton.

Taxe d’habitation et taxe foncière en Bretagne

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Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot : transmettre l’Histoire de Bretagne avec passion

Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot : deux figures majeures de la culture bretonne

Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot sont deux noms incontournables pour celles et ceux qui s’intéressent à l’Histoire de Bretagne. Depuis près de vingt ans, ces deux passionnés mettent leur savoir-faire au service de la mémoire collective bretonne. L’un est historien, l’autre réalisateur. Ensemble, ils forment un tandem unique, mêlant rigueur scientifique, pédagogie vivante et engagement territorial.

Une Histoire de Bretagne accessible à tous

Jean-Jacques Monnier est historien, docteur d’État, spécialiste de la Bretagne contemporaine. Il est né à Londres en 1944, de parents engagés dans les Forces Françaises Libres. Élevé à Saint-Brieuc / Sant Brieg, il a enseigné de longues années, notamment à l’IUT de journalisme de Lannion / Lannuon. Il est l’auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages de référence sur l’histoire nationale bretonne, dont Toute l’Histoire de la Bretagne, une série en 27 volumes, La Grande Histoire de la Bretagne, ou encore Bretagne : l’essentiel. Il publie également de nombreux articles historiques dans la presse bretonne.

À ses côtés, Olivier Caillebot, vient du monde de la musique et de la radio. Olivier Caillebot, réalisateur et vulgarisateur breton, s’est imposé comme l’un des meilleurs passeurs d’images historiques en Bretagne. Son travail audiovisuel, toujours précis et accessible, fait découvrir au grand public les grands moments et les grandes figures de l’histoire bretonne. Parmi ses réalisations majeures : Nominoë et les Rois de Bretagne, La Bretagne en Histoire ou encore Connaissance de la Bretagne, en collaboration avec Jean Jacques Monnier.

Livres, films, CD et capsules vidéos pour raconter la Bretagne

Ensemble, ils ont conçu de nombreux supports pour rendre l’Histoire de Bretagne plus vivante et compréhensible.
En 2006, ils lancent Histoire de Bretagne pour tous, un coffret de quatre CD audio (également disponible en breton). Ce format immersif de cinq heures retrace quinze siècles de luttes, de répressions, de renaissances et d’espoirs. Ce projet est aujourd’hui utilisé par de nombreux enseignants, médiathèques, familles et associations.

Leur collaboration a également donné naissance à une série de capsules vidéos diffusées sur les chaînes bretonnes comme Télénantes, TVR, Brezhoweb ou la plateforme KUB. Ces vidéos courtes sont largement relayées sur les réseaux sociaux bretons. Elles rencontrent un franc succès, notamment auprès des jeunes générations.

Au-delà de cette étroite collaboration, Jean Jacques Monnier et Olivier Caillebot conservent chacun une action personnelle : livres et articles pour Jean Jacques Monnier, films pour Olivier Caillebot.

Des conférences sur l’Histoire de Bretagne dans les cinq départements

Depuis 2012, Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot sillonnent la Bretagne pour animer un cycle de conférences historiques. Ils interviennent partout : dans des médiathèques, des écoles, des festivals, des centres culturels, les universités du temps libre ou à la demande de simples particuliers.

Leur démarche ?
Transmettre une histoire bretonne juste, documentée, critique, et surtout vivante. Chaque conférence est illustrée de documents rares, de cartes, de photos et de vidéos. Leur ton est clair, jamais universitaire, toujours passionné. Le public est souvent conquis, jeunes comme anciens.

Une quarantaine de conférences déjà disponibles

Leur catalogue est riche. Il s’adapte aux attentes du public local. Voici quelques thèmes très demandés :

  • Les grandes dates de l’Histoire de Bretagne
  • L’histoire des combats bretons
  • Bretagne et Révolution française
  • Bretagne et Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale
  • Les figures marquantes : Nominoë, Anne de Bretagne, Pontcallec
  • Les âges d’or de la Bretagne
  • Le réveil culturel des XIXe et XXe siècles
  • Les Seiz Breur
  • La francisation de la Bretagne et la disparition programmée de sa mémoire
  • La Grande Histoire de la Bretagne, des origines à nos jours

Chaque intervention se termine par un temps d’échange avec le public.
Les débats sont souvent animés et nourris. Car écouter ces deux conférenciers, c’est commencer à regarder la Bretagne avec d’autres yeux.

Un appel à toutes les initiatives locales

Vous faites partie d’une association culturelle, d’une école, d’un comité de quartier ou d’un conseil municipal ?
Vous pouvez les inviter à intervenir chez vous.
Jean Jacques Monnier et Olivier Caillebot se déplacent dans les cinq départements bretons. Ils participent aussi à des festivals, à des événements citoyens ou à des cycles pédagogiques.

NHU Bretagne relaie volontiers les propositions d’accueil.
Car transmettre l’Histoire de Bretagne est un acte culturel, mais aussi politique au sens noble : il s’agit de se réapproprier un héritage que l’école oublie trop souvent.

Une démarche honnête, engagée et bretonne

Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot ne prétendent pas à une neutralité illusoire. Ils revendiquent une approche honnête, lucide, bretonne. Ils s’appuient sur les sources historiques les plus solides, tout en défendant une lecture critique de l’histoire officielle, trop souvent centralisée et réductrice.

Leur travail rencontre un écho croissant en Bretagne.
De plus en plus de jeunes découvrent, grâce à eux, l’histoire de leur pays. Des parents redécouvrent ce que leurs grands-parents n’ont pas pu leur transmettre. Et des enseignants utilisent leurs livres et vidéos en classe pour proposer une autre vision de l’Histoire.

Où les retrouver ?

Voici où découvrir leurs travaux :

  • Le coffret CD Histoire de Bretagne pour tous – disponible aux éditions Skol Vreizh
  • Le coffret DVD Connaissance de l’Histoire de la Bretagne – également chez Skol Vreizh
  • Leurs films – disponibles en ligne sur le site Becedia, sur KUB, TVR, Brezhoweb, Télénantes, etc.
  • Leurs ouvrages – en librairies bretonnes et sur internet
  • Leurs conférences – régulièrement annoncées sur NHU Bretagne, ABP et les réseaux sociaux

Vous souhaitez organiser une conférence dans votre commune ?

Contactez-les via leur réseau personnel ou via NHU Bretagne, qui relayera volontiers votre demande.
Inviter Jean-Jacques Monnier et Olivier Caillebot, c’est poser un acte fort pour la Bretagne.
C’est faire entendre la voix de son Histoire. Et c’est offrir au public un moment rare, profond, qui réveille les consciences.

Contact Jean Jacques Monnier : jean-jacques.monnier373@orange.fr

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