Alors qu’ArcelorMittal poursuit son plan social de suppression de plus de 600 emplois, beaucoup demandent la prise de contrôle des sites sidérurgiques français par l’État. Par principe, le gouvernement refuse: l’addition serait exorbitante. Mais est-elle vraiment plus élevée que celle de la perte d’un secteur stratégique?
Alors que les plans sociaux et les fermetures de sites industriels s’enchaînent, le risque d’une désindustrialisation irréversible du pays n’est plus à écarter. Pourtant, le ministre de l’industrie Marc Ferracci n’en dit rien, et n’esquisse aucune stratégie pour contrer le désastre possible.