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Le bureau et le conseil d’administration de l’ACIM 2025-2028

Les Rencontres Nationales des BibliothĂ©caires Musicaux, les 17 et 18 mars 2025 Ă  la BnF François-Mitterrand de Paris, ont permis de renouveler le CA de l’ACIM.Ce conseil d’administration, Ă©lu pour 3 ans, aura Ă  charge de prĂ©parer les prochaines RNBM Ă  Rennes, en mars 2026, et de poursuivre le travail dĂ©jĂ  engagĂ© sur diffĂ©rents dossiers...
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« Les Bonnes » en folie de Mathieu Touzé

Mathieu Touzé monte Les Bonnes de Jean Genet au Théâtre 14

Photo Christophe Raynaud de Lage

Le co-directeur du Théùtre 14 pousse les feux du huis clos carcĂ©ral de Jean Genet oĂč, pour s’extirper de la chape de plomb sociale sous laquelle elles croupissent, Claire et Solange explosent les frontiĂšres du rĂ©el.

Dans le parcours de Mathieu TouzĂ©, Les Bonnes revĂȘt une dimension particuliĂšre. Jusqu’ici, le jeune metteur en scĂšne et co-directeur du Théùtre 14 s’était exclusivement emparĂ© de textes ultra-contemporains. De Fabrice Melquiot (Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit) Ă  Olivia Rosenthal (Que font les rennes aprĂšs NoĂ«l ?, On n’est pas lĂ  pour disparaĂźtre), en passant par Philippe Besson (Un Garçon d’Italie) et Pascal Rambert (LAC), il semblait cultiver un goĂ»t pour les autrices et les auteurs vivants, y compris lorsqu’ils appartiennent Ă  la sphĂšre romanesque. Avec ce qui reste, sans doute, comme la plus cĂ©lĂšbre des piĂšces de Jean Genet, l’artiste paraĂźt donc sortir de sa zone de confort, faire un pas de cĂŽtĂ© pour tenter de franchir une nouvelle Ă©tape et cĂ©lĂ©brer Ă  sa maniĂšre ses dix ans de carriĂšre. Symbolique, ce cap n’en est pas moins pĂ©rilleux ; d’autant que, sous ses airs de ne pas y toucher, Les Bonnes est une oeuvre retorse, fourbe et piĂ©geuse, sur laquelle, comme Katie Mitchell l’a, Ă  son corps dĂ©fendant, rĂ©cemment prouvĂ©, il est aisĂ© de se casser les dents. Heureusement pour lui, Mathieu TouzĂ© a, au contraire, su en dĂ©tecter les rĂ©cifs et en apprivoiser les courants pour conduire Claire, Solange et Madame sur des rivages oĂč la frontiĂšre entre dure rĂ©alitĂ© et bouffĂ©es dĂ©lirantes serait plus poreuse que jamais.

Car, Ă  leur maniĂšre, Claire et Solange incarnent, d’entrĂ©e de jeu et Ă  elles deux, un dĂ©gradĂ© de mĂ©chancetĂ©. Domestiques au service de Madame, une trĂšs grande bourgeoise aux habits clinquants et aux maniĂšres dĂ©testables, ces deux soeurs passent moins de temps Ă  dĂ©poussiĂ©rer le mobilier qu’à singer la maĂźtresse des lieux qui, Ă  travers leurs regards et, selon leurs dires, passe pour la pire des garces tyranniques. À bien les observer, on comprend vite que le jeu de rĂŽles auquel elles s’adonnent – l’une incarne Madame pendant que l’autre entre dans la peau de sa soeur – s’inverse Ă  qui mieux mieux, qu’elles rĂ©alisent grĂące Ă  lui leur pulsion inassouvie : tuer Madame, qu’elles ne peuvent plus voir en peinture, ce qui leur permettrait d’empocher, dans la foulĂ©e, l’hĂ©ritage qui, en pareil cas, leur est promis. Passant des paroles aux actes, les bonnes ont dĂ©jĂ  mis une partie de leur plan Ă  exĂ©cution : encouragĂ©e par sa soeur, Claire a Ă©crit Ă  la police une lettre de dĂ©nonciation pour mettre l’amant de Madame, qu’elles appellent Monsieur, derriĂšre les barreaux. Alors qu’elles comptent poursuivre sur leur lancĂ©e et assassiner leur maĂźtresse en glissant dix cachets de GardĂ©nal dans son tilleul, Claire et Solange sont prises de panique. Remis en libertĂ© conditionnelle par le juge, Monsieur vient de les appeler et leur demande de faire savoir Ă  Madame qu’il l’attend au Bilboquet, tandis que cette derniĂšre ne tarde pas Ă  faire son entrĂ©e.

Comme souvent chez Jean Genet (Splendid’s, Haute surveillance), Les Bonnes constitue un huis clos, dont Mathieu TouzĂ©, avec un immense respect pour l’oeuvre et sans renverser la table, a dĂ©cidĂ© de pousser les feux. Sous sa houlette, la maison de Madame prend des airs de cage de verre oĂč l’enfermement et ses consĂ©quences se font clairement sentir sur ses occupantes. Bel et bien au bord de la folie, ses Claire et Solange ne sont pas victimes d’une pathologie dure, mais plutĂŽt d’un soupçon de paranoĂŻa, d’un Ă©loignement progressif de la rĂ©alitĂ© et d’un dĂ©lire qui leur permet d’élucubrer un nombre colossal d’histoires. Ses bonnes ont alors tantĂŽt l’allure de petites filles complices et apeurĂ©es, qui craindraient avant toute chose de se faire rĂ©primander, tantĂŽt celle de monstres en puissance, et en sommeil, prĂȘts Ă  bondir sur la premiĂšre cible venue et Ă  tout rĂ©duire en cendres – « AprĂšs, j’aurais mis le feu », s’emporte d’ailleurs Solange. Machiavel Ă  leur Ă©chelle, elles paraissent Ă©touffer dans leur prison dorĂ©e, oĂč elles sont pieds et poings liĂ©s, oĂč leurs moindres faits et gestes sont Ă©piĂ©s – « Je vois une foule de traces que je ne pourrai jamais effacer. Et elle, elle se promĂšne au milieu de cela qu’elle apprivoise », s’alarme Claire Ă  propos du retour de sa maĂźtresse –, et sous cette chape de plomb sociale oĂč le regard et l’attitude de Madame les cloĂźtrent, et dont elles tentent de s’extirper grĂące Ă  leurs pensĂ©es macabres.

Si la mise en scĂšne de Mathieu TouzĂ© souffre d’une entrĂ©e en matiĂšre et d’un intermĂšde musical, prĂ©lude Ă  l’entrĂ©e de Madame, qui mĂ©riteraient, Ă  tout le moins, d’ĂȘtre resserrĂ©s, ce parti-pris est servi par deux comĂ©diennes, Elizabeth Mazev et StĂ©phanie Pasquet, qui confĂšrent aux bonnes leurs multiples facettes. L’une comme l’autre, et chacune Ă  leur endroit, elles manient les nuances et les variations imposĂ©es par Genet et rĂ©vĂšlent cette fluiditĂ© comportementale qui rend Claire et Solange si insaisissables, jusqu’à conduire Ă  l’épuisement de leur propre catharsis théùtrale. Surtout, ce pas de deux profite de la prĂ©sence de Yuming Hey, exquis, diabolique et magnĂ©tique dans la peau de Madame. PerchĂ© sur des talons aiguilles, fardĂ© jusqu’aux ongles, dĂ©bordant de bijoux, le comĂ©dien s’en donne Ă  coeur joie et prend un plaisir visible Ă  incarner ce rĂŽle Ă  qui il donne tout son relief. Devenue une crĂ©ature archĂ©typale, sa Madame adopte un comportement Ă  ce point excessif qu’il devient permis de douter de son existence. Et si, en dĂ©finitive, la maĂźtresse n’était que la projection imaginĂ©e par ses deux servantes, prises dans le jeu du théùtre ou perdues dans leur folie ? Les paris sont ouverts.

Vincent Bouquet – www.sceneweb.fr

Les Bonnes
de Jean Genet
Mise en scÚne Mathieu Touzé
Avec Yuming Hey, Elizabeth Mazev, Stéphanie Pasquet, Thomas Dutay
Eclairagiste Renaud Lagier
Scénographie, chorégraphie et costumes Mathieu Touzé
RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral Jean-Marc L’Hostis
Régie Stéphane Fritsch
Assistante à la mise en scÚne HélÚne Thil

Production Collectif RĂȘve Concret
Coproduction Théùtre 14 ; Théùtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN ; Théùtre national de Bordeaux en Aquitaine ; Théùtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine ; CDN de Normandie-Rouen
Avec le soutien de la ComĂ©die-Française pour le prĂȘt des costumes
Action financĂ©e par la RĂ©gion Île-de-France

Durée : 1h35

Vu en février 2024 au Théùtre 14, Paris

Théùtre 14, Paris
du 6 au 24 mai 2025

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« La FlĂ»te enchantĂ©e », Mozart Ă  la fĂȘte foraine

Mathieu Bauer met en scÚne La Flûte enchantée de Mozart

Photo Laurent Guizard

Mathieu Bauer signe sa deuxiĂšme mise en scĂšne lyrique avec une transposition rĂ©jouissante de La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart donnĂ©e Ă  l’OpĂ©ra de Rennes, puis en tournĂ©e Ă  Nantes et Angers.

Chacune des lettres qui composent le titre de l’ultime opĂ©ra de Mozart, Die Zauberflöte, prenant la forme d’une demi-lune accrocheuse, clignote et scintille sur la roue gĂ©ante Ă©rigĂ©e en fond de scĂšne. Devant, posĂ© sur un plateau qui tourne Ă  l’huile de coude comme un carrousel d’antan, le dĂ©cor d’une fĂȘte foraine affiche des couleurs aussi sucrĂ©es qu’acidulĂ©es. Ce cadre original et dĂ©licieusement croquĂ© se teinte Ă  la fois d’effervescence joyeuse et de douce mĂ©lancolie. Il grise et fait chavirer les personnages mozartiens, jeunes amoureux transis Ă  la dĂ©couverte d’eux-mĂȘmes, ou prĂȘtres sortis de leur temple sacrĂ©. Au milieu d’attractions aussi typiques et pittoresques qu’un train fantĂŽme et un chamboule-tout, les trois dames d’honneur paraissent en drĂŽles de pin-ups dans une vitrine de manĂšge, et les trois enfants en gavroches lunaires munis de ballons Ă  fils gonflĂ©s Ă  l’hĂ©lium. Pour triompher des Ă©preuves initiatiques du feu et de l’eau, Tamino et Pamina s’engouffrent dans la bouche bĂ©ante d’une immense tĂȘte de mort aux narines fumantes et aux yeux rouges exorbitĂ©s. Mais la gaietĂ© et la gourmandise l’emportent autour d’une baraque, qui n’est pas Ă  frites, mais plutĂŽt Ă  bonbons et confiseries, oĂč Sarastro n’est pas en reste pour prĂ©parer les pommes d’amour.

De La FlĂ»te enchantĂ©e, Mathieu Bauer propose une transposition rĂ©ussie qui renoue avec l’essence Ă©minemment populaire et divertissante de l’Ɠuvre. Sa mise en scĂšne cĂ©lĂšbre aussi cette part d’enfance, de naĂŻvetĂ©, qui lui est nĂ©cessairement liĂ©e. Et si sa portĂ©e mĂ©taphysique n’est pas vraiment la plus exploitĂ©e, peu importe, d’autres versions plus intellectualisantes s’en sont dĂ©jĂ  chargĂ©es, et rares sont les reprĂ©sentations de La FlĂ»te Ă  rassembler toutes ses dimensions aussi riches que fĂ©condes. Le spectacle prĂ©sentĂ© ici est souriant et vivifiant, Ă  l’image du duo Mann und Weib allĂšgrement chantĂ© par ses interprĂštes sur des balançoires. Il multiplie les trouvailles simples et amusantes, comme celle de faire apparaĂźtre l’attribut magique qu’est la flĂ»te, un simple pipeau en plastique, en la pĂȘchant Ă  la ligne dans la fosse.

Fosse dans laquelle le chef Nicolas Ellis conduit l’Orchestre National de Bretagne – dont il vient de prendre la direction musicale – avec une fraĂźcheur pĂȘchue et juvĂ©nile qui l’emporte sur quelques dĂ©fauts de nettetĂ©. Aux cĂŽtĂ©s du ChƓur de chambre MĂ©lisme(s), de jeunes chanteurs tiennent dans l’ensemble remarquablement leurs rĂŽles. On peut regretter un Tamino Ă  l’émission un peu raide et dotĂ© de moyens solides, mais un tantinet forcĂ©s. À ce Prince lĂ©gĂšrement policĂ©, campĂ© par Maximilian Mayer, s’oppose le Papageno gouleyant et absolument dĂ©chaĂźnĂ© de Damien Pass. De l’oiseleur, l’artiste fait un sĂ©ducteur Ă©chevelĂ©, et brĂ»le les planches avec un naturel et une assurance aussi bien dans le jeu que dans le chant, jusqu’à l’accomplissement d’un numĂ©ro de music-hall final plein d’humour et de complicitĂ© avec la Papagena d’Amandine Ammirati, piquante de sensualitĂ©. Elsa Benoit est une Pamina Ă©mouvante, qui fait particuliĂšrement admirer la beautĂ© de sa voix et de son style dans son air Ach, ich fĂŒhl’s. Lila Dufy, qui remplace pour quelques dates Florie Valiquette, annoncĂ©e souffrante, se pare d’une voix souple et lĂ©gĂšre, et d’un costume de western rĂ©tro, pour incarner une Reine de la Nuit anti-paroxystique, sans excĂšs de dĂ©monstration, et finement musicale. Les forces de la Nuit s’évanouissent devant le triomphant Sarastro de NathanaĂ«l Tavernier, dont le grave ample est aussi lumineux que son costume jaune constellĂ©, digne du parfait bonimenteur de foire qu’il est.

Christophe Candoni – www.sceneweb.fr

La Flûte enchantée
de Mozart
Direction musicale Nicolas Ellis
Mise en scĂšne Mathieu Bauer
Avec Maximilian Mayer, Elsa Benoit, Damien Pass, Amandine Ammirati, NathanaĂ«l Tavernier, BenoĂźt Rameau, Florie Valiquette en alternance avec Lila Dufy, Élodie Hache, Pauline Sikirdji, Laura Jarrell, Thomas Coisnon, Paco Garcia, l’Orchestre National de Bretagne, le ChƓur de chambre MĂ©lisme(s) (direction Gildas Pungier), la MaĂźtrise de Bretagne (direction Maud Hamon-Loisance)
Scénographie et costumes Chantal de la Coste-MesseliÚre
LumiĂšres William Lambert
Vidéo Florent Fouquet
Assistant mise en scĂšne Gregory Voillemet
Assistante préparation Anne Soissons
Fabrication des dĂ©cors et costumes Ateliers de l’OpĂ©ra de Rennes

Coproduction Opéra de Rennes, Angers Nantes Opéra
Avec le soutien de la Fondation Orange

Durée : 3h15 (entracte compris)

Opéra de Rennes
du 7 au 15 mai 2025

Théùtre Graslin, Nantes
du 24 mai au 1er juin

Grand Théùtre, Angers
les 16 et 18 juin

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Texte adopté n° 105 - Proposition de loi, adoptée, par l'Assemblée nationale aprÚs engagement de la procédure accélérée, visant à renforcer le parcours inclusif des enfants à besoins éducatifs particuliers

Texte adopté n° 105 - Proposition de loi, adoptée, par l'Assemblée nationale aprÚs engagement de la procédure accélérée, visant à renforcer le parcours inclusif des enfants à besoins éducatifs particuliers
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"Larzac !" Un cri de ralliement autour d'une utopie qui vit et fait vivre toute une communauté sous des lois différentes

Il serait vain de vouloir rĂ©sumer, raconter, ici, la trame et les personnages qui font vivre ce spectacle. Une page ne suffirait pas Ă  en contenir une infime partie qui, donnĂ©e ainsi hors de son contexte, hors de sa forme, hors de l'univers et de l'histoire dont elle dĂ©pend, serait incomprĂ©hensible. Un univers parfaitement concret, historique avec un grand H mĂȘme. Le Larzac. Un bout de terre au sud du Massif central, un haut-plateau peuplĂ© seulement de paysans et d'une base militaire.
L'histoire commence bien avant nos jours, bien avant ce qui va nous ĂȘtre dĂ©voilĂ© dans le spectacle. Elle dĂ©bute en 1902, lorsque l'État français crĂ©e un camp militaire dans le Larzac-nord (au sud de Millau). Elle se poursuit en 1971 lorsque l'État annonce le projet d'extension de la base militaire (une superficie multipliĂ©e par six). Six mois plus tard, 103 paysans touchĂ©s par les expulsions publient le "serment des 103". Ils y annoncent leur intention de ne pas quitter leurs terres. Un appel qui dĂ©clenchera un mouvement de dĂ©sobĂ©issance civile parmi la population française, surtout des jeunes, qui mobilisera prĂšs de 100 000 personnes durant la dĂ©cennie qui suivit. Une mobilisation qui repoussera le projet jusqu'en 1981, date Ă  laquelle François Mitterrand y mit fin.

Voici donc le contexte de "Larzac !". Un contexte qui va engendrer la crĂ©ation d'un collectif original, sans doute unique au monde, qui a inventĂ© et continue d'inventer une nouvelle organisation de la vie paysanne. C'est de cela dont il est question dans le spectacle de Philippe Durand : l'histoire de ce collectif qui a arrachĂ© son existence Ă  l'État français par une volontĂ© farouche et dĂ©terminĂ©e de garder la main sur l'avenir et prĂ©server un territoire.

Le premier acte fut de nĂ©gocier avec l'État un bail emphytĂ©otique avec la SociĂ©tĂ© Civile des Terres du Larzac (la SCTL, dĂ©tentrice du bail jusqu'en 2085). C'est sous cette forme, la SCTL, que vont ĂȘtre créées ces nouvelles organisations sociales, paysannes qui perdurent aujourd'hui, et mĂȘme s'agrandissent et prospĂšrent. Philippe Durand s'est longuement rendu sur le plateau du Larzac, il y a rencontrĂ© des dizaines d'habitants qui font partie de ce projet. Certains y vivent depuis quarante ans, ils ont participĂ© Ă  l'invention de la SCTL et de sa philosophie communautaire. Ce sont ces personnages, tous incarnĂ©s avec une force narrative fascinante par Philippe Durand, qui vont nous ouvrir une fenĂȘtre sur leur maniĂšre de vivre.

Oui, il y a un souffle d'utopie dans les vies de ces personnages. Un ordre différent rÚgne. Des rÚgles qui paraissent bizarres, étranges, presque impossibles et qui pourtant sont la source d'une réelle sécurité, d'une réelle implication dans les rÚgles communes. Ici, personne n'est propriétaire, ni de sa maison, ni de ses terres. Pas de spéculation. Lorsque l'un d'entre eux part à la retraite, il laisse sa ferme au suivant, (sans contrepartie sinon une valeur d'usage) un suivant choisi par le conseil de gérance sur audition, car il s'agit d'un véritable choix de vie. Bref, l'organisation du territoire n'est pas juste un assemblage de rÚgles différentes des rÚgles usuelles dans le reste du pays, mais d'un esprit d'implication dans le travail et de partage de l'outil de travail différent.

En un peu moins d'une heure trente, Philippe Durand campe plusieurs dizaines de ces habitants des hauts-plateaux du Larzac. Des tĂ©moignages, tous, particuliers, personnels, emprunts de gouaille, d'accents forts comme ceux de l'Aveyron, de points de vue diffĂ©rents. VoilĂ  la force et l'honnĂȘtetĂ© que dĂ©veloppe l'auteur-comĂ©dien dans cet exercice. Rien de manichĂ©en. Son texte (Ă©ditĂ© chez Libertalia) se veut autant chair qu'esprit, il recĂšle un langage rugueux et poĂ©tique qui donne, avec son interprĂ©tation, une vibrante incarnation de chacun de ces personnages.

Ce que réalise là Philippe Durand est du pur miel, du souffle chaud, de l'abondance intelligente, du sensible, du vrai, et une tonne et demie de connaissances révélées à la plupart d'entre nous. On y apprend, on y goûte les accents, on y savoure les émotions sensibles, on y aime tous ces personnages qui prÎnent l'intelligence collective plus que l'individuelle, et cela fait du bien.

Il n'en est pas Ă  son coup d'essai, Philippe Durand. Il y a quelques annĂ©es, il avait dĂ©jĂ  créé un spectacle Ă  partir d'Ă©lĂ©ments recueillis dans une autre sphĂšre de nos sociĂ©tĂ©s, l'industrie. Cela s'appelait 1336 (Parole de FRALIB). DĂ©jĂ  une expĂ©rience d'autogestion qui, cette fois, avait opposĂ© les ouvriers d'une usine de fabrique de ThĂ© ÉlĂ©phant Ă  la direction du groupe (UNILEVER), et la victoire du collectif (une reprise de l'outil de production qui continue encore sous l'excellente marque de thĂ© et d'infusion 1336 – le nombre de jours de grĂšves
).
◙ Bruno Fougniùs

Vu au Théùtre des Halles dans le cadre d'Avignon Off 2024.

"Larzac !"
Texte : Philippe Durand.
Mise en scĂšne : Philippe Durand.
Interprétation : Philippe Durand.
À partir de 13 ans.
Production Cie Treize-Trente-Six.
Durée : 1 h 25.

21 et 22 mai 2025.
Mercredi et jeudi Ă  20 h.
Théùtre Jean Vilar, Virty-sur-Seine (94), 01 55 53 10 60.
Courriel : contact@theatrejeanvilar.com
>> theatrejeanvilar.com

Dans le cadre de "Commune Utopie" du 17 au 25 mai 2025.
Un temps fort prĂ©sentĂ© par la Constellation (Compagnie Les Filles de Simone et 5 théùtres du Val de Marne : le Théùtre Chevilly Larue, l’ECAM, le Théùtre Jean Vilar, le Centre des bords de Marne et le Théùtre Antoine Watteau).
>> Infos Commune Utopie

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ReDisco : le projet de la FELIN

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Par :PAM

La FELIN a sorti ce jour un nouveau site internet dédié à leur projet ReDisco permettant de collecter des CD & vinyles en vue de leur offrir une seconde vie.

DĂšs le 2 juin et jusqu'au 3 juillet 2025, toute entitĂ© – labels, distributeurs, espaces culturels, professionnels du secteur – souhaitant recycler ses disques (CDs et vinyles, hors merchandising et K7) pourra participer Ă  la 4Ăšme collecte.

Infos+

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Le dispositif "PIM+"

✇PAM
Par :PAM

PIM + est un programme interdépartemental d'accompagnement de projets de musiques actuelles de la région PACA.

La Capsule (04), La School (06), la Gare de Coustellet (84) et L'AGESCA PIM (13) unissent leurs forces et leurs savoirs faire pour proposer un accompagnement complet à des artistes émergents du territoire durant une année.

Cette année 6 projets seront accompagnés : GRAAL (04), le collectif la Marmite (04), Le minuscule trio (84), Fire Club (84), Nude (06), et More Amour (06).

PĂŽle Info Musique

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Ici Jazz Fest : la programmation complĂšte est sortie !

✇PAM
Par :PAM

Rock'Spell vous propose un moment hors du temps rempli de joie et d'Ă©nergie. Le partage et l'esprit de famille fait battre ce chƓur de 40 choristes dirigĂ© par Capucine Trotobas.

Sur une mĂȘme pulsation, les voix s'entremĂȘlent Ă  travers un rĂ©pertoire mĂ©langeant la puissance du gospel et la force des musiques actuelles pop-rock.

Martin Mey et Cy seront invités spécialement pour cet événement unique, entourés des choristes ils vous feront plonger leur univers artistique sous une forme innovante.

Le dimanche 18 mai Ă  19h Ă  l'Espace Julien.

Billetterie

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Auteurs pour la scĂšne : aspects juridiques et trajectoires professionnelles

Quels parcours, quelles trajectoires pour les auteurs et autrices qui Ă©crivent et crĂ©ent des oeuvres pour la scĂšne ? Souvent Ă  cheval entre plusieurs formes d’activitĂ©, jonglant avec les statuts, leur rĂŽle dans la production de spectacles est parfois invisibilisĂ©.
Comment distinguer les principes de cumul et de rĂ©partition entre revenus d’auteur et intermittence ? Comment s’y retrouver en termes de statut et de dĂ©clarations ? Quelles ressources, quels rĂ©seaux mobiliser dans leurs trajectoires ? Comment repĂ©rer les aides ?
Sélection de ressources pour appréhender les trajectoires professionnelles des auteurs et autrices et les différents aspects juridiques de ce métier.

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Dispositifs de soutien aux auteurs pour la scùne et l’espace public

Ce rĂ©pertoire a vocation Ă  rĂ©pertorier les aides spĂ©cifiques aux auteurs du spectacle vivant : Ă©critures dramatiques, Ă©critures pour le cirque ou pour l’espace public

D’autres dispositifs, concernant les artistes-auteurs de façon plus large, peuvent ĂȘtre mobilisĂ©s mais ne figurent pas dans ce rĂ©pertoire.

Son propos est d’aider les auteurs et autrices de la scĂšne Ă  travers un panorama des ressources, aides et soutiens portĂ©s par diffĂ©rents acteurs en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, ainsi que de recenser quelques dispositifs, lieux ou comitĂ©s de lecture structurants hors rĂ©gion, sans chercher l’exhaustivitĂ© sur le plan national.

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Grand ReporTERRE : Open mic pirate avec Alice Vannier, Sacha Ribeiro et Antoine Chao

C’était pas gagnĂ© tant le didactisme auraient pu les noyer. Mais les comĂ©diens Alice Vannier et Sacha Ribeiro, en s’alliant au journaliste Antoine Chao pour consacrer le 11e Ă©pisode de Grand ReporTERRE Ă  une radio pirate, berceau des luttes actuelles, livrent un vrai spectacle, hautement politique et matiĂšre de théùtre Ă©tonnante.

Le contrat de la sĂ©rie Grand ReporTERRE mise en place par Éric MassĂ© et AngĂ©lique Clairand dĂšs leur arrivĂ©e Ă  la tĂȘte du théùtre lyonnais du Point du Jour en 2019 est simple et basique : une semaine de rĂ©pĂ©tition entre un journaliste et un ou des artistes sur un sujet qu’ils choisissent ensemble pour aboutir Ă  une sorte de performance entre théùtre et documentaire. One shot pour rester lĂ -haut sur la colline qui prie de Lyon, certains Ă©pisodes ont depuis trouvĂ© un Ă©cho au-delĂ  comme le 5e Ă©pisode, Comment sĂ©parer l’homme de l’artiste ? d’Étienne GaudillĂšre et Giulia FoĂŻs qui a beaucoup tournĂ©.

Ce sera le cas aussi pour ce n°11 qui commence doucement par ce prĂ©ambule contextuel des rĂšgles resserrĂ©es de ce jeu. Raconter la fabrique de ce qui dĂ©roule au plateau va mĂȘme s’avĂ©rer ĂȘtre la grande force de ce spectacle si proche de ce que Sacha Ribeiro et Alice Vannier ont toujours fait jusque-lĂ . Nous voilĂ  donc dans le studio de Radio lapin, au logo calquĂ© sur celui de France Inter. La lampe vigie rouge s’allume au sommet d’un piquet qui permet d’émettre en pirate sur une frĂ©quence empruntĂ©e, le 107.8

Objectif : faire l’histoire des vaincus ou des luttes (c’est selon chacun), ce qui s’illustre dans le fait d’entendre l’histoire du point de vue de ces animaux Ă  grandes oreilles car tant qu’ils ne s’expriment pas, « leur histoire est racontĂ©e par les chasseurs » rappelle le trio citant l’historien amĂ©ricain Howard Zinn citĂ© lui-mĂȘme par Daniel Mermet dans LĂ -bas si j’y suis.

Vous y ĂȘtes ? En fait, c’est un spectacle gigogne rĂ©solument en connivence avec les auditeurs-dĂ©tracteurs de France Inter et celles et ceux qui luttent pour le bien commun. Mais ne bascule pas dans l’entre-soi, d’une part parce qu’il s’agit de la premiĂšre radio de France, ici largement brocardĂ©e, et de mouvements (Extinction rĂ©bellion, SoulĂšvements de la terre
) qui mobilisent des milliers de citoyens et citoyennes sur le territoire français. Le spectre est donc large et l’empilement des exemples bĂątit une Ă©difiante photographie de la situation actuelle des endroits idĂ©ologiques et gĂ©ographiques de combats.

Dans son rĂŽle de journaliste et activiste, Antoine Chao rappelle l’histoire de ces radios pirate dans l’aprĂšs 68 (radio klaxon, radio Ă©vasion, radio debout, radio verte Fessenheim
 ou Ă  Bologne radio Alice), sa prĂ©sence dans les ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de Sivens, Ă  Sainte-Soline et auprĂšs des Gilets jaunes ou le piratage d’Inter en 2022 Ă  l’annonce des rĂ©sultats du 1er tour des Ă©lections prĂ©sidentielles depuis la butte de Belleville
 oĂč il vit ! En Ă©tait-il Ă  l’origine ou pas ? Blague ? Manifeste ultra politique ? C’est tout cela Ă  la fois Ă  l’image de cette crĂ©ation qui alterne entre grands faits historiques et un humour irrĂ©sistible tant la mĂ©canique de jeu entre Alice Vannier et Sacha Ribeiro qui ont co-fondĂ© la compagnie Courir Ă  la catastrophe Ă  leur sortie de l’ENSATT en 2018, est fluide.

Ça joue ĂŽ combien ! Et notamment dans ces phases mĂ©ta dont ils Ă©maillent leurs crĂ©ations : nous faire entrer dans la fabrique du spectacle (ici ce sont des discussions chez les unes et les autres attablĂ©s dans leur mini appart). Pour dire ainsi ce qu’ils ne pourraient pas dire car on ne peut Ă©voquer tous les malheurs du monde sur scĂšne. Et de fait c’est fait dans un numĂ©ro de duettiste irrĂ©sistible. Et infiniment militant.
Mais ce 11e Grand ReporTERRE n’est pas un tract. C’est aussi une analyse du langage et de la dialectique politique et mĂ©diatique, cette bataille culturelle que mĂšne dĂ©sormais l’extrĂȘme-droite en s’accaparant Gramsci (!) et Jeanne d’Arc (« cette gauchiste, butch, lesbienne
 ») ici rĂ©habilitĂ©e avec quelques accessoires soigneusement choisis (faire du théùtre toujours, pas juste un discours).

GrimĂ© en Gramsci et en lapin, entre citations de Daniel BensaĂŻd et chanson de Chantal Goya au ukulĂ©lĂ©, entrecoupĂ© d’extraits sonores de faits d’actualitĂ©s plus ou moins rĂ©centes, le trio sait aussi laisser la place Ă  un tĂ©moignage en direct chaque soir renouvelĂ© d’un ou une militante d’un mouvement local comme le fait Antoine Chao dans son travail radiophonique habituel. Ce soir-lĂ , il est question des PFAS et des polluants Ă©ternels rejetĂ©s par la vallĂ©e de la chimie au sud de Lyon.

Ajuster la focale sur les maux du monde, penser et jouer le plus sĂ©rieusement possible jusqu’à provoquer le rire. L’assemblage fonctionne Ă  plein et ce nouvel opus de «Grand ReporTERRE dĂ©passe brillamment le cadre de son format rĂ©duit.

Nadja Pobel – www.sceneweb.fr

Conception et mise en piĂšce de l’actualitĂ© Alice Vannier et Sacha Ribeiro
Avec le journaliste Antoine Chao
Avec Antoine Chao, Sacha Ribeiro et Alice Vannier
Collaboration artistique Angélique Clairand
Scénographie Benjamin Hautin
Régie générale et son Marine Iger
Régie lumiÚre Quentin Chambeaud
Collaboration technique Thierry PertiĂšre et Christophe Reboul
Production Théùtre du Point du Jour, Lyon

Durée 1h30

Théùtre du Point du Jour, Lyon
les 5 et 6 mai 2025

Festival Contre-courant, CCAS La Barthelasse, Avignon
le 16 juillet

Théùtre des Célestins, Lyon
du 3 au 4 novembre

Théùtre de la Cité Internationale, Paris
du 10 au 14 novembre

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Baby Sharon et Oscar Emch au Makeda

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Par :PAM

Oscar Emch

Oscar Emch, artiste, chanteur et producteur (Luidji, Prince Waly), est un amoureux de R&B et de chanson française. NĂ© Ă  Toulouse dans un milieu peu musical, il dĂ©couvre la guitare Ă  13 ans, influencĂ© par Jimi Hendrix et Django Reinhardt, avant d'Ă©tudier la musicologie et d'intĂ©grer les Conservatoires de Jazz et de Musiques Actuelles. En 2012, la dĂ©couverte de Flying Lotus le pousse Ă  apprendre la production et Ă  devenir multi-instrumentiste. Il se lance dans le chant et sort en 2019 son premier single Haut-Parleur avec Bolides. Sa collaboration avec EnchantĂ©e Julia et Luidji l'impose peu Ă  peu sur la scĂšne R&B francophone, avec la sortie de son premier EP Portrait CrachĂ© en 2020, suivi de Respire (Bye Bye) en 2022. À travers une voix suave et intense, Oscar Emch explore des thĂšmes comme l'enfance et l'amour, affirmant un groove unique (Mumu, Ma Voix) et s'imposant comme un artiste incontournable de la scĂšne R&B et pop française.

Baby Sharon

(Lauréate du Quart2Tour 2025)

Baby Sharon allie force et douceur grĂące Ă  sa voix soul, tout en intĂ©grant des influences jazz, house et reggaeton. Que ce soit en art graphique, en vidĂ©o ou dans ses textes, l'objectif de l'artiste est clair : nous faire ressentir les Ă©motions les plus universelles, portĂ©es par une nostalgie touchante et sincĂšre. Elle a grandi en Ă©coutant sa mĂšre lui chantonner « Je serais lĂ  » de Teri MoĂŻse. Aujourd'hui, elle puise ses inspirations chez des figures comme Lauryn Hill, Amy Winehouse, Yseult ou encore Novembre Ultra. Ses titres reflĂštent cette volontĂ© de nous faire voyager. Ils s'incarnent comme un Ă©tendard d'espoir, oĂč les rĂȘves auxquels on a tant cru se chantent, devenant des inspirations assumĂ©es, prĂȘtes Ă  devenir rĂ©alitĂ©.

Billetterie

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AMI | Formations à destination des professionnel·le·s du secteur de la culture et des artistes

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Par :PAM

La Plateforme Dynamo de l'AMI est un dispositif dédié à l'accompagnement des entrepreneur·euse·s culturel·le·s, des professionnel·le·s du secteur de la culture et des artistes. Un ensemble de formations sont accessibles à la carte en dehors des parcours complets d'accompagnement proposés au sein de la couveuse CADO.

Prochaines formations :

  • 15 mai 2025 : DĂ©finir sa stratĂ©gie de communication : du positionnement Ă©ditorial Ă  l'animation de communautĂ©s
  • 12 juin 2025 : IntĂ©grer les enjeux de la RSE au sein de son projet culturel
  • 27 mai et 5 juin 2025 : S'approprier des outils de gestion financiĂšre et de comptabilitĂ©
  • 20 mai 2025 : Sensibilisation aux inĂ©galitĂ©s de genres et lutte contre les VHSS
  • 20 mai 2025 : Lutter contre les VHSS au sein de son entreprise culturelle
  • 21 mai 2025 : Mettre en place un dispositif contre les VHSS en milieu festif
  • 21 mai 2025 : Rendre son Ă©vĂ©nement bienveillant et inclusif

Infos+

Inscriptions

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Prix des Musiques d'Ici : Appel Ă  candidatures

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Par :PAM

Le Prix des Musiques d'ICI concerne à la fois des artistes issus des diasporas, et des artistes français travaillant sur les répertoires musicaux des diasporas qu'ils cÎtoient.

Son objectif : mettre en valeur le dynamisme de réseaux culturels qui échappent aux radars des circuits habituels.

En soutenant l'émergence d'artistes afin de lutter contre certaines formes d'exclusion, le Prix des Musiques d'ICI propose une action concrÚte qui montre la richesse des musiques de France, dans la diversité de leurs origines.

Accompagnement professionnel et artistique sur mesure – Temps de rĂ©sidence – Soutien Ă  la promotion – Appui Ă  la diffusion, etc.
Le Prix des Musiques d'ICI fait partie de Transversales, les 7 dispositifs d'accompagnement d'artistes soutenus par le MinistĂšre de la Cultures et le Centre national de la Musique.

Ce dispositif est soutenu par le ministùre de la Culture et de la Communication (DGCA), le Centre National de la Musique (CNM), la SACEM, l'Institut français, la FAMDT, le Collectif Musiques & Danses du Monde en Île-de-France et Zone Franche.

Candidatures du 29 avril au 20 mai 2025

infos+

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DRAC | Appel à projets Culture et Santé

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Par :PAM

Le ministÚre de la Culture et le ministÚre de la Santé mÚnent depuis plus de vingt ans une politique commune d'accÚs à la culture pour tous les publics en milieu hospitalier et médico-social. Cette politique interministérielle contribue à rapprocher la culture des citoyens et à développer le partage d'expériences entre les acteurs.

Elle vise l'ensemble de la communauté de soin : personnes hospitalisées, personnes ùgées, familles, professionnels de la santé et du médico-social.

En 2025, la Direction RĂ©gionale des Affaires Culturelles, l'Agence rĂ©gionale de santĂ© et la RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur dĂ©clinent le programme Culture et SantĂ© avec l'objectif de soutenir la mise en Ɠuvre de rĂ©sidences favorisant les dĂ©marches artistiques et culturelles participatives conduites par des artistes professionnels.

Dossiers à déposer avant le 16 juin 2025 à 23h59.

infos+

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La programmation de la Scala Provence pour le Festival d’Avignon Off 2025

La Scala Provence prĂ©sentera 13 spectacles dans le Off 2025, du 5 au 27 juillet, avec en tĂȘte d’affiche Philippe Torreton dans La Folle JournĂ©e ou Le Mariage de Figaro dans une mise en scĂšne de Lena BrĂ©ban.

Pour la premiĂšre fois Ă  Avignon :
Ouverture en fanfare et en avant-premiĂšre du Mariage de Figaro avec Philippe Torreton dans le rĂŽle-titre, mise en scĂšne par LĂ©na BrĂ©ban, metteuse en scĂšne flamboyante de Comme il vous plaira, spectacle aurĂ©olĂ© de 4 MoliĂšres en 2022.

Pour la premiĂšre fois aussi,
Face aux murs de Damien Droin, un spectacle de nouveau cirque, plĂ©biscitĂ© par la presse et le public lors de sa crĂ©ation Ă  la Scala Paris en mars 2025.

Pour la premiĂšre fois encore,
Yongoyely, le nouveau spectacle de Circus Baobab, en rĂ©sidence depuis 3 ans dans nos murs. AprĂšs YĂ© ! (l’eau), cette crĂ©ation a conquis le public parisien de la Scala avant d’arriver cet Ă©tĂ© chez nous.

Pour la premiĂšre fois toujours,
nous accueillerons conjointement avec le festival In, la prestigieuse ComĂ©die-Française : alors que nos murs vibreront au rythme des Serge, l’inĂ©narrable spectacle-hommage au regrettĂ© Gainsbourg, dans la Cour d’honneur, on cĂ©lĂ©brera le grand retour de Paul Claudel et de son Soulier de satin.

Et pour la premiĂšre fois enfin,

Ariane Ascaride sera TouchĂ©e par les fĂ©es dans une « ultima verba » bouleversante et vitaminĂ©e. HervĂ© Pierre et Clotilde Mollet nous livreront comme un cadeau Nous sommes vivants, un texte inĂ©dit de Clotilde elle-mĂȘme.

Robin Ormond, mettra en scĂšne deux acteurs magnifiques, Marilyne Fontaine et Assane Timbo, dans Peu importe, un texte virtuose sur le couple de Marius von Mayenburg, dramaturge allemand consubstantiel Ă  l’histoire contemporaine de la Schaubühne de Berlin.

LeĂŻla Slimani dĂ©florera par la voix d’Anne-Élodie Sorlin sur nos plateaux l’adaptation de son premier roman, le sulfureux Dans le jardin de l’ogre.

Samuel Churin et CĂ©line Roux nous feront vivre le grand amour Ă©pistolaire et cachĂ© d’Anne Pingeot avec François Mitterrand, entre gravitĂ© et lĂ©gĂšretĂ©, humour et emportements sans jamais forcer le trait.

Xavier Guelfi, jeune artiste incontestablement douĂ©, prĂ©sentera pour la premiĂšre fois Ă  Avignon Brasser de l’air et s’envoler, son spectacle qui « veut sauver le monde ».

Elsa Adroguer nous fera vivre les 37 Heures les plus dĂ©rangeantes de sa vie de jeune femme tandis que Bruno Abraham-Kremer rendra un hommage poignant Ă  son pĂšre dans Parle, envole-toi !

Et puis, comme on ne se passe pas de danse Ă  la Scala, nous vous donnons rendez-vous pour voir Edouard Hue dans son magnifique Dive et Le PrĂ©lude majeur de Kader Attou. L’humour sera Ă©galement de la fĂȘte avec de belles surprises qui nous feront perdre notre sĂ©rieux.

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Quel est le montant des baisses budgétaires pour vos projets culturels ?

Les rĂ©centes annonces de baisse des moyens dĂ©diĂ©s Ă  la culture provenant de l’État et des collectivitĂ©s territoriales plongent notre secteur dans une situation d’incertitudes budgĂ©taires et d’inquiĂ©tude pour la pĂ©rennitĂ© des actions et le maintien des emplois. Dans ce contexte, et dans le cadre de sa mission d’observation de l’emploi dans le secteur culturel [
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[COMMUNIQUÉ] Des alternatives aux rĂ©seaux sociaux conventionnels

Communiqué commun à la Fracama et ses adhérent·es

L’idĂ©e

En rĂ©ponse Ă  la montĂ©e du fascisme et Ă  l’instrumentalisation des rĂ©seaux sociaux du groupe Meta comme arme de propagande d’idĂ©es violentes (misogynie, transphobie, fascisme), la Fracama et ses adhĂ©rent·es vous invitent Ă  les retrouver sur des rĂ©seaux sociaux alternatifs.

Nous avons conscience que nous ne pourrons pas nous passer de ces rĂ©seaux du jour au lendemain pour faire connaĂźtre nos projets au plus grand nombre, nĂ©anmoins, nous voulons proposer de nouveaux canaux de communication Ă  celleux qui partagent ce malaise rĂ©cent et recherchent des espaces plus sĂ©curisĂ©s et respectueux des droits humains.

Nous portons donc ce message ensemble afin de vous proposer de nous rejoindre, si vous le désirez, sur les réseaux Mastodon et Pixelfed.

Pourquoi Mastodon et Pixelfed ?

Mastodon et Pixelfed sont des alternatives à Facebook, Instagram ou encore X (que la Fracama a quitté en décembre dernier ainsi que certaines structures de la fédération).

Ces rĂ©seaux dits alternatifs sont basĂ©s en Europe, codĂ©s de maniĂšre libre et accessible (Open Source), ils sont indĂ©pendants, modĂ©rĂ©s de maniĂšre Ă©quitable et n’utilisent pas de publicitĂ©s invasives. Ils ne peuvent ainsi pas ĂȘtre manipulĂ©s par des individus qui imposeront leurs volontĂ©s unilatĂ©ralement sans respecter les droits humains.

Pourquoi nous nous emparons du sujet ?

Pourquoi l’endroit oĂč j’écoute, fais, vis la musique devrait avoir un mot Ă  dire sur l’actualitĂ© de Meta, la politique ou encore les canaux de communication communĂ©ment utilisĂ©s ?

Parce que nos structures sont par essence porteuses de dĂ©couverte, de partage, de crĂ©ation, de rencontre et d’ouverture Ă  l’autre. Nos espaces et nos Ă©vĂ©nements se veulent sĂ©curisĂ©s, inclusifs, Ă©quitables, accessibles, libres, oĂč peuvent s’exprimer pleinement les droits culturels.

Les rĂ©centes positions de Mark Zuckerberg et de son groupe vont Ă  l’encontre de ces valeurs que nous portons et il nous semble donc naturel de commencer Ă  investir de nouveaux moyens de communication. Bien que nous continuerons d’utiliser les outils Meta, c’est en participant Ă  cette dynamique ensemble que nous pourrons peut-ĂȘtre nous en passer demain.

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« Les Linceuls Â» de David Cronenberg : et si on s’était trompĂ© de deuil ?

Le personnage principal du film de David Cronenberg, « les Linceuls Â», fait-il vraiment le deuil de sa femme ? Pyramide Distribution

Le 30 avril dernier sortait les Linceuls, le dernier film de David Cronenberg. MalgrĂ© un accueil relativement frais Ă  Cannes, celui-ci a bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis sa sortie d’une critique un peu plus positive – bien qu’encore divisĂ©e. Beaucoup ont mis l’accent sur le caractĂšre personnel du film et ont fait le lien avec un Ă©vĂ©nement terrible de la vie de Cronenberg : le dĂ©cĂšs de sa femme en 2017. Et s’ils faisaient fausse route sur son vĂ©ritable sens ?


Attention ! Cet article contient des spoilers.

Les indices nous incitant Ă  faire le lien entre le film et le drame personnel de Cronenberg sont nombreux. Tout d’abord, le pitch du film : un entrepreneur qui, ne pouvant faire son deuil, en vient Ă  inventer un linceul lui permettant de rester symboliquement dans le cercueil avec sa femme. Ensuite, Vincent Cassel est largement grimĂ© en sosie de Cronenberg et il est filmĂ© pour accentuer cet effet avec un rĂ©sultat impressionnant. Enfin, la promotion du film a nourri cette lecture, avec des interviews de Cronenberg oĂč lui-mĂȘme fait le lien entre ce film et sa vie personnelle.

La confusion entre le personnage de Karsh et Cronenberg est facile. Peut-ĂȘtre trop ? Ne nous a-t-on pas avertis, maintes fois, de ne pas surinterprĂ©ter une Ɠuvre au prisme de la vie de son crĂ©ateur ? Lacan a qualifiĂ© cette attitude de « goujaterie Â» dans son article sur Duras et Deleuze et Guatari ont formulĂ© une critique Ă©quivalente dans leur essai sur Kafka. À y regarder de plus prĂšs, nous trompons-nous de deuil ?

Une fin pas si ouverte


Le film de David Cronenberg a largement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme un rĂ©cit « ouvert Â», avec une fin laissĂ©e Ă  l’interprĂ©tation du spectateur. Pourtant, le scĂ©nario propose une lecture possible, presque discrĂštement glissĂ©e dans les dialogues : Karsh dit ĂȘtre l’assassin de l’amant de sa femme. Il l’évoque sur le ton de la plaisanterie, mais s’il disait la vĂ©ritĂ© ? Partons de cette hypothĂšse : le meurtre a eu lieu juste avant le dĂ©but du film. Ce postulat donne une cohĂ©rence nouvelle Ă  l’ensemble du rĂ©cit, en rĂ©orientant les symboles qui le parsĂšment.

Bande-annonce des Linceuls (2025).

Reprenons donc le film Ă  cette aune. Tout commence par une visite chez le dentiste, oĂč Karsh apprend que ses dents pourrissent Ă  cause du chagrin. On peut y voir une mĂ©taphore de la mort intĂ©rieure (le chagrin), mais la pourriture est aussi plus classiquement associĂ©e Ă  la culpabilitĂ©. Dans la tragĂ©die antique comme chez Shakespeare, la pourriture du corps ou du royaume signale souvent un crime non reconnu : chez Sophocle, la peste s’abat sur ThĂšbes parce qu’ƒdipe ignore son geste, chez Shakespeare, c’est l’assassinat du roi qui « pourrit Â» le Danemark.

La scĂšne du saccage du cimetiĂšre montre la volontĂ© de Karsh de ne pas prĂ©venir la police, et ce, mĂȘme lorsqu’il « dĂ©couvre Â» le cadavre de l’amant de sa femme dans sa propre tombe. Lorsqu’on lui propose d’exhumer le corps, il dit qu’on ne peut « pas sortir un corps comme ça Â». Une dĂ©claration Ă©tonnante, d’autant qu’il l’a permis pour d’autres tombes possiblement vandalisĂ©es plus tĂŽt ? Et qui, sinon lui, aurait pu donner l’ordre aux employĂ©s d’ensevelir un corps dans sa tombe ?

Un autre point mĂ©rite attention : le mĂ©decin de Becca Ă©tait aussi son premier amant. Cela a nourri la rancƓur et la mĂ©fiance de Karsh. Ce sentiment de trahison antĂ©rieur semble motiver le fait qu’il finisse par coucher avec la sƓur de sa femme – comme si la dĂ©couverte de l’infidĂ©litĂ© passĂ©e de Becca avait affranchi Karsh de son engagement envers elle. C’est, en tous cas, l’argument qu’il avance Ă  sa femme.

Cronenberg joue aussi sur un terrain plus symbolique. Si Becca a trompĂ© Karsh, de quelle sexualitĂ© s’agit-il ? Les scĂšnes de rĂȘve laissent entrevoir la difficultĂ© – ou l’impossibilitĂ© – d’une sexualitĂ© partagĂ©e entre Karsh et Becca. Ça n’est peut-ĂȘtre pas la maladie qui barre leur sexualitĂ© mais la prĂ©sence d’un autre homme : son mĂ©decin et ancien amant. Cronenberg nous dit dans Crimes of The Future, son prĂ©cĂ©dent film que « la chirurgie, c’est le nouveau sexe Â». Et si les opĂ©rations subies par Becca reprĂ©sentaient pour Karsh une forme d’union charnelle entre elle et son mĂ©decin, une sexualitĂ© dont il serait exclu ? Les amputations successives de Becca figurent alors le dĂ©litement de leur relation et le sentiment de perte qui y est associĂ©. C’est cette perte d’une relation totale dont il fait le deuil durant le film. Le saccage du cimetiĂšre et les complots chinois ne sont que des diversions pour nous emmener sur de fausses pistes.


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Une narration débutée bien avant le film

Si l’on s’en tient Ă  cette hypothĂšse narrative, on peut noter que la perte du personnage est singuliĂšre. Elle n’est pas tant celle de la mort de sa femme, que la perte d’une croyance en une fusion totale qui n’a pas existĂ©. Mais cette rĂ©vĂ©lation qui vient Ă  la fin du film n’a l’effet d’un twist narratif que si nous avons adhĂ©rĂ© au prĂ©alable Ă  l’hypothĂšse d’un deuil plus classique. Les Ă©lĂ©ments narratifs dirigeant vers cette lecture sont intĂ©ressants, mais ce qui l’est encore plus, de mon point de vue, c’est la façon dont le film a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et vendu avant sa sortie.

Le lien entre ce film et la mort de la femme de Cronenberg a Ă©tĂ© largement mis en avant. Aussi tragique que soit cette disparition, Carolyn Cronenberg n’avait pas la notoriĂ©tĂ© de son mari et cet Ă©vĂ©nement intime aurait largement pu ĂȘtre ignorĂ© du grand public. D’ailleurs, combien sont les spectateurs de The Brood Ă  savoir que le film traite de l’enlĂšvement de la fille de Cronenberg ?

En informant massivement le public du caractĂšre personnel du film, au travers des interviews et des prĂ©sentations, on l’a formatĂ© pour croire que le deuil de Karsh Ă©tait celui de Cronenberg. Une grille de lecture renforcĂ©e dĂšs le dĂ©but du film par la ressemblance frappante entre Karsh et Cronenberg.

Ainsi, la promotion du film a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans la narration, comme une prĂ©face au film, non pour informer le spectateur sur ce qu’il allait voir, mais pour l’entraĂźner sur une fausse piste et rendre le twist final d’autant plus Ă©clatant que l’on a commencĂ© Ă  le croire bien avant d’avoir vu le film.

Les Linceuls dans l’Ɠuvre de Cronenberg

En resituant le deuil de Karsh, on se rend compte que les Linceuls s’intĂšgre avec cohĂ©rence dans l’Ɠuvre de Cronenberg. Celle-ci met presque toujours Ă  l’écran une tentative de fusion avec un autre fĂ©minin, qui reste Ă©ternellement avortĂ©e. Les Linceuls se dĂ©marquent en ne rĂ©pĂ©tant pas le schĂ©ma classique que l’on retrouve dans ses autres films : ici, la fusion n’est pas la finalitĂ© impossible mais le point de dĂ©part. Elle est prise pour acquise dĂšs les premiĂšres minutes du film oĂč, dans un fantasme de possession, Karsh admet avoir rĂ©ussi Ă  ĂȘtre en permanence dans le cercueil de sa femme.

Mais cette fusion est un leurre, car elle repose sur la croyance d’un dĂ©sir commun entre sa femme et lui ; dĂ©sir dont il finit par comprendre qu’il n’existe pas pour elle. Dans les autres films de Cronenberg, cela se serait traduit par la volontĂ© de s’approprier le savoir du mĂ©decin sur le corps de sa femme, c’est-Ă -dire le savoir qui lui permet d’ĂȘtre sĂ©duisant pour elle. AprĂšs quoi le personnage aurait pĂ©ri dans une Ă©niĂšme tentative de fusion ratĂ©e.

Mais Karsh se dĂ©marque ici largement des hĂ©ros classiques de Cronenberg en ne cherchant pas un savoir qui lui aurait manquĂ©, mais en acceptant, petit Ă  petit, que la relation totale qu’il a cru avoir avec sa femme n’était qu’une illusion. Ainsi, le film ne se termine pas dans un Ă©niĂšme coup de feu suspendu oĂč le hĂ©ros ne cesse pas de ne pas mourir, mais dans une fin presque mielleuse.

The Conversation

Maxime Parola ne travaille pas, ne conseille pas, ne possÚde pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

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Technopol Mix 104 | Dju:n

DJ explosive aux sets intenses et imprĂ©visibles, Dju:n agite les terres du Grand Ouest depuis 2019, en naviguant habilement entre techno, breakbeat et bass music. Son style de mix, percutant, vif et diablement efficace, joue sur les contrastes entre rythmiques 4/4 et phases breakĂ©es inattendus, pour maintenir son public en alerte permanente. Figure incontournable de la scĂšne locale grĂące Ă  son engagement au sein de l’association de concerts WestSound et de son label et agence de booking Purple Universe, Dju:n se distingue aussi par une curiositĂ© musicale insatiable. Pour Technopol, elle signe un set percussif aux sonoritĂ©s latines, avec une une sĂ©lection pointue, entre artistes Ă©mergent·es et propres productions.

 

Peux-tu nous parler de tes premiĂšres rencontres avec la musique, et de la façon dont la musique Ă©lectronique s’y est immiscĂ©e ?

J’ai la chance de vivre Ă  Brest, ville du Festival Astropolis. GrĂące Ă  lui, et Ă  l’engouement qu’il a suscitĂ© pour les musiques Ă©lectroniques, une vingtaine de collectifs ont Ă©mergĂ© Ă  partir de 2013 ! On ne manque pas d’évĂ©nements. Ma premiĂšre soirĂ©e techno remonte Ă  cette Ă©poque : c’était un Astropolis Hiver oĂč j’ai vu Bambounou, French Fries et Wankelmut. Une vraie claque. AprĂšs ça, j’ai passĂ© des heures Ă  digguer pour me familiariser un peu plus avec cette musique. Peu aprĂšs, je suis rentrĂ©e dans le collectif WestSound, oĂč je me suis dĂ©couvert une passion pour l’organisation de soirĂ©es. Plus tard, en 2019, j’étais frustrĂ©e de ne pas comprendre la partie technique alors les gars de mon asso m’ont appris Ă  mixer. Et je me suis dit : pourquoi pas moi ? Depuis mon adolescence, la musique Ă©lectronique fait partie intĂ©grante de ma vie. Elle m’a aidĂ© Ă  savoir ce que je voulais faire : partager la musique, que ce soit en organisant des Ă©vĂ©nements ou en mixant. Elle m’a aussi portĂ©e dans des moments plus sombres, et aujourd’hui j’espĂšre, Ă  mon tour, pouvoir offrir cette Ă©chappatoire Ă  d’autres.

 

Quelle est l’histoire derriùre ton nom d’artiste ?

Au dĂ©but, je voulais m’appeler June mais je trouvais ça trop simple. Alors je l’ai tentĂ© en phonĂ©tique et ça donnait dʒuːn. Mais c’était vraiment pas pratique Ă  Ă©crire pour les orga et les graphistes. Finalement, je l’ai stylisĂ© en Dju:n, en gardant l’idĂ©e de dĂ©part. Et ça tombe bien : ça sonne comme “DJ”, ce sont les initiales de mon nom et prĂ©nom, et je suis nĂ©e en juin. Tout s’est alignĂ© naturellement !

 

Qu’as-tu prĂ©parĂ© pour ce podcast ? Peux-tu nous parler un peu de ta sĂ©lection ?

J’ai construit un set assez orientĂ© Bass Music, teintĂ© de sonoritĂ©s latines et de beaucoup de percussions. J’avais envie de mettre en avant des artistes que j’aime particuliĂšrement, comme Cardozo, QAHÖG ou Girl Tool. J’ouvre avec un morceau d’Antilogic, rĂ©cemment sorti sur mon label, et qui fait toujours son petit effet. J’ai aussi glissĂ© deux de mes propres productions, dont une en collaboration avec KSU, qui sortiront trĂšs bientĂŽt.

 

 

Si tu devais changer ou amĂ©liorer quelque chose sur notre scĂšne, qu’est-ce que ce serait ?

On a bien avancĂ© ces derniĂšres annĂ©es sur des sujets comme l’inclusivitĂ© ou la mixitĂ©, mais le travail est loin d’ĂȘtre terminĂ©. Il faut continuer Ă  s’éduquer, Ă  Ă©duquer les autres, et garder ces valeurs en tĂȘte Ă  chaque set, chaque Ă©vĂ©nement. J’aimerais aussi qu’on donne plus de visibilitĂ© aux artistes Ă©mergent·es. Il ne faut pas se contenter des rĂ©seaux sociaux, il faut aller chercher, creuser, Ă©couter. Le rĂŽle d’un·e organisateur·ice, c’est aussi ça : faire dĂ©couvrir les talents de demain. CĂŽtĂ© public, il faut oser faire confiance aux line-ups moins « bankables Â». Aujourd’hui, les headliners prennent toute la place et deviennent l’unique rĂ©fĂ©rence. Avant le Covid, avec WestSound, on pouvait programmer des artistes moins connus, les gens venaient sans poser de questions. Aujourd’hui, c’est plus compliquĂ©. Il est essentiel de soutenir les petits collectifs, ceux qui maintiennent la scĂšne locale vivante. En rĂ©sumĂ© : Ă©voluons ensemble, dans le respect, la solidaritĂ© et la conscience que la scĂšne techno est bien plus qu’un simple dancefloor. C’est un espace politique, porteur de valeurs. Alors prenez soin de vous, et des autres !

 

PlutĂŽt peak time ou closing ? Pourquoi ?

En ce moment, je penche pour le peak time. J’avoue ressentir une certaine frustration sur les closings : Ă  la derniĂšre track, les lumiĂšres s’allument, le public s’éparpille, les orgas commencent Ă  ranger
 L’adrĂ©naline redescend d’un coup. Cela dit, j’adore aussi l’intensitĂ© particuliĂšre de la toute derniĂšre track, ce moment suspendu. Mais globalement, le pic de la soirĂ©e me correspond mieux aujourd’hui.

 

Quels sont tes projets Ă  venir ?

Je me suis beaucoup consacrĂ©e Ă  la production en ce dĂ©but d’annĂ©e. Trois morceaux vont sortir prochainement : une track sur le label Cane Corso, une collaboration avec KSU chez DĂŒrĂŒm Records, et une autre sur Les Chiennes de l’Hexagone. Quelques belles dates qui se profilent aussi dont le Petit Bain en mai, le Dox’Art en juin et Ohm Town en juillet ! Je continue aussi Ă  dĂ©velopper Purple Records, que ce soit le volet label, agence ou Ă©vĂ©nementiel. Il y a plein de projets en cours
 et j’ai hĂąte de les partager !

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MEWEM TALK #2 – Handicap et maladie

MEWEM revient avec un nouveau MEWEM TALK ! Un cycle de conférences avec des expert·es pour décrypter, questionner et avancer ensemble sur des enjeux clés.

Pour cette deuxiĂšme Ă©dition, place Ă  un sujet encore trop peu abordĂ© : le handicap et la maladie dans l’entrepreneuriat, avec une rĂ©flexion sur les leviers Ă  activer pour une inclusion professionnelle plus concrĂšte.

La table ronde rĂ©unira :‹
– ZinĂ©e, Artiste‹
– Lily Fischer, Directrice du Zenith de Paris – La Villette (Mentore 2021)
– Sarah Minski, Psychologue du travail & responsable accompagnement des parcours professionnels à Audiens
La modĂ©ration sera assurĂ©e par ThĂ©rĂšse, Artiste et Fondatrice du podcast « T’as mal oĂč ? Â»

📅 Mardi 20 mai‹
🕘 19h – 21h‹
📍 75006 Paris

Cet événement est réservé à nos adhérent·es.

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#CultureEtRuralité : découvrez l'association La Boulit'

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🎬 Épisode 6 : dĂ©couvrez l'association La Boulit' en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Cette association regroupe l'action culturelle de 5 Maisons des jeunes et de la culture du Sud-Vienne. Avec Jeanne Vincent, Coordinatrice de l'association.

Cette série de vidéos met en avant celles et ceux qui font vivre la culture dans nos territoires : des initiatives locales aux dispositifs existants, en passant par des projets ambitieux qui rapprochent les publics.

đŸ€ Une culture dynamique, accessible et engagĂ©e, qui se partage et se rĂ©invente chaque jour.

#CultureEtRuralité - L'énergie culturelle des territoires !
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Focus Rap – Édition 2025



Le Centre national de la musique publie l’édition 2025 du Focus « Le rap dans l’écosystĂšme musical français Â».


A l’occasion du OFF des Flammes, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la FĂ©dĂ©rap et le Centre national de la musique se sont associĂ©s pour proposer un temps de prĂ©sentation autour du Focus : Le rap dans l’écosystĂšme musical français- Édition 2025.

RĂ©alisĂ©e par le CNM, ce focus dresse un Ă©tat des lieux du rap en France en 2023, en s’appuyant sur des donnĂ©es issues de la production, de la diffusion, de la consommation et de la structuration du secteur.

Cette Ă©tude s’inscrit dans une volontĂ© de renforcer l’accompagnement des actrices et acteurs du secteur, en matiĂšre de professionnalisation, d’export et de dĂ©veloppement.


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Le Seigneur des porcheries par la Compagnie en Eaux Troubles

Le Seigneur des porcheries par la Compagnie en Eaux Troubles

photo Achile Bird

En hommage à leur leader, des éboueurs occupent les planches et y donnent le show de leur vie ! Un happening poétique et politique.

À Baker, patelin typique du monde occidental, une grĂšve d’éboueurs tourne Ă  l’émeute, entraĂźnant la mort du meneur John Kaltenbrunner. Dix ans plus tard, en hommage au disparu, ses camarades envahissent la scĂšne pour rĂ©tablir leur version de l’histoire : dĂ©ployant un théùtre qui mĂ©lange Ă©lans poĂ©tiques, musique live, danse, pantomime, stand-up ou cabaret, et bousculant pour cette Ă©popĂ©e tous les codes de la reprĂ©sentation.

Entre Ă©chappĂ©es dĂ©lirantes et situations trĂšs crues, c’est l’aberrante marche du monde qui ressort de cet ardent happening, oĂč le burlesque le dispute au tragique. En creux, un manifeste politique ayant pour protagonistes des laissĂ©s-pour-compte, broyĂ©s par un systĂšme asservi au capital et au mĂąle tout-puissant. Ils occupent le théùtre avec la volontĂ© de rĂ©tablir leur point de vue, tĂ©moigner de leurs existences et de leurs blessures, interroger la fatalitĂ© historique de la violence, dans une alternative Ă©mancipatrice.

Le Seigneur des porcheries
Une création commune de la Compagnie en Eaux Troubles

Adaptation et mise en scÚne Paul Balagué

D’aprĂšs Le seigneur des porcheries de Tristan Egolf dans la traduction en langue française Ă©tablie par RĂ©my Lambrechts © Editions Gallimard

Interprété et crée par François Chary, Lucas Goetghebeur, Ghislain Decléty, Martin van Eeckhoudt, June van der Esch, Sandra Provasi, Damien Sobieraff

LumiĂšre Lila Meynard
Musique Christophe Belletante, Sylvain Jacques, Grégoire Léauté
Costumes Marie Vernhes avec l’aide de ZoĂ© Lenglare
Régie générale et son Théo Errichiello
Scénographie, régie plateau et construction Mathieu Rouchon, Antoine Formica
Collaboration Ă  l’écriture et Ă  la mise en scĂšne Paul-Eloi Forget
Assistanat Ă  la mise en scĂšne Pauline LegoĂ«dec, avec l’aide spĂ©ciale d’Antoine DemiĂšre

Production Agathe Perrault, Sarah Baranes (LA KABANE)

Production Cie en Eaux Troubles

Coproduction MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis

Avec le soutien du Théùtre L’Échangeur – Bagnolet, du Grand Parquet, de la SACD, du Théùtre du Fil de l’eau – Ville de Pantin et du Théùtre de l’Arsenal.

Merci à tous nos soutiens, et notamment la famille Balagué.

La Cie en Eaux Troubles fait partie du réseau Actée.

Paul BalaguĂ© est membre de LA KABANE – Maison d’artistes.

du 8 au 18 mai 2025
MC93 Bobigny

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Sylvia de Manuel Legris entre au rĂ©pertoire du Ballet de l’OpĂ©ra national de Paris

Manuel Legris

photo Brescia E Amisano La Scala

Faunes, dryades et bergers : tel est l’univers bucolique dans lequel Ă©volue Sylvia, la nymphe de Diane, dĂ©esse de la chasse. Contrainte Ă  la chastetĂ©, devra-t-elle renoncer Ă  son amour pour Aminta, comme Diane dut sacrifier sa passion pour Endymion ?

Conçu initialement par Louis MĂ©rante, Sylvia est le premier ballet créé au Palais Garnier – tout juste inaugurĂ© – en 1876, sur la musique brillante de LĂ©o Delibes, Ă©galement compositeur de CoppĂ©lia. Mais c’est la version de Manuel Legris, danseur Étoile de l’OpĂ©ra national de Paris, aujourd’hui directeur du Ballet de La Scala de Milan, qui fait ici son entrĂ©e au rĂ©pertoire.

Le chorĂ©graphe apporte une profondeur psychologique au livret en ajoutant un prologue montrant l’univers conflictuel de Diane et donne une plus grande part aux rĂŽles masculins.

Sylvia
Entrée au répertoire
Ballet en trois actes
ChorĂ©graphie d’aprĂšs Louis MĂ©rante
Livret de Manuel Legris et Jean-François Vazelle d’aprùs Jules Barbier et Jacques de Reinach

Manuel Legris
Chorégraphie

Leo Delibes
Musique

Kevin Rhodes
Direction musicale

Luisa Spinatelli
Décors et costumes

Jean-François Vazelle
Dramaturgie

Avec Les Étoiles, les PremiĂšres Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’OpĂ©ra
Orchestre de l’OpĂ©ra national de Paris

2h25 avec 2 entractes

Palais Garnier
du 08 mai au 04 juin 2025

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Valérie Lesort et Christian Hecq affolent « Le Bourgeois »

Valérie Lesort et Christian Hecq montent Le Bourgeois Gentilhomme de Molière à La Comédie-Française

Photo Christophe Raynaud de Lage, coll. Comédie-Française

Le tandem enflamme le plateau de la salle Richelieu et livre une version endiablée de la comédie-ballet de MoliÚre. Il offre à la Comédie-Française un tube théùtral pour les saisons à venir.

Ces derniĂšres annĂ©es, on a vu ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq rĂ©aliser quelques jolis coups : magnifier 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne au Vieux-Colombier, encanailler Le Domino Noir et Ercole Amante Ă  l’OpĂ©ra-Comique ou ressusciter La Mouche, d’aprĂšs la nouvelle de Georges Langelaan, aux Bouffes du Nord. À chaque fois, le tandem, Ă  la ville comme Ă  la scĂšne, a fait montre d’audace et d’inventivitĂ© pour bĂątir et enrichir son univers poĂ©tico-dĂ©calĂ©, dĂ©sormais reconnaissable entre mille. Des marionnettes fantasques aux machines magiques, des costumes ultra-sophistiquĂ©s aux personnages Ă  l’identitĂ© pour le moins marquĂ©e, leurs crĂ©ations ont, toujours, ce mĂȘme charme fou et les vertus d’un antidote Ă  la morositĂ©. Une rĂšgle Ă  laquelle leur version endiablĂ©e et baroque Ă  souhait du Bourgeois Gentilhomme n’échappe pas. Pour leur premier spectacle sous les ors de la salle Richelieu, ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq offrent Ă  la ComĂ©die-Française un tube théùtral pour les saisons Ă  venir. Ni plus ni moins.

D’abord parce que le duo ne s’est pas contentĂ© de la prose de MoliĂšre, mais a, et c’est l’un de ses coups de gĂ©nie, aussi conservĂ© la partition de Lully. Ou presque. Car, plutĂŽt que de la reprendre telle quelle, ils ont confiĂ© sa transposition aux musiciens Ivica Bogdanić et Mich Ochowiak. Façon de dĂ©laisser la pompe baroqueuse pour se convertir au rythme enlevĂ© d’une musique d’inspiration balkanique, et d’équiper ainsi la comĂ©die-ballet d’une fanfare – composĂ©e de Ivica Bogdanić, RĂ©my Boissy, Julien Oury, Alon Peylet, Victor Rahola et Martin Saccardy – aux cuivres bien balancĂ©s, capable de la mener tambour battant. Comme si tout, finalement, ne devait conduire, Ă  tombeau ouvert, qu’à la « turquerie » finale, qui scelle le ridicule dans lequel Monsieur Jourdain, scĂšne aprĂšs scĂšne, sous le regard et l’influence de son entourage, se vautre, Ă  force de vouloir devenir Ă  tout prix, y compris celui de son honneur, un gentilhomme.

En parallĂšle, ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq sont allĂ©s dĂ©nicher l’humour partout oĂč ils le pouvaient. Dans le texte, bien sĂ»r, qu’ils font parfois malicieusement sonner d’une maniĂšre nouvelle ; dans les situations, surtout, qui donnent lieu Ă  des moments de pure mise en scĂšne Ă  la fois impeccablement maĂźtrisĂ©s et puissamment accrocheurs, telle la faste rĂ©ception organisĂ©e pour les beaux yeux de DorimĂšne, le numĂ©ro du maĂźtre de musique perturbĂ© par deux moutons et un lama, et, comme une Ă©vidence, la cĂ©rĂ©monie du Mamamouchi qui, en guise de bouquet final, regorge de crĂ©ativitĂ© et brille par son caractĂšre furieusement dĂ©jantĂ©. Pour autant, sous leurs dehors foutraques, ces scĂšnes cachent une mĂ©canique de haute prĂ©cision, oĂč rien, absolument rien, n’est laissĂ© au hasard. Des marionnettes de Carole Allemand et ValĂ©rie Lesort aux costumes de Vanessa Sannino, en passant par le dĂ©cor d’Eric Ruf, aussi imposant que majestueux, tout confine Ă  l’orfĂšvrerie théùtrale, jusque dans les moindres dĂ©tails.

Une prĂ©cision qui prĂ©side Ă©galement, et ce n’est guĂšre Ă©tonnant, au jeu de la quinzaine de comĂ©diens-français prĂ©sents au plateau, Ă  commencer par Christian Hecq lui-mĂȘme, qui campe un irrĂ©sistible Monsieur Jourdain doux-amer, Ă  la maniĂšre d’un François Pignon de l’ùre classique. GalvanisĂ©s par la proposition totale de leurs deux metteurs en scĂšne, quelques fois physiquement mĂ©connaissables, tous poussent leurs personnages dans leurs retranchements comiques, Ă  commencer par le prĂ©cieux maĂźtre Ă  danser, GaĂ«l Kamilindi, l’horrifique maĂźtre de philosophie, Guillaume Gallienne, la revĂȘche femme de Monsieur Jourdain, Sylvia BergĂ©, le dĂ©gingandĂ© Dorante, ClĂ©ment Hervieu-LĂ©ger et la peste en meringue DorimĂšne, Françoise Gillard. À l’aise avec les mouvements savamment chorĂ©graphiĂ©s par RĂ©my Boissy qui, loin de se transformer en carcan, sont une force sur laquelle s’appuyer, ils prennent un plaisir Ă  jouer qui est un rĂ©gal Ă  voir. Sans jamais oublier, cerise sur le gĂąteau, que cette comĂ©die-ballet n’est pas qu’une farce drolatique, mais qu’elle a aussi la dĂ©rangeante cruautĂ©, et la profondeur, d’un bal de cons.

Vincent Bouquet – www.sceneweb.fr

Le Bourgeois Gentilhomme
Comédie-ballet de MoliÚre
Mise en scÚne Valérie Lesort et Christian Hecq
Avec VĂ©ronique Vella, Sylvia BergĂ©, Françoise Gillard, Laurent Stocker, Guillaume Gallienne, Christian Hecq, Nicolas Lormeau, ClĂ©ment Hervieu-LĂ©ger, GaĂ«l Kamilindi, Yoann Gasiorowski, Jean Chevalier, GĂ©raldine Martineau, Antoine de Foucauld, Nicolas Verdier, et Ivica Bogdanić, RĂ©my Boissy, Julien Oury, Alon Peylet, Victor Rahola, Martin Saccardy
ScĂ©nographie Éric Ruf
Costumes Vanessa Sannino
LumiĂšres Pascal Laajili
Musiques originales et arrangements Mich Ochowiak et Ivica Bogdanić
Travail chorégraphique Rémi Boissy
Marionnettes Carole Allemand et Valérie Lesort
Assistanat Ă  la mise en scĂšne Florimond Plantier
Assistanat à la scénographie Julie Camus
Assistanat aux costumes Claire Fayel de l’acadĂ©mie de la ComĂ©die-Française

Durée : 2h20

Vu en juin 2021 à la Comédie-Française, Paris

Comédie-Française, Salle Richelieu, Paris
du 7 mai au 14 juillet 2025

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Le Réseau Chainon recrute son·sa directeur·trice artistique

AprĂšs plus de 10 ans de bons et loyaux services, Kevin Douvillez, co-directeur en charge notamment de la programmation du Festival, voguera Ă  la rentrĂ©e 2025 vers d’autres horizons professionnels. Le RĂ©seau Chainon ouvre une phase de recrutement pour le remplacer.

Co-direction artistique
Offre d’emploi à consulter
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Lieu de travail : Laval (53)
CDI Ă  temps plein
Prise de poste attendue : 1er octobre 2025

Candidature (CV + lettre de motivation + note d’intention de 2 Ă  3 pages sur le projet artistique de l’association) Ă  adresser, par mail uniquement, avant le 28 mai 2025 Ă  : Monsieur le PrĂ©sident du RĂ©seau Chainon candidature@lechainon.fr
Entretien en visio lundi 16 juin – Jury final à Paris lundi 23 juin

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Summer of Change — Bonn (Allemagne)

En amont des deux confĂ©rences mondiales des Nations Unies — sur la culture MONDIACULT 2025 Ă  Barcelone / Espagne et sur l’environnement et le climat COP2026 Ă  Bahia / BrĂ©sil 2025 — la ville de Bonn rĂ©unit des acteurs de ces deux domaines pour poser des questions sur l’importance de la culture et des industries crĂ©atives dans la gestion de la crise climatique.

Ces manifestations ont lieu dans le cadre du « Summer of Change » — Festival culturel de Bonn, Theater in der Brotfabrik.

ZONE FRANCHE participera Ă  un temps d’échange en amont d’un concert, invitĂ© par l’agence Alba Kultur, le mercredi 18 juin

Musiques créoles insulaires et changement climatique

L’évĂ©nement se concentrera sur la situation des Small Island States (AOSIS) Ă  travers l’exemple des Ăźles de l’OcĂ©an Indien (Maurice, La RĂ©union, les Comores, Madagascar) et la mise en Ɠuvre de la Convention de l’UNESCO de 2005 dans le domaine de la mobilitĂ© des artistes et du traitement culturel prĂ©fĂ©rentiel pour les artistes des pays du Sud ainsi que l’éco-responsabilitĂ© de la scĂšne musicale.

19:00h — 20:00h Keynote et panel de discussion (entrĂ©e libre)

Keynote : Conseil européen de la musique EMC
Avec
- Percy Yip Tong — Cyper Production (membre mauricien de Zone Franche) & Ensemble MOREKOMA, reprĂ©sentants de l’European Music Council EMC,
- Jennifer Merten — coordinatrice du dĂ©partement climatique de Bonn-Beuel, ARTpolis Community Arts & Music Lab,
- SĂ©bastien Laussel — directeur Zone Franche

20.00h — 21:15h Concert Indian Ocean All Stars MOREKOMA

Un ensemble unique d’artistes de Madagascar, des Comores, de l’üle Maurice et de La RĂ©union rĂ©unit la diversitĂ© culturelle de l’ocĂ©an Indien dans un nouveau programme de concert. Avec prĂšs de 20 instruments traditionnels et des textes en crĂ©ole, ils abordent la crise climatique, le colonialisme et l’identitĂ© culturelle. Ensemble, ils forment une voix forte pour la protection de la nature et pour le dĂ©veloppement durable de cet espace culturel important, avec sa diversitĂ© de styles musicaux, ses langues crĂ©oles et la richesse de ses instruments et de ses sons. Dans le contexte des consĂ©quences du colonialisme, en particulier sur le plan local, l’association a pour objectif de promouvoir la diversitĂ© culturelle.

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« The Brotherhood » : Carolina Bianchi et la fraternité cramée

Carolina Bianchi crĂ©e The Brotherhood – Trilogia Cadela Força – CapĂ­tulo II au Kunstenfestivaldesarts

Photo Mayra Azzi

Attendue, Carolina Bianchi sait qu’elle l’est par tout le milieu du théùtre qui s’est pressĂ© Ă  la naissance du deuxiĂšme volet de sa trilogie Cadela Força au Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles. AprĂšs avoir marquĂ© Avignon avec A Noiva e o Boa Noite Cinderela, elle ne surenchĂ©rit heureusement pas, mais livre un spectacle cinglant, dĂ©stabilisant et important sur la masculinitĂ© dans les arts et au théùtre, sans s’épargner non plus. Attention, ça brĂ»le.

Que faire aprĂšs ça ? En 2023, la BrĂ©silienne Carolina Bianchi, aussi installĂ©e Ă  Amsterdam oĂč elle a suivi une partie de sa formation en théùtre, faisait, dans A Noiva e o Boa Noite Cinderela, l’expĂ©rience, chaque soir, de ne plus se souvenir en ingĂ©rant la drogue du violeur surnommĂ©e, dans son pays natal, « Bonne nuit Cendrillon ». Celle-lĂ  mĂȘme qu’en 2012, elle avait avalĂ©e Ă  son insu avant d’ĂȘtre violĂ©e. De cela, on ne revient pas. Loin des rituels christiques de celle qui a pourtant changĂ© sa vie, AngĂ©lica Liddell – dont elle affirmait dans LibĂ©ration, le 10 juillet 2023, qu’elle « aura Ă©tĂ© [pour elle] un point de non-retour », avant d’expliciter : « J’ai vu une femme prendre l’espace dont elle a besoin pour crĂ©er sans aucune concession sur la maniĂšre dont elle doit dire les choses » –, Carolina Bianchi opĂ©rait alors une « rĂ©surrection », celle de la mĂ©moire. Voici celle de la « reprĂ©sentation ».

Pour que ce viol advienne, il aura fallu croiser un agresseur et sa masculinitĂ© assassine. C’est le sujet du deuxiĂšme volet de cette trilogie. Comment la mettre au plateau ? Elle s’y prend Ă  plusieurs reprises, enchainant les prologues parce que l’histoire bĂ©gaie : du Purgatoire de Dante Alighieri Ă  un jeune pĂšre qui murmure Ă  son bĂ©bĂ© qu’il lui transmettra son pouvoir, en passant par le dĂ©zingage en rĂšgle de ce dont se dĂ©lecte tout amoureux du théùtre, La Mouette de Tchekhov. Non, il n’est pas possible de trouver du charisme Ă  Treplev, qui « geint » et se « plaint » quand Nina souffre, affirme-t-elle. Les choses sont claires : « La violence comme la poĂ©sie ne se corrigent pas », nous dit Carolina Bianchi en citant – et sourçant – Roberto Bolaño dans L’UniversitĂ© inconnue. Alors, elle n’élude ni l’un ni l’autre, les (re)gardant en face et Ă©tablissant des ponts entre leurs liens ancestraux et destructeurs. Pour l’instant, c’est de lĂ  qu’elle parle. C’est sa seule position possible. Comme elle est dĂ©sormais Ă©veillĂ©e, elle peut entamer un dialogue. Ainsi, au bout d’une heure – sur les 3h30 entrecoupĂ©es d’un entracte –, elle amorce la « premiĂšre partie » dans laquelle, bardĂ©e d’un monticule de feuilles contenant des questions innombrables, elle accueille un metteur en scĂšne star imaginaire, double troublant de Thomas Ostermeier teintĂ© de tous ceux qui l’ont inspirĂ© : Godard, Marthaler, Brecht, Kantor, Lupa, Castorf
 Ça finira mal, en Ă©cho Ă  Treplev. Carolina Bianchi est une Nina qui prend la main, en laissant dĂ©rouler Ă  son interviewĂ© de beaux discours « contre la bourgeoisie et le fascisme » en mĂȘme temps qu’il broie ses actrices.

Que les rĂ©fĂ©rences soient perçues ou non par le public, peu importe. Ce que l’artiste met avec force sur le plateau, c’est l’annihilation des femmes par des hommes, quel que soit le degrĂ© de prĂ©dation – et fort heureusement, par sa prĂ©cision de la description de leurs actes, elle opĂšre des distinguos –, au nom de l’art. Ça aurait pu ĂȘtre banal, ce pourrait ĂȘtre un rĂšglement de comptes, mais ce serait trop simple et bien peu intĂ©ressant. En ne restant pas en bordure pour manipuler le jeu comme eux, en Ă©tant prĂ©sente Ă  tous les niveaux de l’élaboration du spectacle, comme ses consƓurs, souvent, le sont aussi – « Ă©crivaine, metteuse en scĂšne et actrice », revendique-t-elle, dans cet ordre, pour elle-mĂȘme –, Carolina Bianchi empoigne son sujet sans ĂȘtre dĂ©bordĂ©e ni engloutie. La pensĂ©e prĂ©domine sur les actes. Les mots constituent la structure fondamentale de ce chapitre largement Ă©tayĂ© par son travail de recherche universitaire. En empilant les Ă©vocations d’autres destins que le sien – Ana Mendieta, Sylvia Plath, GisĂšle PĂ©licot, PersĂ©phone et surtout Sarah Kane, dont elle aurait tant aimĂ© ĂȘtre l’hĂ©roĂŻne –, Carolina Bianchi ne fabrique pas un catalogue, mais tisse, sans cri ni rage, avec force et clartĂ©, une histoire de la violence des uns contre les unes et questionne le regard. Comment les a-t-on regardĂ©es ces femmes meurtries ou mortes ? Les a-t-on seulement vues ? Que regarde-t-on, et surtout qui, quand le prestigieux (et par ailleurs passionnant) Leopold Museum autrichien propose en 2010 une rĂ©trospective d’Otto Muehl, co-fondateur du mouvement pictural de l’Actionnisme viennois et condamnĂ© Ă  sept ans de prison pour pĂ©dophilie ? Comment est-il possible que nous regardions et Ă©coutions avec tant d’admiration et de dĂ©fĂ©rence ceux qu’elles nomment les « maĂźtres » et qu’elle choisit de brĂ»ler ici ?

La question est centrale, et ne laisse pas indemne, mais ne serait pas si perturbante si elle n’était pas teintĂ©e des propres paradoxes de Carolina Bianchi qu’elle expose sans fard : comment a-t-elle pu tant aimer Jan Fabre ? Comment se dĂ©brouiller, maintenant, avec le fait d’ĂȘtre partie intĂ©grante de cette confrĂ©rie de théùtre dont elle obtient des « rĂ©compenses » ; d’autant plus qu’elle rĂ©pond Ă  ce qu’on lui demande : aller plus loin dans son sujet, en faire la promotion permanente et, si possible, « divertir » ? Car, le viol, ça va bien cinq minutes, semblent nous dire ces hommes alignĂ©s comme Ă  la CĂšne aprĂšs l’entracte, qui citent son travail universitaire en s’accordant le droit d’en modifier, sans son accord, quelques passages pour « plus d’espoir ». Mais, lĂ  encore, Carolina Bianchi affronte une contradiction : elle aussi sature du mot « viol », qu’elle dit avoir trop rĂ©pĂ©tĂ©, dĂ©goĂ»tĂ©e d’ĂȘtre prisonniĂšre de ses thĂšmes. Sauf qu’il lui est impossible de faire autrement. Et qu’il n’y a pas de guĂ©rison Ă  l’horizon. Ni de rĂ©confort Ă  trouver dans une supposĂ©e sororitĂ©, ce terme qui, selon elle, a le parfum du nĂ©olibĂ©ralisme et de la concurrence, quand celui de fraternitĂ© n’a plus le moindre sens, accouplĂ© au « socialisme, au capitalisme, aux Jeux olympiques, aux festivals
 ». C’est cela qu’elle pose avec une simplicitĂ© quasi clinique sur le plateau, suffisante pour que son propos soit audible et pas dĂ©goulinant ni gluant.

Avec seulement quelques accessoires, des toiles peintes et des Ă©crans vidĂ©o oĂč s’inscrivent, entre autres, ses pensĂ©es muettes, elle peut montrer son sexe, dont elle reste dĂ©sormais en bordure aprĂšs y avoir introduit une camĂ©ra dans le premier chapitre. Puisque tout est cadrĂ©, que les mots ont une puissance de feu, elle peut alors refermer cet opus et laisser les hommes pleurer. Le « Let a boy cry » de la chanteuse pop italienne Gala, dont les paroles ont Ă©maillĂ© cette crĂ©ation, rĂ©sonne lors des applaudissements, non comme une facilitĂ© pour s’attirer une standing ovation, mais pour reprendre le cours de la vie, pour respirer Ă  nouveau aprĂšs cet intense spectacle qui laissera des traces durables.

Nadja Pobel – www.sceneweb.fr

The Brotherhood – Trilogia Cadela Força – Capítulo II
Concept, textes et mise en scĂšne Carolina Bianchi
Avec Chico Lima, Flow Kountouriotis, José Artur, Kai Wido Meyer, Lucas Delfino, Rafael Limongelli, Rodrigo Andreolli, Tomås Decina, Carolina Bianchi
Collaboratrice dramaturgie et recherches Carolina Mendonça
Dialogue théorique et dramaturgique Silvia Bottiroli
Traduction anglaise Marina Matheus
Traduction française Thomas Resendes
Direction technique, création sonore et musique originale Miguel Caldas
Assistant mise en scĂšne Murilo Basso
Scénographie Carolina Bianchi, Luisa Callegari
Direction artistique et costumes Luisa Callegari
Création lumiÚres Jo Rios
Vidéos et projections Montserrat Fonseca Llach
Résurrection chorégraphique du prologue et conseiller mouvements Jimena Pérez Salerno
Camera live et soutien artistique Larissa Ballarotti
Stagiaire Fernanda Libman
Régie générale et soutien à la production AnaCris Medina

Production Metro GestĂŁo Cultural ; Carolina Bianchi Y Cara de Cavalo
Coproduction KVS, Theater Utrecht, La Villette, Festival d’Automne Ă  Paris, ComĂ©die de GenĂšve, Internationales Sommer Festival Kampnagel, Les CĂ©lestins – Théùtre de Lyon, Kunstenfestivaldesarts, Wiener Festwochen, Holland Festival, Frascati Producties, HAU Hebbel Am Ufer, Maillon – Théùtre de Strasbourg
Avec le soutien de la Fondation Ammodo et du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge via Cronos Invest

Durée : 3h30 (entracte compris)

KVS, Bruxelles, dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts
du 9 au 12 mai 2025

Volkstheater, Vienne, dans le cadre du Wiener Festwochen
les 1er et 2 juin

Holland Festival, Amsterdam
du 18 au 20 juin

GREC, Barcelone
les 11 et 12 juillet

Biennale de la danse de Venise
du 18 au 20 juillet

Kampnagel Sommerfestival, Hambourg
du 14 au 16 août

HAU, Berlin
les 30 octobre et 1er novembre

Théùtre des Célestins, Lyon
du 6 au 8 novembre

Maillon, Théùtre de Strasbourg
du 13 au 15 novembre

La Villette, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris
du 19 au 30 novembre

La Comédie de GenÚve
du 22 au 25 avril 2026

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Épique ! (pour Yikakou) de Nadia BeugrĂ©

Épique ! (pour Yikakou) de Nadia BeugrĂ© @ K-L Toure

Nadia BeugrĂ© entame, dans cette crĂ©ation, un voyage solitaire vers le village disparu de ses ancĂȘtres et de son enfance : Yikakou. La terre, considĂ©rĂ©e comme maudite, est aujourd’hui recouverte de forĂȘts.

En cours de route, le voyage de Nadia BeugrĂ© s’est transformĂ© en quĂȘte de diffĂ©rents archĂ©types fĂ©minins. Celui de la grand-mĂšre qui l’a nommĂ©e Gbahihonon, « une femme qui dit ce qu’elle voit » ou encore la figure de DĂŽ-Kamissa, la femme vieillissante qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© lĂ©sĂ©e par son frĂšre, s’est transformĂ©e en buffle pour dĂ©truire sa terre. Se faisant passer pour un oracle fĂ©minin, elle a savamment orchestrĂ© le mariage du roi et de Sogolon KandĂ©, la femme bossue.

BeugrĂ© incarne toutes ces femmes dans un solo puissant, une performance gĂ©nĂ©reuse et explosive dans laquelle elle partage chacune des particules de sa propre existence et de ses ancĂȘtres qui subsistent en elle. HabitĂ©e de ces voix fĂ©minines du passĂ©, issues de souvenirs intimes ou collectifs, BeugrĂ© s’entoure sur scĂšne de deux autres femmes : une griotte, au service de clans et d’histoires oubliĂ©s, et une musicienne-chanteuse, qui toutes deux se font l’écho et tĂ©moignent de son histoire.

Épique ! (pour Yikakou)
Direction artistique et interprétation : Nadia Beugré | Interprétation et musique live : Charlotte Dali, Sali Diabate | Dramaturgie : Kader Lassina Touré | Scénographie : Jean-Christophe Lanquetin | Direction technique et lumiÚres : Paulin Ouedraogo | Responsable de production : Virginie Dupray
Production : Libr’Arts | Coproduction : Kunstenfestivaldesarts, Charleroi danse, Montpellier Danse, Festival d’Automne Ă  Paris, Theater Freiburg, Centre chorĂ©graphique national de Caen en Normandie dans le cadre du dispositif Accueil Studio/ministĂšre de la Culture, ICI Centre ChorĂ©graphique National de Montpellier Occitanie dans le cadre du programme artiste associĂ©
Libr’Arts est soutenue par DRAC Occitanie/Ministùre français de la Culture | Remerciements : Ivoire Marionnettes et l’Institut français de Cîte d’Ivoire
Performances à Bruxelles avec le soutien de l’Ambassade de France en Belgique et de l’Institut français à Paris dans le cadre de IF Incontournable.

du 9 au 13 mai 2025
Création au Kunstenfestivaldesarts
La Raffinerie, Bruxelles

25 et 27 juin 2025
Studio Bagouet, Montpellier Danse

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Une « Parade Opératique » pour le Millénaire de Caen

Une Parade Opératique pour le Millénaire de Caen

Point d’orgue de la programmation du MillĂ©naire de Caen, la Parade OpĂ©ratique du 9 mai 2025 est une crĂ©ation unique imaginĂ©e par la compagnie Le Ballon Vert et conçue avec la population dans un Ă©lan de crĂ©ation collective.

Le 9 mai, Ă  partir de 19h30, cette parade monumentale traversera la ville sur un parcours de 5 kilomĂštres, de la Prairie au bassin Saint-Pierre, pour mieux la raconter. Quatre chars dĂ©ambuleront de l’HĂŽtel de ville au port de Caen, en passant par la place Saint-Sauveur ou encore l’Université .

Durant 5 heures de spectacle, des circassiens, des danseurs, des chanteurs, des musiciens, des acteurs et plus de 1 000 participants de tous horizons célébrerons Caen et sa créativité millénaire.

La compagnie caennaise Le Ballon Vert orchestrera ce dĂ©filĂ© spectaculaire, oĂč artistes, circassiens et musiciens Ă©voqueront l’histoire de Caen Ă  travers une dĂ©ambulation de chars monumentaux, mĂȘlant poĂ©sie et hĂ©ritage.

La Parade OpĂ©ratique est une Ɠuvre collective qui mobilise prĂšs de 2 000 personnes issues de divers horizons. Soutenue par un rĂ©seau de 80 partenaires locaux, comprenant des associations culturelles, des Ă©coles, des maisons de retraite et des entreprises, cette crĂ©ation fait appel Ă  la participation de volontaires de tous Ăąges et milieux, dont des Ă©lĂšves, des seniors et des professionnels en insertion.

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« Le Malade imaginaire » : un regain de santé et de modernité

Tigran Mekhitarian met en scène Le Malade imaginaire de Molière

Photo Laura Bousque

Tigran Mekhitarian joue et met en scĂšne un Malade imaginaire bien d’aujourd’hui, empreint de culture urbaine et d’une belle Ă©nergie.

Exit les Pan, DaphnĂ©, ZĂ©phirs, bergĂšres et bergers, Polichinelle et Mores, tous figurant dans les quelques intermĂšdes qui ponctuent la derniĂšre comĂ©die-ballet de MoliĂšre. La musique baroque de Marc-Antoine Charpentier s’est effacĂ©e au profit de la batterie fiĂ©vreuse de SĂ©bastien Gorski. Les comĂ©diens se font eux-mĂȘmes danseurs en cagoule et jogging noirs. C’est aussi sous la forme d’un « petit rap impromptu » spontanĂ©ment performĂ© que se donne la Pastorale, dĂ©voilant subversivement l’amour secret d’AngĂ©lique et ClĂ©ante, qui se fait malignement passer pour le remplaçant de son maĂźtre de musique dans l’intention de regagner sa chambre.

Vu dans La Tendresse de Julie BĂ©rĂšs, Tigran Mekhitarian entretient une familiaritĂ© d’assez longue date avec MoliĂšre dont il a dĂ©jĂ  montĂ© plusieurs piĂšces (Les Fourberies de Scapin, Dom Juan
). L’originalitĂ© du geste rĂ©solument distanciĂ© et parfois un peu appuyĂ© qu’il adopte rĂ©side dans sa volontĂ© de rendre pleinement accessible et moderne la piĂšce qu’il adapte et actualise de façon fort honnĂȘte, en restant finalement proche du texte et surtout de ses enjeux, au point de ne chercher Ă  rien raconter d’autre que ce qu’elle dit et contient, tout en la remettant au goĂ»t du jour. Entre comique et tragique, les dialogues de MoliĂšre, dits dans un parler sec, rapide, nerveux, qui est celui de la jeunesse populaire de notre Ă©poque (et pas seulement celle des citĂ©s), deviennent des joutes verbales fort bien musclĂ©es et envoyĂ©es. Au plateau, corps et voix rendent naturellement toute la verve du texte qui abonde en moquerie, insolence et mĂ©chancetĂ©, et qu’un jeu classique un peu trop ampoulĂ© aurait presque tendance Ă  policer ou Ă©dulcorer.

Du Malade imaginaire, l’inusable mise en scĂšne de Claude Stratz, jouĂ©e depuis 2001 dans la salle Richelieu de la ComĂ©die-Française et reprise derniĂšrement au Théùtre des Champs-ÉlysĂ©es et en tournĂ©e, continue, Ă  raison, de s’imposer comme une version de rĂ©fĂ©rence. Argan s’y prĂ©sente en blouse ouverte et couche-culotte, crĂ»ment incontinent. Ici, le malade est campĂ© tout autrement : encore jeune homme, de belles prestance et carrure, il impose une humeur vive et impulsive, une allure chic et saillante dans son costard ajustĂ©, tout de vert vĂȘtu – un clin d’Ɠil Ă  MoliĂšre mort en interprĂ©tant le rĂŽle dans un veston de mĂȘme couleur.

Las et dĂ©primĂ© sur le siĂšge des toilettes en train de visionner quantitĂ© de vidĂ©os sur son tĂ©lĂ©phone portable ou de compter sur son ordinateur les factures exorbitantes de mĂ©dicaments dont regorgent les Ă©tagĂšres derriĂšre lui, son Argan a sans doute bien moins peur de mourir que de ne pouvoir exercer sa pleine autoritĂ©. Aussi, le personnage est tirĂ© du cĂŽtĂ© du tyran, prompt Ă  hurler dans son bain pour qu’on vienne le servir, Ă  menacer de cinglants coups de ceinture sa dĂ©sobĂ©issante fille. Il est aussi parfois tellement enfant, ridiculement capricieux et boudeur. Autour de lui, explosent l’énergie d’une jeunesse en pleine rĂ©volte et la force de rĂ©sistance des femmes. Mentionnons la vitalitĂ© de L’Éclatante Marine dans le rĂŽle d’une AngĂ©lique galvanisĂ©e par l’insolente et intrigante Toinette d’Isabelle Gardien. C’est ainsi qu’acteurs et propos s’inscrivent tous bien dans le prĂ©sent.

Christophe Candoni – www.sceneweb.fr

Le Malade imaginaire
de MoliĂšre
Mise en scĂšne et adaptation Tigran Mekhitarian
Avec (Ă  la crĂ©ation) Serge AvĂ©dikian, Anne Coutureau, Isabelle Gardien, SĂ©bastien Gorski, Camila Halima Filali, L’Éclatante Marine, Tigran Mekhitarian, Étienne Paliniewicz
Avec (en tournĂ©e) Anne Coutureau, Isabelle Gardien en alternance avec Brigitte Guedj, SĂ©bastien Gorski, Camilla Halima Filali en alternance avec MĂ©lanie Ferrara, L’Éclatante Marine, Tigran Mekhitarian, CĂ©dric Welsch, Étienne Paliniewicz
Direction artistique La Compagnie de l’Illustre Théùtre
Assistance Ă  la mise en scĂšne Lucie Baumann
Création sonore et musique Sébastien Gorski
Chorégraphies Camila Halima Filali
LumiĂšres Denis Koransky
Scénographie Georges Vauraz
Costumes Axel Boursier
Création vidéo Jérémy Vissio
Régie générale Camille Jamin
Régie plateau MalÚne Seye
Régie son et lumiÚres Guillaume Rouchet
Habillage Andréa Millerand

Coproduction En ScĂšne ! Productions ; À Mon Tour Prod ; TcholĂ©lĂ© Théùtres
Soutiens Théùtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN, le Théùtre de Suresnes Jean Vilar, Le Salmanazar – ScĂšne de crĂ©ation et de diffusion d’Épernay, la Ville d’Ablon-sur-Seine – Centre Culturel Alain Poher, la Ville de Louvres – Espace Culturel Bernard Dagues, le Centre des Bords de Marne du Perreux-sur-Marne
Avec la participation artistique du Studio-ESCA
Avec le soutien de l’Adami

Durée : 1h50

Vu en mars 2024 au Théùtre des Bouffes du Nord, Paris

Théùtre de la Concorde, Paris
du 9 au 22 mai 2025

Palais des Rencontres, ChĂąteau-Thierry
le 5 juin

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La création de « PÎles internationaux de production et de diffusion »

Représentation jeune public au Gymnase (CDCN, Roubaix)

Représentation jeune public au Gymnase (CDCN, Roubaix) / Photo Frédéric Iovino

Le ministĂšre de la Culture vient de dĂ©signer 11 « PĂŽles internationaux de production et de diffusion » (PIPD), dotĂ©s pour 2025 d’un budget de 1 365 000 euros. Ils remplacent le dispositif des pĂŽles europĂ©ens de production. 

La mise en place de ces PIPD intervient dans le cadre du plan « Mieux produire, mieux diffuser Ă  l’international ».

Ces pĂŽles vont permettre de regrouper les efforts et les moyens de plusieurs institutions de la crĂ©ation artistique afin de produire et diffuser des Ɠuvres (Spectacles, expositions) qui s’insĂšrent pleinement dans les circuits de coopĂ©ration et de diffusion europĂ©ens et internationaux. Le soutien ministĂ©riel leur est octroyĂ© pour une durĂ©e de cinq ans, selon un cahier de charge commun.

Le financement cumulĂ© de ces 11 pĂŽles reprĂ©sentera 1 365 000 euros pour 2025, soit une progression de 515 000 euros par rapport au dispositif des pĂŽles europĂ©ens de production, que les pĂŽles internationaux remplacent dĂ©sormais, pour plus d’efficacitĂ© et de rayonnement de notre culture en France et Ă  l’étranger.

Rachida Dati souligne que « la diffusion internationale est un enjeu clĂ© pour renforcer la scĂšne française : les pĂŽles internationaux de production et de diffusion disposent dĂ©sormais d’un cadre et d’objectifs communs pour accompagner les Ă©quipes artistiques françaises dans leur dĂ©veloppement Ă  l’international ».

Ce programme est pilotĂ© conjointement par le ministĂšre de la Culture et par les principaux acteurs français de la coopĂ©ration et de la mobilitĂ© internationales – l’Institut français, l’Office national de diffusion artistique, Relais Culture Europe et On the Move. Ceux-ci ont Ă©tĂ© impliquĂ©s tant dans la dĂ©finition du programme que dans la sĂ©lection des laurĂ©ats.

À l’issue d’une procĂ©dure de sĂ©lection qui a permis d’examiner 18 candidatures, dans un souci d’équilibre entre territoires et disciplines artistiques, la ministre de la Culture a dĂ©cidĂ© d’attribuer aux 11 projets suivants l’appellation de « PĂŽle international de production et de diffusion Â» :

  • PIPD « Faire corps Â» : Maison et Biennale de la danse de Lyon, ChĂąteau-Rouge (SCIN, Annemasse), ECLAT (CNAREP, Aurillac)

Orientation : danse et arts du mouvement (cirque, performance, cabaret, formes hybrides), avec orientation espace public

  • PIPD « RISE : RĂ©seau International de SonoritĂ©s ExpĂ©rimentales Â» : La Muse en circuit (CNCM), Festival Musica, Association des CNCM

Orientation : musiques Ă©lectroniques et expĂ©rimentales

  • PIPD « Normandie PĂŽle international mutualisĂ©, coopĂ©ratif et transdisciplinaire Â» : La ComĂ©die de Caen (CDN), Le Volcan (SN, Le Havre)

Orientation : pluri-, transdisciplinaire, art relationnel et participatif, crĂ©ation jeune public

  • PIPD « ScĂšnes unies du Nord Â» : Le PhĂ©nix (SN, Valenciennes), La Maison de la Culture d’Amiens (SN), Le ManĂšge (SN, Maubeuge), La Rose des Vents (SN, Villeneuve d’Ascq)

Orientation : transversal spectacle vivant (théùtre, performance, danse
)

  • PIPD « PĂŽle EuromĂ©diterranĂ©en de Production Â» : Théùtre de la Bastille (Paris), L’Agora (SN, Evry), Théùtre des 13 vents (CDN, Montpellier), Théùtre Joliette (SCIN, Marseille)

Orientation : transdisciplinaire (Ă©criture contemporaine, théùtre, danse), esthĂ©tiques minoritaires, multiculturelles, scĂšnes du Sud global

  • PIPD « Arts dans l’espace public Â» : Lieux Publics (CNAREP, Marseille), Le CratĂšre (SN, AlĂšs), L’Atelline (SCIN, Juvignac), FAI-AR (Marseille)

Orientation : crĂ©ation en espace public, toutes disciplines confondues

  • PIPD « Circ-Ino, pour un cirque international en transition Â» : La Grainerie (SCIN, Toulouse), Circa (PNC, Auch), La Verrerie (PNC, AlĂšs), ESAC’TO Lido (Toulouse)

Orientation : arts du cirque

  • PIPD « Danse Enfance Jeunesse Â» : Le Gymnase (CDCN, Roubaix), L’Echangeur (CDCN, ChĂąteau-Thierry), La FaĂŻencerie-Théùtre de Creil (SCIN), Rencontres chorĂ©graphiques internationales de Seine-Saint-Denis, La Maison Danse (CDCN UzĂšs)

Orientation : danse jeune public

  • PIPD « Ailleurs & Ici Â» : Points communs (SN, Cergy), Fondation Royaumont (CCR), Ecole nationale supĂ©rieure d’art de Cergy, La Briqueterie (CDCN, Vitry), Centre national de la danse, EPPGHV La Villette

Orientation : performance, danse

  • PIPD « SPIRITE Â» : Bonlieu (SN, Annecy), La ComĂ©die de Valence (CDN), et partenaires associĂ©s : Malraux (SN, ChambĂ©ry) et ComĂ©die de Clermont-Ferrand (SN)

Orientation : transdisciplinaire, formes hybrides, esthĂ©tiques de la rencontre

  • PIPD « Ecotone Â» : MECA (FRAC, Bordeaux), CAPC-MusĂ©e d’art contemporain (CACIN, Bordeaux), Credac (CACIN, Ivry-sur-Seine). En qualitĂ© de premier pĂŽle arts visuels en prĂ©figuration, ce PIPD bĂ©nĂ©ficiera d’un accompagnement spĂ©cifique.

Orientation : arts visuels

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La programmation du 11 ‱ Avignon pour le Off 2025

Le 11 ‱ Avignon proposera 31 spectacles dans 3 salles et aux Espaces Mistral cet Ă©tĂ© dans le Off du 5 au 24 juillet 2025.

« Faire théùtre est, pour nous, toujours un combat, un acte de rĂ©sistance par la poĂ©sie ; construire une « SĂ©lection du OFF Â» comme une signature, une envie de dire notre monde, notre humanitĂ©, de les interroger ; un geste politique en somme Â» expliquent Fida Mohissen & Laurent Sroussi, les directeurs du 11 qui ont choisi de privilĂ©gier l’écriture contemporaine pour cette Ă©dition.

« Eu Ă©gard Ă  l’investissement des compagnies et aux risques qu’elles prennent, nous avons le devoir et le droit de l’exigence artistique et professionnelle, le droit et devoir de tenir une ligne artistique cohĂ©rente et de la dĂ©fendre. Nous avons la chance d’accueillir, exclusivement, des auteur‱ices vivant‱es, ancré‹es dans notre monde, dans notre histoire, des compagnies et des artistes qui dĂ©fendent ces nouvelles Ă©critures. »

La programmation

9h50 ‱ Ça ne se fait pas
Marie de Dinechin et Gabriel Chirouze / Frédéric Fisbach
Ensemble Atopique II – Compagnie conventionnĂ©e par la DRAC – PACA

10h ‱ Notre Jeunesse
Olivier Saccomano / Anaïs Assémat
L’Eau Qui BrĂ»le

10h ‱ keshi
Solenn Denis / Antonin Chalon
CAMéLéON

10h15 ‱ Théùtre Mode d’emploi
Benoßt Lambert et Hervé Blutsch / Maïanne BarthÚs
Compagnie Spell Mistake(s)

10h30 ‱ L’Archipel
Denis Lachaud / Jean-Philippe Naas
Compagnie en attendant


10h45 ‱ Quatre Mains
Alexandre Koutchevsky / Jean Boillot
Compagnie La Spirale – Jean Boillot

11h ‱ Bleu
Guérin Anna Lemonaki
Compagnie Bleu en Haut Bleu en Bas

11h15 ‱ Les Subversives
Claire Fretel, Tiphaine Gentilleau et Cécile
Les Filles de Simone

11h45 ‱ Ce que j’appelle oubli
Laurent Mauvignier / Sophie Langevin
JUNCTiO

11h45 ‱ L’ouvrir
Morgan‱e Janoir
SorciĂšres & cie / Bureau des filles

12h ‱ Made in France
Samuel Valensi et Paul-Eloi Forget
Compagnie La Poursuite du Bleu

13h05 ‱ Les Peintres au charbon
Lee Hall / Adrien Popineau
Compagnie Les Messagers et Fabriqué à Belleville

13h25 ‱ La fille qui se sauve
Clea Petrolesi et Catherine Le Hénan
Cie Amonine

14h ‱ Paradoxal
Marien Tillet
Le Cri de l’Armoire

14h55 ‱ La TĂȘte Ailleurs
Camélia Acef et Youri Rebeko / Victor Bourigault
Compagnie Minds at Work et Fabriqué à Belleville

15h05 ‱ Wasted
Kae Tempest / Martin Jobert
Théùtre de la Mascara / Méchant méchant

15h45 ‱ Il n’y a pas de Ajar
Delphine Horvilleur / Johanna Nizard et Arnaud Aldigé
En Votre Compagnie

16h20 ‱ Viril(e‱s)
Marie Mahé
Compagnie DTM 9.4

16h45 ‱ Lichen
Magali Mougel / Julien Kosellek
estrarre

17h35 ‱ L’art d’avoir toujours raison
Sébastien Valignat & Logan de Carvalho
Compagnie Cassandre

17h55 ‱ A M O R
Marjolaine Minot, GĂŒnther Baldauf & Guillaume Prin / GĂŒnther Baldauf
Compagnie Marjolaine Minot

18h35 ‱ Ce pays qui nous Ă©tait destinĂ©
Aurore Paris / Vincent Menjou-CortĂšs
Salut Martine

19h15 ‱ Derriùre
Nicolas Chaigneau & Claire Laureau
pjpp

19h15 ‱ Fils du hip-hop
David Farjon
Compagnie Légendes urbaines

19h40 ‱ Ma Foudre
Laura Mariani
Compagnie La PiÚce Montée et Fabriqué à Belleville

20h20 ‱ Les Histrioniques
Collectif #MeTooThéùtre
La Fugitive

20h50 ‱ La vie rĂȘvĂ©e
Kelly RiviĂšre
Innisfree

21h30 ‱ Roda Favela
Laurent Poncelet
Compagnie OphĂ©lia Théùtre – direction Laurent Poncelet (France)
& Pé No Chão (Recife-Brésil)

21h45 ‱ Article 353 du code pĂ©nal
Tanguy Viel / Emmanuel Noblet
À l’Envi et Les Choses de la Vie

22h20 ‱ Complexes
Amélia Colonnello
L’Ancre – Théùtre Royal

22h35 ‱ Happy Apocalypse
Jean-Christophe Dollé / Clotilde MorgiÚve
f.o.u.i.c

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NON AUX HAUSSES TARIFAIRES DANS LES MONUMENTS NATIONAUX !

OUI A L’ACCÈS A LA CULTURE POUR TOUTES ET TOUS !

CommuniquĂ© de l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 5 mai 2025

Le CMN s’apprĂȘte Ă  augmenter les tarifs de huit monuments Ă  compter du 2 juin : l’Arc de Triomphe, le PanthĂ©on, la Sainte-Chapelle, l’Abbaye du Mont Saint-Michel, le ChĂąteau d’Angers, le ChĂąteau d’Azay-le-Rideau, les Tours et remparts d’Aigues-Mortes, le ChĂąteau comtal et remparts de Carcassonne.

L’ensemble des organisations syndicales reprĂ©sentatives du Centre des monuments nationaux ont dĂ©posĂ© un prĂ©avis de grĂšve reconductible pour l’ensemble des agents de cet Ă©tablissement public sous tutelle du ministĂšre de la Culture Ă  compter du mardi 6 mai, avec pour revendications :

  • Le retrait du dispositif de hausse de la grille tarifaire pour 8 monuments du rĂ©seau appliquĂ© Ă  la haute saison ; vĂ©ritable attaque contre la dĂ©mocratisation culturelle ;
  • Le retrait du dispositif du « + 1€ » appliquĂ© aux visiteurs qui achĂšteraient leur billet sur site plutĂŽt qu’en e-billetterie. Cette mesure, qui favorise la e-billetterie externalisĂ©e, est une attaque en rĂšgle contre les missions des agents des billetteries.

La Culture pour toutes et tous !

Cette mesure, prise dans la prĂ©cipitation et sans concertation prĂ©alable avec les organisations syndicales ni mĂȘme avec les Ă©quipes, met en place une politique tarifaire devenant difficilement comprĂ©hensible pour les visiteurs
et les agents ! Elle vise Ă  faire payer plus cher en pĂ©riode de haute saison, faisant de la Culture et du Patrimoine un objet de luxe auquel nombre d’usagers n’auront plus accĂšs faute de moyens.

Cette mesure est le rĂ©sultat du sous-financement du CMN par l’Etat et plus largement de la Culture. ConsĂ©quence des politiques d’austĂ©ritĂ© des diffĂ©rents gouvernements (Attal, Barnier, Bayrou) auxquels a participĂ© la ministre de la Cuture Rachida Dati.

Les conditions de travail et le sens du service public cher aux agents sont directement impactĂ©s entrainant chez eux un fort mĂ©contentement dĂšs l’annonce de cette mesure ! Ce mĂ©contentement sera Ă  n’en pas douter partagĂ© par les visiteurs lorsque les nouveaux tarifs s’appliqueront.

A titre d’exemple :

  • L’Arc de Triomphe passera d’un droit d’entrĂ©e de 16 Ă  21 euros (22 si paiement en caisse) malgrĂ© une rĂ©cente augmentation de 13 Ă  16 euros le 1er janvier 2024 ! A titre comparatif, le Louvre est aujourd’hui Ă  22 euros ! Si l’on peut dĂ©plorer que l’accĂšs Ă  la Culture soit aussi onĂ©reux, force est de constater que l’offre culturelle et le parcours de visite de ces deux sites emblĂ©matiques parisiens ne sont en rien comparables !
  • La Sainte Chapelle passera de 13 Ă  18 euros (19 en caisse) alors que des travaux sont en cours sur une partie des vitraux !
  • Le chĂąteau comtal et les remparts de Carcassonne – passera de 13 Ă  18 euros (19 en billetterie). CumulĂ©e sur 15 mois, c’est une augmentation de 100% (le droit d’entrĂ©e Ă©tant passĂ© de 9,5 euros Ă  19 euros). Et ce n’est pas l’extension du parcours de visite des remparts en 2024 qui peut justifier cette augmentation vertigineuse.

Par ailleurs, la majoration du billet d’entrĂ©e de 1€ pour les visiteurs qui ne passeraient pas par la e-billetterie est une attaque en rĂšgle des agents des billetteries du CMN qui sont bien souvent le premier accueil des visiteurs dans nos monuments. Cette mesure est discriminante pour les visiteurs peu habituĂ©s Ă  l’usage des nouveaux outils numĂ©riques. Et comme le rappelait la DĂ©fenseure des droits : « ce n’est pas aux usagers de s’adapter au service public mais au service public de s’adapter aux usagers Â». PĂ©naliser les visiteurs qui paieraient leur droit d’entrĂ©e en caisse comme cela se fait depuis la crĂ©ation de l’établissement est un vĂ©ritable scandale !

Une attaque en rÚgle de la démocratisation culturelle

Cette mesure va Ă  l’encontre des valeurs du service public car elle remet en cause la mission de dĂ©mocratisation culturelle en pĂ©nalisant les classes moyennes populaires qui devraient se contenter d’un jour par semaine ou de crĂ©neaux horaires en fin de journĂ©es dĂ©diĂ©s au tarif basse saison. Le CMN invente la visite en premiĂšre et en seconde classes.

Dans le mĂȘme temps, les moyens dont dispose le CMN pour effectuer ses missions de service public ne suivent pas. Ainsi, le plafond d’emploi 2024 a Ă©tĂ© reconduit Ă  l’identique pour 2025 alors qu’il Ă©tait consommĂ© Ă  99,9%. Pourtant le sous-effectif et la prĂ©caritĂ© affectent durement tous les monuments et services du CMN.

Ce n’est pas aux usagers de payer le prix des politiques d’austĂ©ritĂ© !

Oui Ă  un service public culturel accessible Ă  toutes et tous !

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AprĂšs la mobilisation du 6 juin, la grĂšve est reconduite contre les hausses tarifaires au CMN

CommuniquĂ© de l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 8 mai 2025

Les agents ne dĂ©colĂšrent pas suite Ă  l’annonce des hausses tarifaires prĂ©vues au mois de juin pour 8 des monuments les plus frĂ©quentĂ©s du Centre des Monuments Nationaux.

Les nĂ©gociations avec la direction de l’établissement qui se sont tenues lundi 5 mai n’ont en effet pas permis d’avancer sur les revendications portĂ©es par l’intersyndicale du CMN.

La direction reste ferme sur l’application des nouveaux tarifs, avouant mĂȘme ne pas comprendre en quoi la mesure de majoration d’un euro du prix des billets pris en billetterie constituerait une attaque contre les emplois des agents de billetterie


Une nouvelle rĂ©union de nĂ©gociation est donc prĂ©vue vendredi matin entre la direction et l’intersyndicale.

C’est pourquoi l’intersyndicale appelle les agents Ă  se rĂ©unir en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale afin de dĂ©cider des modalitĂ©s de poursuite de la grĂšve pour montrer au CMN que les agents n’acceptent pas cette rĂ©forme tarifaire.

Continuons Ă  nous mobiliser :

  • Pour la dĂ©fense d’une culture accessible Ă  toutes et tous face Ă  ce qui constitue une attaque contre la dĂ©mocratisation culturelle.
  • Contre la pĂ©nalisation des visiteurs achetant leurs billets sur site, vĂ©ritable attaque contre les mĂ©tiers de la billetterie.
  • Contre la rupture de l’égalitĂ© de traitement des usagers pour l’accĂšs au patrimoine et au service public culturel.
  • Pour dĂ©fendre le service public contre les politiques d’austĂ©ritĂ© imposĂ©es aux Ă©tablissements culturels et mis en place par le gouvernement et la ministre de la Culture.

Ce n’est pas aux usagers de payer le prix des politiques d’austĂ©ritĂ© !
Oui Ă  un service public culturel accessible Ă  toutes et tous !

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Texte adopté n° 108 - Proposition de loi, modifiée, par l'Assemblée nationale, relative à la lutte contre l'antisémitisme, le racisme, les discriminations, les violences et la haine dans l'enseignement supérieur

Texte adopté n° 108 - Proposition de loi, modifiée, par l'Assemblée nationale, relative à la lutte contre l'antisémitisme, le racisme, les discriminations, les violences et la haine dans l'enseignement supérieur
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GrĂšve contre les hausses tarifaires au CMN

CommuniquĂ© de l’intersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 6 mai 2025

L’Arc de Triomphe, le PanthĂ©on, le chĂąteau d’Angers, la tour Pey-Berland Ă  Bordeaux, le site de Cap-Blanc en Dordogne et la crypte et les tours de la CathĂ©drale de Bourges sont fermĂ©s aujourd’hui Ă  la suite d’un appel Ă  la grĂšve reconductible contre les hausses tarifaires dans 8 monuments du Centre des Monuments Nationaux.

Les agents se mobilisent pour la dĂ©fense d’une culture accessible Ă  toutes et tous face Ă  ce qui constitue une attaque contre la dĂ©mocratisation culturelle.

A titre d’exemple sur les 15 derniers mois le prix des billets sur les 8 monuments concernĂ©s a augmentĂ© de :

  • 69% Ă  l’Arc de Triomphe,
  • 69% Ă  la Sainte-Chapelle
  • 39% au PanthĂ©on
  • 45% Ă  l’abbaye du Mont-Saint-Michel
  • 100% au chĂąteau et remparts de la citĂ© de Carcassonne
  • 39% au chĂąteau d’Azay le Rideau
  • 47% au chĂąteau d’Angers
  • 50% aux remparts d’Aigues-Mortes

Les agents se mobilisent Ă©galement contre la pĂ©nalisation des visiteurs achetant leurs billets sur site (augmentation d’un euro du droit d’entrĂ©e par rapport Ă  la e-billetterie) qui constitue une vĂ©ritable attaque contre les mĂ©tiers de la billetterie, une rupture de l’égalitĂ© de traitement des usagers pour l’accĂšs au patrimoine et Ă  un service public.

Ces hausses tarifaires sont le rĂ©sultat des politiques d’austĂ©ritĂ© imposĂ©es aux Ă©tablissements culturels et mis en place par le gouvernement et la ministre de la Culture.

Ce n’est pas aux usagers de payer le prix des politiques d’austĂ©ritĂ© !

Oui Ă  un service public culturel accessible Ă  toutes et tous !

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Saphir Belkheir dans Sycomore

Saphir Belkheir dans Sycomore

Dans les communautĂ©s LGBT+ la famille biologique n’est pas toujours synonyme de protection. Alors il faut se choisir des sƓurs, des parents, des oncles et tantes, parmi ses amis, parmi les ĂȘtres qui nous sont chers. AncrĂ© dans ces communautĂ©s, Saphir Belkheir a bĂąti sa famille, allant mĂȘme au-delĂ . Avec cette crĂ©ation, il fantasme ses ancĂȘtres, des personnalitĂ©s du passĂ© auxquelles il s’affilie, artistes venus d’AlgĂ©rie ou d’ailleurs.

Sous la forme d’une performance immersive oĂč se mĂ©langent danse, vidĂ©o, son et texte, l’artiste accompagnĂ© d’instruments d’Orient remixĂ©s, cultive un arbre gĂ©nĂ©alogique queer. Mais ces reprĂ©sentations composent inĂ©vitablement avec les creux d’une histoire coloniale et patriarcale qui laisse de cĂŽtĂ© les existences en marge de la norme.

Sycomore
Chorégraphie, interprétation, scénographie Saphir Belkheir

Musique Nour Ait Sadi

Film Saphir Belkheir et Samir Ramdani

Production (en cours)

Coproduction du Fonds Transfabrik – fonds franco-allemand pour le spectacle vivant

du 10 au 15 mai 2025
MC93, Bobigny

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Magec / the Desert de Radouan Mriziga

Radouan Mriziga

© Bea Borgers

Dans Magec / the Desert, Radouan Mriziga explore la sagesse du dĂ©sert et sa relation avec le temps, la lumiĂšre et le mouvement. Du Sahara aux steppes d’Asie centrale, le dĂ©sert devient un espace de rĂ©flexion oĂč se mĂȘlent mythe, littĂ©rature et savoirs culturels. Sa danse s’inspire des rythmes, des artisanats et des pratiques incarnĂ©es des peuples du dĂ©sert pour rĂ©vĂ©ler une harmonie qui Ă©chappe Ă  toute domination. PortĂ© par une polyphonie de textes, de sons et de gestes, le spectacle invite Ă  percevoir l’abondance dans l’immensitĂ© silencieuse, Ă  renouer avec l’intelligence du monde naturel.

Magec / the Desert de Radouan Mriziga
Avec Hichem Chebli, Sofiane El Boukhari, Bilal El Had, Nathan Félix, Robin Haghi, Feteh Khiari et Deena Abdelwahed
Concept, chorégraphie et scénographie Radouan Mriziga
Vidéo Senda Jebali
Costume Salah Barka
Recherche MaĂŻa Tellit Hawad
Texte Kais Kekli alias VIPA
Direction technique Zouheir Atbane
Production Sandra Diris, Emna Essoussi, Cees Vossen

Production A7LA5
Coproduction Sharjah Art Foundation, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Festival d’Automne (Paris), De Singel (Anvers), Festival d’Avignon, Pact Zollverein (Essen), Culturescapes (Bñle), Tanz im August (Berlin)
Représentations en partenariat avec France Médias Monde
Remerciements L’Art Rue/Dream City

Durée 1h30

du 10 au 14 mai 2025
Théùtre Varia
Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)

7,8,9,11 et 12 juillet Ă  22h
Cloßtre des Célestins
Festival d’Avignon

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La Grande affabulation de Geoffroy Jourdain et Benjamin Lazar avec la MaĂźtrise Populaire de l’OpĂ©ra-Comique

C’est une lĂ©gende urbaine du XXIe siĂšcle. On dit qu’une nuit, des enfants sont partis de chez eux, sans prĂ©venir leurs parents, dans une quĂȘte connue d’elles et d’eux seuls. Ils avaient emportĂ© de quoi manger, des costumes, des trĂ©teaux et des chants. Dans leurs haltes, ils se racontaient en musique l’histoire dont ils Ă©taient en train de devenir les hĂ©ros. C’est le rĂ©cit de ce voyage initiatique que tisse cette « grande affabulation » musicale.

« Je devins un opéra fabuleux. » Arthur Rimbaud

C’est une lĂ©gende urbaine du XXIe siĂšcle. On dit qu’une nuit, des enfants sont partis de chez eux, sans prĂ©venir leurs parents, dans une quĂȘte connue d’elles et d’eux seuls. Ils avaient emportĂ© de quoi manger, des costumes, des trĂ©teaux et des chants. Dans leurs haltes, ils se racontaient en musique l’histoire dont ils Ă©taient en train de devenir les hĂ©ros. C’est le rĂ©cit de ce voyage initiatique que tisse cette « grande affabulation » musicale.

Pour les maĂźtrisiennes et maĂźtrisiens de l’OpĂ©ra-Comique, ĂągĂ©s de 12 Ă  23 ans, Geoffroy Jourdain et Benjamin Lazar composent un spectacle haut en couleurs, oĂč l’esprit de la « fable en musique » des dĂ©buts de l’opĂ©ra se mĂȘle Ă  celui des processions et des fĂȘtes populaires. Nos jeunes interprĂštes ne peuvent avoir de meilleurs guides dans le rĂ©pertoire baroque oĂč sont nĂ©es tant de formes d’union entre poĂ©sie et musique, entre danse et chant.

Dans ce voyage, ils traversent les Ă©poques et y glanent aussi d’autres musiques, modernes et contemporaines, qui viennent accompagner leur quĂȘte mystĂ©rieuse.

La Grande affabulation

Direction musicale
Geoffroy Jourdain

Mise en scĂšne
Benjamin Lazar

Collaboration artistique
Elizabeth Calleo

Décors et costumes
Adeline Caron

LumiĂšres
Christophe Naillet

Chorégraphie
Gudrun Skamletz

Artiste de l’AcadĂ©mie de l’OpĂ©ra-Comique | Assistante direction musicale
Guillemette Daboval

Assistante costumes
AdelaĂŻde Gosselin

Directrice des études musicales
Katia Weimann

Choeur
MaĂźtrise Populaire de l’OpĂ©ra-Comique
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Orchestre
Les Cris de Paris
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Avec les Artiste de l’AcadĂ©mie

1h30 sans entracte

du 10 au 16 mai 2025
Opéra-Comique, Paris

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Friends of Forsythe

Friends of Forsythe

photo Bernadette Fink.

William Forsythe a façonnĂ© un langage singulier en danse, mĂȘlant abstraction gĂ©omĂ©trique et mouvement expressif. Comptant parmi les chorĂ©graphes contemporains les plus influents, et aprĂšs plusieurs apparitions dans des festivals, Forsythe s’est rĂ©cemment lancĂ© dans des explorations collaboratives avec ses danseurs, Ă©tudiant les interactions entre la danse contemporaine et d’autres formes d’expression, comme le hip-hop et les traditions folkloriques. DerriĂšre ces mouvements abstraits se cache une tension puissante : une fusion de styles et d’influences qui bouillonne comme le magma d’un volcan.

Forsythe prĂ©sente une nouvelle piĂšce créée avec Rauf Yasit, surnommĂ© « RubberLegz » pour son Ă©tonnante capacitĂ© Ă  contorsionner son corps dans des formes et des positions inimaginables. Aux cĂŽtĂ©s de six danseurs, ils explorent les racines de la danse folklorique, du hip-hop et du ballet, crĂ©ant une performance puissante et dĂ©licate oĂč le mouvement devient un langage capable de connecter des danseurs d’horizons diffĂ©rents.

Friends of Forsythe
Commissariat : William Forsythe & Rauf « Rubberlegz » Yasit | ChorĂ©graphie : William Forsythe, Rauf « Rubberlegz » Yasit, Matt Luck, Riley Watts, Brigel Gjoka, Aidan Carberry, Jordan Johnson (JA Collective) | Performance : Rauf « Rubberlegz » Yasit, Matt Luck, Brigel Gjoka, Julia Weiss, Aidan Carberry, Jordan Johnson | Direction technique : Niels Lanz | TournĂ©e et distribution internationale : Plan B – Creative Agency for Performing Arts
Coproduction : La Biennale di Venezia
Performances Ă  Bruxelles avec le soutien du Goethe-Institut de Bruxelles

Durée 1h

11 mai 2025
Place de la Bourse, Bruxelles

du 26 au 28 juin 2025
Montpellier Danse
Théùtre Jean-Claude CarriĂšre / Domaine d’O

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Melody Louledjian, Giuditta, dans la version de Pierre-AndrĂ© Weitz de l’opĂ©ra de Franz LehĂĄr

Quand Giuditta se met Ă  chanter l’amour au cabaret Alcazar, le temps suspend son vol. Elle a tout d’un oiseau de paradis ou d’un ange tombĂ© du ciel. Plusieurs hommes ont tentĂ© de l’enfermer dans une cage dorĂ©e et de l’attraper avec des riviĂšres de diamants en guise de collets. Sans succĂšs : la belle est aussi jalouse de sa libertĂ© que de ses secrets. Personne ne connaĂźt vraiment son histoire, ni l’oiseleur qui l’a dĂ©couverte un jour sur une plage et l’a Ă©pousĂ©e sans lui poser de question, ni mĂȘme ce beau lĂ©gionnaire avec lequel elle s’est enfuie en Afrique du Nord.

QualifiĂ©e de « musikalische Komödie » par son auteur, la derniĂšre Ɠuvre de LehĂĄr se rapproche bien plus des grands opĂ©ras de Puccini que des comĂ©dies musicales amĂ©ricaines, comme en tĂ©moigne sa crĂ©ation en grande pompe au Staatsoper de Vienne en 1934. Si Giuditta n’est pas sans rappeler certaines hĂ©roĂŻnes lyriques (Carmen, Violetta, MĂ©lisande) et quelques cĂ©lĂšbres courtisanes bien rĂ©elles (notamment la « Belle Otero », danseuse espagnole devenue l’amante des souverains europĂ©ens), elle doit beaucoup Ă  MarlĂšne Dietrich et Ă  ses rĂŽles iconiques de meneuse de revue dans les films L’Ange bleu et Morocco. À la tĂȘte de l’Orchestre symphonique de Mulhouse, Thomas Rösner dirige la version française de cette envoĂ»tante raretĂ©, dans un spectacle flamboyant de Pierre-AndrĂ© Weitz inspirĂ© par les univers du cirque et du cabaret.

Giuditta
Franz LehĂĄr
Comédie en musique en cinq tableaux.
Livret de Paul Knepler et Fritz Löhner.
Créée Ă  l’OpĂ©ra de Vienne le 20 janvier 1934.
Version française d’AndrĂ© Mauprey.

En français
Surtitré en français, allemand

Direction musicale
Thomas Rösner

Mise en scÚne, décors, costumes
Pierre-André Weitz

Chorégraphie
Ivo Bauchiero

LumiĂšres
Bertrand Killy

Chef de ChƓur de l’OpĂ©ra national du Rhin
Hendrik Haas

Avec
Giuditta
Melody Louledjian

Anita
Sandrine Buendia
Octavio

Thomas Bettinger
Manuel, Sir Barrymore, son Altesse

Nicolas Rivenq
Séraphin

Sahy Ratia
Marcelin, l’AttachĂ©, Ibrahim, un chanteur de rue

Christophe Gay
Jean Cévenol

Jacques Verzier
L’Hîtelier, le Maütre d’hîtel

Rodolphe Briand
Lollita, le Chasseur de l’Alcazar

Sissi Duparc
Le Garçon de restaurant, un chanteur de rue, un sous-officier, un pĂȘcheur, Ali

Pierre Lebon
ChƓur de l’OpĂ©ra national du Rhin, Orchestre national de Mulhouse

Avec le soutien de Fidelio.

du 11 mai au 3 juin 2025
Mulhouse
La Filature
Strasbourg
Opéra

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L’écriture ou la vie d’aprĂšs Jorge SemprĂșn : l’épopĂ©e contre la haine de Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass

Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass photo Vincent Bérenger

Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass ont menĂ© cette annĂ©e des ateliers avec de jeunes allemands et français, ils sont allĂ©s dans des lieux de mĂ©moire, Ă  Buchenwald, et Ă  la Maison d’Izieu. En rĂ©sulte cette crĂ©ation théùtrale.

À l’heure oĂč l’Europe est traversĂ©e par une haine multiforme et par la violence, il nous apparaĂźt plus que jamais fondamental de pouvoir crĂ©er des Ɠuvres au cƓur desquelles des liens puissent ĂȘtre tissĂ©s entre les gĂ©nĂ©rations et avec les territoires.

Ainsi, en portant notre attention en direction de jeunes en Allemagne et en France, nous agissons afin d’Ɠuvrer de maniĂšre concrĂšte Ă  la transmission d’une mĂ©moire fondamentale (qui tend Ă  disparaĂźtre), celle d’un des chapitres les plus marquants de notre Histoire moderne, dont les rĂ©percussions sont plus que jamais prĂ©sentes aujourd’hui.

FondĂ© sur l’Ɠuvre L’écriture ou la vie de Jorge SemprĂșn, jeune Espagnol engagĂ© dans la rĂ©sistance, dĂ©portĂ© Ă  Buchenwald, avant de devenir ministre de la Culture en Espagne Ă  la fin de sa vie, notre projet permet de rĂ©flĂ©chir Ă  un changement de regard autour des maux de l’époque, par l’intermĂ©diaire de la puissance de la littĂ©rature. La portĂ©e symbolique de la rĂ©union entre 15 jeunes Français·es et 16 jeunes Allemand·es Ă  Buchenwald, et dans d’autres lieux de mĂ©moire (Maison d’Izieu), ainsi que dans des théùtres, participe de cette entreprise.

Il s’agit de rassembler des jeunes issus de Bourges, Clichy-sous-Bois, Paris, Weimar et Berlin, pendant une Ă©popĂ©e de prĂšs d’un an, en France et en Allemagne. À travers une approche fondĂ©e sur le dialogue et la responsabilisation des jeunes, amené·es Ă  prendre en charge des parties entiĂšres du projet : mise en scĂšne, dessins pour la scĂ©nographie, interprĂ©tation, organisation, nous posons un acte de confiance et de foi dans l’avenir. Ces ateliers aboutiront Ă  une crĂ©ation théùtrale qui sera reprĂ©sentĂ©e dans diffĂ©rents lieux en France et en Allemagne.

L’écriture ou la vie
D’aprĂšs L’Écriture ou la vie de Jorge SemprĂșn (1994)
Texte publié aux éditions Gallimard
Texte en allemand Eva Moldenhauer
Traduction et adaptation du texte en allemand Laura Haber
Adaptation et mise en scĂšne Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass
Avec des jeunes de France et d’Allemagne : Kilian Betoulle Pigeat, Cynderella Billard, Lukas Blaukovitsch, Jamel Boujamaoui, Rudy Cabrita, Madani Diarra, Rami El Younchi, Jovana Eleni Engel, Sindy Faroche, AmĂ©lie Fischer, Cindy Gonçalves, Mohamed Hamdaoui, Logan Harb, Nele Hauser, Chiara Hoffmann, Kevine Kasongo Mangaya, Djaleel Labady, MickaĂ«la Lagarde, KĂ€the Maj Selma Lange, Robin Lange, Paulina Ludwig, LoĂŻc Mas, Vita MĂŒhleisen, Lene Oderich, David Paraschiv, Rime Rakib, Sabin Saeed Ritter, Katharina RĂŒckert, Marieke Scholles, Carla Stein et MaĂŻmouna Tirera.

Du jeudi 12 au dimanche 22 juin 2025
Du mardi au vendredi Ă  20h
Samedi Ă  17h
Dimanche Ă  16h
Théùtre du Soleil, Paris

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Le Festival d’étĂ© 2025 de ChĂąteauvallon

Le Festival d’étĂ© de ChĂąteauvallon se dĂ©roulera du jeudi 26 juin au mardi 29 juillet 2025, l’occasion pour son directeur, le metteur en scĂšne Charles Berling, de commĂ©morer les 60 ans du lieu.

« Il y a exactement 60 ans naissait une Utopie rĂ©aliste nommĂ©e ChĂąteauvallon. Alors que j’étais tout jeune j’ai eu la chance, comme tant d’autres, de me construire en tant qu’artiste et citoyen dans ce lieu exceptionnel qui offrait au public de nombreuses crĂ©ations, des rencontres et des Ă©vĂšnements Ă  la renommĂ©e internationale.

RĂȘver, partager, bĂątir, penser la culture et le monde, telles Ă©taient les ambitions de Simone et Henri Komatis, de Colette et GĂ©rard Paquet qui fondĂšrent ChĂąteauvallon. Sous leur impulsion et avec l’aide d’une partie de la population, un Amphithéùtre allait se construire, premiĂšres pierres d’une grande aventure artistique. 60 ans ! 60 ans que la mĂ©tropole toulonnaise jouit d’un lieu unique et emblĂ©matique qui offre au plus grand nombre l’art et la culture sous toutes ses formes et pour tous les publics.

Tout au long de l’annĂ©e 2025, nous cĂ©lĂ©brerons les 60 ans de notre belle institution. Le Festival sera un moment fort, audacieux, ouvert Ă  toutes et Ă  tous, mais ce passĂ© et ce prĂ©sent ne sont rien s’ils ne rĂȘvent pas leur avenir. Et si pour construire ce futur dĂ©sirable nous nous adressions avant toute chose Ă  la jeunesse !

Comment construire et imaginer l’avenir d’une institution culturelle lorsque les idĂ©ologies se resserrent et que la pensĂ©e se rĂ©tracte ; le vivre-ensemble comme rempart Ă  l’obscurantisme ! Faire Ɠuvre de communautĂ© et faire lien entre les cultures et les gĂ©nĂ©rations ont Ă©tĂ© notre boussole pour rĂȘver cette programmation qui, nous l’espĂ©rons, vous enchantera comme jamais. Â»

Charles Berling et toute l’équipe de la ScĂšne nationale

Au programme

JUIN

Jeu. 26 & Sam. 28 Ă  21H30 – Amphithéùtre
NORMA [Opéra]
Vincenzo Bellini
Opéra de Toulon

Ven. 27 à 19H – Site de Chñteauvallon
SOIRÉE D’INAUGURATION
UNE UTOPIE RÉALISTE NOMMÉE CHÂTEAUVALLON

JUILLET

Mar. 1er Ă  22H – Amphithéùtre
LES SERGE (GAINSBOURG POINT BARRE)
[Théùtre & Musique]
Stéphane Varupenne & Sébastien Pouderoux, avec la troupe de la Comédie-Française

Ven. 4 20H – Amphithéùtre
G.U.I.D. & L’ESPACE VIDE [Danse & Mapping vidĂ©o]
Ballet Preljocaj — Caillou Michael Varlet & Nacim Battou

Dim. 6 à 5H du matin – Site de Chñteauvallon
LES DORMEUSES + A WEB, A LIMB, A WIRE
[Parcours & musique aux premiĂšres lueurs du jour]
Compagnie La Divine Usine — LoĂŻc GuĂ©nin

Jeu. 10 & Ven. 11 Ă  22H – Amphithéùtre
ROOMMATES [Danse]
(LA)HORDE
Ballet national de Marseille

Mar. 15 à 19H – Site de Chñteauvallon
WALDEN [CHÂTEAUVALLON] [Concert & Balade musicale]
Loïc Guénin

Ven. 18 19H – Site de ChĂąteauvallon & Amphithéùtre
LA NUIT DU HIP-HOP [Danse & +]
Kader Attou

Jeu. 24, Ven. 25 & Sam. 26 Ă  22H – Amphithéùtre
HELIKOPTER & LICHT [Danse]
Angelin Preljocaj

Mar. 29 Ă  19H – Amphithéùtre
SOIRÉE DE CLÔTURE
JANN GALLOIS VOUS CONVIE À SA BLOCK PARTY
[Danse & DJ set]

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Le voyage par la compagnie Les derniers dodos

Sasha est un petit garçon soucieux et anxieux de voir les papillons (son animal prĂ©fĂ©rĂ©) menacĂ©s par la pollution. A travers un voyage au sein de son imaginaire, sa façon de voir le monde nous mĂšnera Ă  dĂ©couvrir son sens de la protection de l’environnement devenu une nĂ©cessitĂ© absolue. Au cours de ce voyage, Sasha devra affronter la mĂ©chante sorciĂšre, symbole de la pollution et la destruction de la nature. Il devra trouver les outils nĂ©cessaires pour aider Ă  prĂ©server l’environnement des papillons.

Aujourd’hui, les enfants semblent moins avoir recours Ă  leur imagination. En effet, leur Ă©merveillement est face Ă  un adversaire de taille, la technologie qui leur laisse Ă  disposition tout ce qu’ils veulent en un clic.

C’est pourquoi, nous souhaitons rĂ©veiller leurs curiositĂ©s en utilisant la technique de la lumiĂšre noire : des objets et des personnages fluorescents sortis de nulle part, volent et sautent dans un univers magique pour le plus grand plaisir des enfants.

Spectacle tout en musique, qui permet un suivi facile et divertissant car pas de dialogues, uniquement de l’imagination et de la crĂ©ativitĂ©.

À travers cette piĂšce, nous partageons notre engagement Ă©cologique d’une maniĂšre ludique car ce sont eux, nos enfants, qui vont hĂ©riter et prendre soin de notre belle planĂšte Terre.

Le voyage
Un spectacle de La compagnie LES DERNIERS DODOS
Avec Jihane BENNANI, Manuel BLANCH, Florian BREMAUD, Aurélien CAILLEAU, Aida LLUKAJ, Bianca PITA.

Du 9 au 15 juin ( relĂąche le samedi 14 juin)
Samedis et Dimanches Ă  11H00
Théùtre La Manufacture des Abbesses
7 Rue Véron 75018 Paris
M° Abbesses ou Blanche

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Toast de Victoria Neefs

Quatre colocataires partagent une soirĂ©e ordinaire un vendredi, jusqu’à ce qu’un Ă©vĂ©nement inattendu bouleverse leur quotidien — et, potentiellement, leur avenir. Le spectacle est accompagnĂ© d’une exposition collective, créée par ChloĂ© Bonnie More, Ă  dĂ©couvrir avant et aprĂšs la reprĂ©sentation.

L’intrigue de Toast se dĂ©roule dans un espace clos, oĂč quatre colocataires passent une soirĂ©e ordinaire jusqu’à ce qu’un Ă©vĂ©nement inattendu bouleverse leur quotidien. Chaque reprĂ©sentation est accompagnĂ©e d’une exposition collective créée par ChloĂ© Bonnie More, invitant le public Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  s’engager avec les thĂšmes de la piĂšce avant et aprĂšs le spectacle.

Toast
Texte : Victoria Neefs
Mise en scĂšne : Louisa Lacroix & Victoria Neefs
Avec : AgnĂšs Perraud, Louisa Lacroix, Jonas Hirsch, Tom le Pottier, Victoria Neefs, Vincent Arfa

Durée totale : 2h30
1Ăšre partie : exposition / bar
2Úme partie : représentation (1h15)

du 14 au 17 mai 2025
Ă  La Villa Riberolle (Paris 20e)

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« PAËLLA » de Gabriella Rault et AurĂ©lien Fontaine

PAËLLA est la deuxiĂšme crĂ©ation du Mustang Collectif, et la deuxiĂšme co-Ă©criture de Gabriella Rault et AurĂ©lien Fontaine. DĂšs 2024, elle naĂźt de l’envie de pousser plus loin ce que nous avions initiĂ© avec notre premier projet : Ă  la frontiĂšre du rire et de la dĂ©faite, explorer notre rapport au collectif, et plus prĂ©cisĂ©ment, au dynamisme dans l’impuissance.

À partir de premiers essais, se dessine vite un endroit oĂč des gens viennent s’abriter, se rĂ©jouir, et Ă  leur façon, inventer une utopie. Ces gens sont comme nous, un peu banals, dĂ©passé·es par la vie, et le monde qui saute Ă  la gueule. Iels aiment pourtant les blagues, la Macarena, et l’euphorie collective Ă  portĂ©e de main. Et comme nous avons le théùtre, ils ont un local festif et associatif, qui est leur hĂ©tĂ©rotopie au sens dĂ©crit par Michel Foucault : un espace concret qui hĂ©berge l’imaginaire, une enclave dans le monde rĂ©el, oĂč d’autres rĂšgles ont cours


Partant de ce lieu de fĂȘte et du danger de disparition qui le menace, nous suivrons l’axe, apparemment contradictoire, du futile et de l’important. On se demandera : Ă  quoi tient un sursaut collectif ? Peut-on s’engager sans l’avoir prĂ©vu, parce que quelqu’un a lancĂ© Freed from Desire au moment parfait ? `

Sans idĂ©e prĂ©conçue sur ce qu’est une vraie paĂ«lla, une vraie lutte, ou une vraie piĂšce, on s’élancera Ă  la recherche du moindre Ă©lan potentiellement contagieux : un mot dans le micro, dit par quelqu’un qui aurait fait semblant d’avoir du courage, et qu’on aurait cru. D’abord refuge, le local deviendra alors lieu d’expĂ©rimentation, intime et collectif, pour tout ce qu’on ne soupçonnait pas en nous


« PAËLLA »

Ecriture Gabriella Rault et Aurélien Fontaine

Mise en scĂšne Gabriella Rault, Claire Faugouin

Dramaturgie Aurélien Fontaine, Gabriella Rault, Claire Faugouin

Collaboration artistique Camille Monchy

Jeu Nusch Batut Guiraud, Mathilde Bellanger, Aurélien Fontaine, Louis Loutz, Myra Zbib

Masques Estelle Clément

Musique et son Alex Bernard

LumiĂšre Camille Monchy

Scénographie Agathe Roger et Maxime Roger, Interlude Décors

Soutiens : TDI, Ville de Pantin, RAVIV, Est-Ensemble, Le Lieu, En Rappel

Durée : 1h15

21 au 25 mai 2025
Ă  21h sauf le dimanche Ă  17h
Lavoir Moderne Parisien :35 Rue Léon, 75018 Paris

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Le Festival Résurgence 2025

Le Festival Résurgence 2025, organisé par la Communauté de communes Lodévois et Larzac se déroulera du 17 au 20 juillet.

AncrĂ© en milieu rural qui cĂ©lĂšbre depuis plus de dix ans la richesse et la diversitĂ© des arts de la rue, le Festival RĂ©surgence transforme chaque Ă©tĂ© la ville de LodĂšve en une scĂšne vivante, ouverte Ă  tous, et Ă  ciel ouvert, dont l’objectif est de rendre la culture accessible Ă  tous les publics, dĂšs le plus jeune Ăąge, en investissant l’espace public avec des formes artistiques pluridisciplinaires : cirque, théùtre, danse, musique, performance; valoriser la rue comme un lieu d’expĂ©rimentation artistique, de libertĂ© d’expression et de rencontre entre artistes et habitants; ancrer l’évĂ©nement dans le territoire : RĂ©surgence s’appuie sur un tissu local solide de bĂ©nĂ©voles, d’associations, de restaurateurs, de commerçants, de producteurs, qui participent activement Ă  la rĂ©ussite du festival et porter une programmation artistique de qualitĂ© qui questionne, Ă©meut, Ă©merveille — tout en Ă©tant accessible et conviviale.

Un festival Ă  taille humaine, et c’est ce qui fait sa force : il permet une vraie proximitĂ© avec les artistes et le public. Il mobilise chaque annĂ©e des centaines de bĂ©nĂ©voles : un engagement citoyen remarquable.

Il est complété par un « Off » chaleureux et festif, porté par des acteurs du territoire, qui contribue à créer une ambiance unique, joyeuse et partagée.

Il porte des valeurs fortes : inclusion, proximité, créativité, coopération, écologie, éducation artistique.

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Les Lauriers 2025 du Théùtre Indépendant Français

Les Lauriers 2025 du Théùtre Indépendant Français

Photo DR

La 2e cérémonie des Lauriers du Théùtre Indépendant Français se déroulera le samedi 13 septembre 2025, à partir de 18h, au Théùtre de la Concorde, dans le 8e arrondissement de Paris.

Créés par Laurent Leclerc, organisĂ© par Barouf et dĂ©cernĂ©s par l’Union du Théùtre IndĂ©pendant, les Lauriers rĂ©compensent les spectacles portĂ©s par les compagnies françaises indĂ©pendantes qui produisent et diffusent un théùtre de crĂ©ation sur tout le territoire français en poursuivant – avec les moyens du bord, c’est-Ă -dire plus de passion que de moyens – dans la lignĂ©e de Charles Dullin, Jean Vilar ou Louis Jouvet le travail de la dĂ©centralisation théùtrale impulsĂ© il y a prĂšs de 80 ans par Jeanne Laurent, puis AndrĂ© Malraux.

Les lauréats des Lauriers du Théùtre Indépendant sont désignés par un Jury indépendant composé de professionnel.le.s du monde du spectacle vivant.

La cérémonie distingue, au travers de ses 24 prix, les meilleurs projets qui sont portés à sa connaissance et récompense aussi bien les interprÚtes, les auteurs, les metteurs en scÚne et les techniciens.

Les critĂšres d’éligibilitĂ© pour les candidatures aux Lauriers 2025

— Faire un théùtre de crĂ©ation, un théùtre d’art, un théùtre de recherche, inventif, crĂ©atif, dans un esprit de troupe ;

— Ne pas ĂȘtre en contrat pluriannuel avec le ministĂšre de la Culture ;

— L’aide de l’état n’excĂ©dera pas 50% de la production ;

— Avoir totalisĂ© 10 reprĂ©sentations au moins, hors scĂšnes labellisĂ©es et théùtre privĂ©, en corĂ©alisation (pas de contrat de location) ;

— La metteuse en scĂšne ou le metteur en scĂšne est, via sa compagnie, le producteur exĂ©cutif de son spectacle ou au moins coproducteur de son spectacle Ă  hauteur de 50% minimum ;

— L’apport en nature de la compagnie est important ;

— Pour cette Ă©dition 2025, tous les Ă©vĂšnements rĂ©alisĂ©s entre 2023 et 2025 peuvent concourir ;

— Un mĂȘme spectacle peut ĂȘtre prĂ©sentĂ© deux fois Ă  la sĂ©lection si son Ă©volution est remarquable ou en cas de re-crĂ©ation ;

— Les actions culturelles menĂ©es autour du spectacle, les ateliers de théùtre dans les Ă©coles ou le fait d’oeuvrer comme Clown Ă  l’hĂŽpital, par exemple, doivent ĂȘtre ĂȘtre signalĂ©s et comptent dans la dĂ©cision de sĂ©lection.

Les catégories

Les Lauriers concernent toutes les personnes qui pratiquent un art du spectacle sur le territoire français en professionnel, dĂ©cernent aussi un prix du spectacle amateur et rĂ©compensent les meilleures productions de spectacle vivant dans les catĂ©gories suivantes – toutes les disciplines sont reprĂ©sentĂ©es (artistiques et techniques), dont 11 qui n’existent nulle part ailleurs dans les rĂ©compenses françaises :

Lauriers de la Mise en scĂšne ‱ Lauriers du Texte de Théùtre ‱ Lauriers de l’Adaptation théùtrale ‱ Lauriers d’InterprĂ©tation fĂ©minine ‱ Lauriers d’InterprĂ©tation masculine ‱ Lauriers de la ScĂ©nographie ‱ Lauriers de la CrĂ©ation LumiĂšre ‱ Lauriers de la CrĂ©ation des Costumes ‱ Lauriers de la CrĂ©ation sonore et musicale ‱ Lauriers de la CrĂ©ation vidĂ©o ‱ Lauriers de la RĂ©gie gĂ©nĂ©rale ‱ Lauriers du Seul.e en scĂšne ‱ Lauriers du Spectacle Musical ‱ Lauriers du Spectacle Jeune public ‱ Lauriers de la Performance théùtrale ‱ Lauriers du Spectacle de Rue ‱ Lauriers du Spectacle de Marionnette ‱ Lauriers du Spectacle de Cirque ‱ Lauriers du Spectacle de Magie ‱ Lauriers du Spectacle de Danse ‱ Lauriers du Spectacle Amateur ‱ Lauriers SpĂ©cial du Jury ‱ Les Laurier d’Or ‱ Les Lauriers d’Honneur ‱ Grand Prix Barouf-EMS.

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« Maupassant Hors-Champ Â» de Laurent Leclerc

AprĂšs sa trilogie monumentale Les NaufragĂ©s de la MĂ©duse (France-SĂ©nĂ©gal), rĂ©unissant 32 interprĂštes sur deux continents — parmi lesquels Birane Ba et Catherine Salviat, sociĂ©taire honoraire de la ComĂ©die-Française — Laurent Leclerc revient avec une crĂ©ation radicalement diffĂ©rente. Plus lĂ©gĂšre, brute et dĂ©barrassĂ©e de tout artifice technologique, cette nouvelle forme mĂȘle jeu, flamenco, chant lyrique et musique, en s’inspirant de la nouvelle Aux Champs de Maupassant.

Une immersion sensorielle entre théùtre, flamenco et chant lyrique, pour redĂ©couvrir Maupassant au prisme du souffle, du rythme et de l’émotion incarnĂ©e.

« Maupassant Hors-Champ Â»
de Laurent Leclerc / Cie Barouf

avec
Karine HERROU GONZALEZ
danseuse flamenco, comédienne
Louise LECLERC
comédienne
Nati JAMES
danseuse flamenco, comédienne
Bastien SPITERI
comédien
Magali PALIÈS
chanteuse lyrique, comédienne
Isidoro FERNANDEZ ROMAN
percutions, palmas, chant
François ARIA
guitariste flamenco
en alternance avec :
Paul BUTTIN
et
Cristobal CORBEL
dramaturgie, adaptation, texte additionnel,
scénographie et mise en scÚne
Laurent LECLERC
création lumiÚre et régie générale
Emmanuelle FAURE
chargée de presse & diffusion
Laurent LECLERC
Production Cie Barouf
CorĂ©alisation Théùtre de l’OpprimĂ©
Avec les soutiens de L’Arcal Cie Nationale de Théùtre lyrique, en rĂ©sidence de crĂ©ation Ă  L’Arcal et Lilas en scĂšne Espace de crĂ©ation pour le spectacle vivant

Durée : 1h20

Du 21 au 25 mai 2025 Ă  20h30 (dimanche 17h)
Théùtre de l’OpprimĂ©, 78 rue du Charolais, 75012 Paris

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Les Incrédules de Samuel Achache

De Samuel Achache, on connaĂźt les collaborations avec Jeanne Candel – dont le cĂ©lĂšbre Crocodile trompeur. On se souvient aussi de Songs avec SĂ©bastien DaucĂ© ou de son Concerto contre piano et orchestre créé avec son ensemble La Sourde.

Une femme reçoit un coup de tĂ©lĂ©phone qui lui annonce la mort de sa mĂšre au moment mĂȘme oĂč celle-ci passe la porte. À partir de cette situation insensĂ©e, Samuel Achache, Sarah Le Picard, Florent Hubert et Antonin-Tri Hoang ont composĂ© un opĂ©ra oĂč l’invraisemblable le dispute au tragique.

ConsidĂ©rant que le doute fait vivre, le metteur en scĂšne et sa bande regardent l’existence comme un mauvais polar que l’on continuerait Ă  lire par curiositĂ©. HabituĂ©s aux spectacles mĂȘlant théùtre et musique, ils emploient ici les grands moyens : Les IncrĂ©dules accueille un orchestre en fosse de 52 musiciens, augmentĂ© d’un saxophone, d’un accordĂ©on, de percussions et d’un mystĂ©rieux instrument destinĂ© Ă  fabriquer de l’alĂ©atoire musical.

Les Incrédules

CrĂ©ation Ă  l’OpĂ©ra national de Lorraine le 18 juin 2025

Livret et dramaturgie Samuel Achache et Sarah Le Picard
en collaboration avec Margot Alexandre, Thibault Perriard et Julien Vella

Musique Florent Hubert et Antonin-Tri Hoang Orchestration Pierre-Antoine Badaroux
Nouvelle production Opéra national de Lorraine Coproduction Opéra national du Rhin
Orchestre de l’OpĂ©ra national de Lorraine
Direction musicale
Nicolas Chesneau

Assistanat Ă  la direction musicale
William Le Sage

Mise en scĂšne
Samuel Achache

Assistanat Ă  la mise en scĂšne
Chloé Kobuta

Dramaturgie
Julien Vella

Costumes
Pauline Kieffer

Scénographie
Lisa Navarro

Conception du miraclophone
Thibault Perriard

LumiĂšres
César Godefroy

Soprano
Jeanne Mendoche

Mezzo soprano
Majdouline Zerari

Baryton
René Ramos Premier

Comédiennes
Margot Alexandre, Sarah Le Picard

Violon
Marie Lambert*

Violoncelle
Pierre Fourcade*

Clarinettes, saxophones
Antonin-Tri Hoang

Accordéon, bandonéon, comédien
Sébastien Innocenti

Percussions, guitare, comédien
Thibault Perriard

*artistes musiciens de l’Orchestre de l’OpĂ©ra national de Lorraine

DĂ©cors Atelier de dĂ©cors de l’OpĂ©ra national du Rhin
Costumes Ateliers de l’OpĂ©ra national de Nancy-Lorraine

Production Opéra national de Lorraine
Coproduction Opéra national du Rhin
Avec le soutien de pour la 79e Ă©dition du Festival d’Avignon : Spedidam
Captation en partenariat avec ARTE

Durée 2h

du 18 au 24 juin 2025
Opéra national de Lorraine

du 22 au 25 juillet
OpĂ©ra du Grand Avignon, Festival d’Avignon
Ă  17h

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ManifĂȘte : plus de 400 enfants ouvrent la 30e Ă©dition du Festival de Marseille

Pour cĂ©lĂ©brer l’ouverture de cette Ă©dition anniversaire, prĂšs de 450 enfants et adolescent·es investiront le centre-ville de Marseille lors d’une grande manifestation dansĂ©e, le 12 juin, Ă  10h30, place du GĂ©nĂ©ral de Gaulle. PensĂ©e par le Festival de Marseille en collaboration avec le Badaboum théùtre, cette manifestation unique sera chorĂ©graphiĂ©e par Marina Gomes.

Cet ambitieux projet de crĂ©ation axĂ© sur la sensibilisation aux droits culturels des enfants sera le fruit d’un travail d’ateliers menĂ© toute l’annĂ©e auprĂšs de dix-sept classes d’élĂšves du CE2 Ă  la 4Ăšme. Les ateliers de rĂ©flexion, de danse et de crĂ©ation seront menĂ©s par des artistes (chorĂ©graphes, danseur·ses, scĂ©nographe, musicien), des professionnels de la facilitation et des droits des enfants et des Ă©quipes pĂ©dagogiques.

Conçue par et pour ces jeunes, ManifĂȘte exprimera leurs sentiments, leurs dĂ©sirs, leurs visions, leurs rĂȘves. En participant activement Ă  cet Ă©vĂ©nement public, ils et elles s’approprieront l’espace urbain et dĂ©couvriront le pouvoir de l’art pour s’exprimer et contribuer Ă  la vie collective.

PensĂ©e comme une cĂ©lĂ©bration joyeuse des droits culturels des enfants, ManifĂȘte mettra en lumiĂšre la danse comme un outil de partage et de revendication, tout en leur ouvrant une voie vers l’émancipation citoyenne.

Un projet conçu et imaginé par le Festival de Marseille et le Badaboum théùtre.

Ce projet reçoit des financements spĂ©cifiques de la Ville de Marseille, du MinistĂšre de la Culture – Direction rĂ©gionale des affaires culturelles et du Conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂŽne et le soutien de l’AcadĂ©mie d’Aix-Marseille et de Lieux Publics, centre national des arts de la rue et de l’espace public.

Avec le mĂ©cĂ©nat de la Fondation Voix.es Vues D’ailleurs.

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lĂ -SEXTET de Pierre Pontvianne

En lisant le livre de Georges Didi-Huberman, Sentir le grisou, Pierre Pontvianne tombe sur cette phrase : « Il n’y a pas de meilleure ruse pour les catastrophes que l’apparente normalitĂ© du temps qui passe. » Elle sera le point de dĂ©part de lĂ -SEXTET.

L’action se dĂ©roule dans l’épaisseur de l’instant, les matiĂšres chorĂ©graphiques se diffusent et insufflent en nous quelque chose d’inĂ©luctable. Les gestes glissent les uns dans les autres, le mouvement se dĂ©ploie dans un interstice temporel qui se dilate. Chaque geste suspendu, chaque micro-mouvement peut devenir le prĂ©lude Ă  une rupture. La danse dissimule ici un bouleversement Ă  venir tout en en tissant patiemment la trame.

lĂ -SEXTET
Chorégraphie et conception sonore : Pierre Pontvianne
Interprétation : Laura Frigato, Pierre Treille

Production : Compagnie PARC

Coproduction : Atelier de Paris / CDCN
Avec le soutien de RAMDAM, UN CENTRE d’ART, Ste-Foy-lĂšs-Lyon ; Le DĂŽme Théùtre, Albertville ; Atelier de Paris / CDCN ; Cronstadt ; CND Lyon
La compagnie PARC est conventionnĂ©e par la Ville de Saint-Étienne, avec le soutien du DĂ©partement Loire et la DRAC Auvergne-RhĂŽne-Alpes 2023-2025 et soutenue par la RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes en 2025.

12 juin 2025
Atelier de Paris dans le cadre de JUNE EVENTS

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Amazigh in situ de Filipe Lourenço

Comment faire dialoguer un geste ancestral avec les corps d’aujourd’hui ? Comment transmettre sans figer, rĂ©inventer sans effacer ? En s’inspirant de la danse amazighe ahidous, Filipe Lourenço explore son hĂ©ritage comme une matiĂšre vivante, ouverte aux trajectoires singuliĂšres de celles et ceux qui la dansent.

InitiĂ© dĂšs l’enfance aux danses du Maghreb et Ă  la musique arabo-andalouse, Filipe Lourenço aborde les danses traditionnelles comme un hĂ©ritage Ă  rĂ©inventer. Dans sa nouvelle crĂ©ation, il revient Ă  l’ahidous, danse collective des tribus berbĂšres du Moyen-Atlas, accompagnĂ©e de chants et de percussions, pratiquĂ©e lors de fĂȘtes, de mariages ou de rituels. En s’appuyant sur cette forme ancestrale, le chorĂ©graphe transforme cette tradition en espace de crĂ©ation, d’émancipation et d’écoute collective, oĂč chaque interprĂšte convoque sa mĂ©moire intime pour habiter la danse, abordant la tradition non pas comme un monument figĂ©, mais comme une matiĂšre vivante, traversĂ©e de tensions, d’élans et de formes encore Ă  rĂȘver.

Amazigh in situ
Chorégraphie Filipe Lourenço
Assistante Deborah Lary
InterprĂštes danseurs Kerem Gelebek, Youness Aboulakoul, Mithkal Alzghair, Ema Bertaud, Alice Lada
Régie Générale (préparation des dates) François Michaudel
Régie LumiÚre en cours
Régie Son Jean-Philippe Borgogno

Production et coproduction Théùtre de Corbeil-Essonnes, L’Agora – ScĂšne nationale de l’Essonne Ă  Évry, Théùtre d’OrlĂ©ans scĂšne nationale, Théùtre Louis Aragon – scĂšne conventionnĂ©e, Art et CrĂ©ation Danse Ă  Tremblay-en-France, Espaces Pluriels scĂšne conventionnĂ©e, Art et CrĂ©ation Danse Ă  Pau, OpĂ©ra De Limoges – Maison des Arts de la Danse, Maison de la Culture de Bourges scĂšne nationale, L’Arc scĂšne nationale du Creusot

La Compagnie Filipe Lourenço / Plan-K est conventionnĂ©e par le MinistĂšre de la Culture, et soutenue par l’ONDA, l’ADAMI, la SPEDIDAM, l’Institut Français, le CND – Centre national de la Danse.

12 juin 2025 Ă  20h
Théùtre L’Échangeur – Cie Public ChĂ©ri ‱ Bagnolet dans le cadre des RCI93

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Les amours de la pieuvre de Rebecca Journo

Papilles et ventouses, langue et tentacules : RĂ©becca Journo tend ici un parallĂšle tĂ©mĂ©raire en Ă©crivant une composition dansĂ©e qui Ă©voque le fascinant animal marin qu’est la pieuvre, dans son caractĂšre Ă©rotique et Ă©trange Ă  la fois. En rĂ©fĂ©rence au courant artistique japonais de l’ero guro, qui mĂ©lange les genres de l’érotisme, de l’horreur et du grotesque, RĂ©becca Journo conçoit un espace chorĂ©graphique singulier, un collage d’imaginaires Ă  l’endroit du fantasme, du rĂȘve et du cauchemar.

La langue, organe du goĂ»t, implique tout un panel de sensations gustatives dans lequel puisent abondamment la partition chorĂ©graphique et l’esthĂ©tique psychĂ©dĂ©lique. Pour donner Ă  entendre de prĂšs les textures visqueuses et aqueuses, le son et le mouvement corporel interagissent en direct ; il y a lĂ  comme un concert organique, une plongĂ©e acoustique Ă  l’intĂ©rieur des corps. Dans ce laboratoire de rĂ©actions physiques et sonores, le public assiste Ă  l’émergence d’un geste chorĂ©graphique et musical qui joue de l’ambiguĂŻtĂ© entre plaisir et dĂ©goĂ»t, poĂ©sie et monstruositĂ©.

Les amours de la pieuvre
Conception et chorégraphie : Rebecca Journo
Conception et création sonore : Mathieu Bonnafous
Recherche, création et performance : Véronique Lemonnier, Mathieu Bonnafous, Jules Bourret, Rebecca Journo
Création costumes : Coline Ploquin
Scénographie et accessoire : Rebecca Journo, Véronique Lemonnier, Jules Bourret
Construction des objets et mise en lumiĂšre : Jules Bourret
Collaboration artistique et regard/oreille extérieur : Raphaëlle Latini
Travail vocal : Valérie Joly
Fabrication accessoires métal :Florent Seffar
Régie général : Véronique Lemonnier
Production
Production : La Pieuvre
Coproduction et soutiens : L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; KLAP – Maison pour la danse ; micadanses-Paris ; Théùtre Le Colombier, Bagnolet ; Rencontres ChorĂ©graphiques Internationales de Seine-Saint-Denis ; Laboratoire ChorĂ©graphique de Reims ; La Fileuse – Friche artistique ; Le Regard du Cygne ; LisiĂšre, lieu de crĂ©ation artistique ; Théùtre Auditorium Poitiers, ScĂšne nationale ; La Pop
Partenaires institutionnels : DRAC Île-de-France, RĂ©gion Île-de-France, DĂ©partement de la Seine Saint Denis
Soutiens : La Briqueterie CDCN du Val de Marne ; Centre des Arts – Enghien les Bains ; CENTQUATRE-Paris
Avec le soutien de la Caisse des DépÎts.

12 juin 2025 Ă  21h
Atelier de Paris dans le cadre de JUNE EVENTS

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Untold de Jordan Beal & Yaël Réunif

Untold naĂźt d’une volontĂ© de questionner les rapports entre deux pratiques, deux Ă©critures, deux prĂ©sences scĂ©niques. Comment habiter ensemble un espace sans hiĂ©rarchie, sans fusion, mais dans une Ă©coute constante, poreuse, mouvante ? Pour cela, la chorĂ©graphe YaĂ«l RĂ©unif et le compositeur Jordan Beal renouent avec l’élĂ©mentaire : le rythme comme point d’ancrage, la percussion comme langue premiĂšre, le chaos comme point de dĂ©part.

À la frontiĂšre de leurs disciplines, iels cherchent une zone de contact, un lieu d’équilibre fragile, oĂč la danse et la musique ne se rĂ©pondent pas mais s’écoutent. Chaque geste et chaque son deviennent une tentative de lien, un fil tendu sur lequel il faut bĂątir, renoncer, puis recommencer. Il s’agit de construire sans se dissoudre, d’interprĂ©ter l’autre sans l’absorber, de coexister sans renoncer, en s’appuyant sur l’improvisation comme moteur du dialogue, un terrain instable oĂč tout se compose au prĂ©sent. Untold est un lieu de passage, un territoire en friction, une piĂšce Ă  deux voix oĂč l’Autre donne la mesure.

Untold
Compositeur-interprĂšte Jordan Beal
Chorégraphe-interprÚte Yaël Réunif

Production Compagnie Premier Mouvement
Coproduction Tropiques Atrium scĂšne nationale, CNDC d’Angers, Malandain Ballet Biarritz, Rencontres chorĂ©graphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien et accueil en rĂ©sidence de la DAC de Martinique, le CN D de Pantin, le Dispostif RĂ©cif – Karukera Ballet, la Bergerie de Soffin

12 juin 2025 Ă  20h
Théùtre L’Échangeur – Cie Public ChĂ©ri ‱ Bagnolet
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis

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Lo Faunal de Pol Jiménez

Lo Faunal de Pol Jiménez

© Christian Bertrand

Mi-animal mi-humain, ni tout Ă  fait l’un ni tout Ă  fait l’autre, le faune est Pol JimĂ©nez et inversement, dans une vision trĂšs personnelle du hĂ©ros mythologique, rĂȘveur, joueur de flĂ»te
 Sa performance transcende L’AprĂšs-midi d’un faune, ce poĂšme de l’illusion heureuse dans un savant canevas de danses espagnoles traditionnelles et folkloriques.

Le poĂšme pastoral de StĂ©phane MallarmĂ© et le ballet de Vaslav Nijinsky sur l’Ɠuvre symphonique de Debussy inspirent Ă  Pol JimĂ©nez un solo dĂ©bordant de vie qui puise dans les racines et les outils de la danse espagnole – le folklore, l’école de bolĂ©ro, la danse stylisĂ©e, le flamenco – matiĂšre Ă  inventer un corps nouveau. Ni femme ni homme, fruit d’une rĂ©flexion et d’une contextualisation qui lui ont permis de crĂ©er une inter-espĂšce en constante hybridation, libĂ©rĂ©e des codes de reprĂ©sentation classique. GainĂ© de blanc, silhouette longiligne, il s’élance dans une exploration de mouvements allant de l’état de rĂȘverie Ă  la cavalcade effrĂ©nĂ©e sur une partition musicale pareille « Ă  une rocailleuse montagne sonore » signĂ©e Jaume Clotet. Tout entier focalisĂ© sur son Ă©nergie, dans les postures, les cambrures, les arrĂȘts sur image, les coupures, et les castagnettes dont il joue avec une virtuositĂ© sans Ă©gale. Figure marquante de la jeune gĂ©nĂ©ration catalane, Pol JimĂ©nez trace une voie singuliĂšre entre les styles et les Ă©critures. Avec Lo Faunal, son intĂ©rĂȘt pour l’identitĂ© se dĂ©veloppe et s’approfondit plus encore en l’inscrivant « dans une entitĂ© en construction entre l’humain et l’animal, entre le rĂ©el et l’imaginaire ».

Lo Faunal de Pol Jiménez

Réalisation et chorégraphie : Bruno Ramri

Chorégraphie et interprétation : Pol Jiménez

Composition et collage musical : Jaume Clotet

Éclairage : Lucas Tornero

Conception des costumes : Maria Monseny

Confection des costumes : Brodats Paquita

Espace scénique : Bruno Ramri, Maria Monseny

Conception graphique : Sergi Mayench

Distribution : Patty Maestre

Mastérisation : Gerard Porqueres

Production et coproduction : Pol JimĂ©nez et Obrador d’arrel de la Fira MediterrĂ nia de Manresa, Bourse de recherche pour la recherche et l’innovation dans les domaines des arts visuels, de l’architecture et du design, des arts du spectacle, de la musique et de la rĂ©flexion de la Generalitat de Catalunya

Espaces de création : Centre civique de la Barceloneta, La Tacones, la Capitana

Remerciements : Montse Colomé, Guillem Jiménez, Fernando López, Meritxell Martín et Esbart Sant Martí de Barcelona

Durée 26 minutes

Festival de Marseille 2025

Vendredi 13 juin 2025
18:30 Lieu à confirmer à proximité du Ballet national de Marseille (entrée libre sans réservation)
21:30 Studio 1 (entrée libre sur réservation)

Samedi 14 juin
18:30 Lieu à confirmer à proximité du Ballet national de Marseille (entrée libre sans réservation)
21:30 Studio 1 (entrée libre sur réservation)

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Les Surgissements de Yann Lheureux

Les Surgissements de Yann Lheureux

photo Alain Scherer

Avec Les Surgissements, chaque danseur ou danseuse de la compagnie Yann Lheureux vous propose sur rendez-vous une danse créée pour vous dans un lieu de votre choix. Un moment unique !

Venez assister Ă  une performance dansĂ©e en solo, une rencontre en tĂȘte Ă  tĂȘte avec un danseur ou une danseuse. Il vous suffit de prendre un rendez-vous en proposant un lieu et un horaire et un surgissement vous y attendra. Un·e interprĂšte de la compagnie Yann Lheureux vous offrira alors une danse qui entremĂȘle Ă©criture et improvisation, s’emparant du lieu que vous aurez choisi. Ainsi, dans la ville une myriade de rencontres Ă©mergera, nouant ainsi un dialogue poĂ©tique avec un territoire et ses habitant·e·s.

Conception et chorégraphie Yann Lheureux
Interprétation Christophe Brombin, Thomas Esnoult-Martinelli, Camille Lericolais, Anaïs Pensé et Benjamin Tricha Collaborations Luc Gwiazdzinski, Géographe-Urbaniste et Al Sticking, Plasticien urbain
Administration de production HélÚne Sorin

Production Cie Yann Lheureux
Le CratĂšre, ScĂšne Nationale d’AlĂšs (30), Théùtre Le Sillon, ScĂšne conventionnĂ©e Art en Territoire (34) et la Ville de Paulhan (34), Salle Georges Brassens – Commune des Avirons (97), Arts Fabrik, Combaillaux (34), Maison du Parc National et de la VallĂ©e, Luz-Saint Sauveur (65), L’Atelline, lieu d’activation Art et Espace public, Juvignac (34) et RĂ©sidence d’Artistes / Conseil DĂ©partemental de l’Aveyron (12)
Avec le soutien de la RĂ©gion Occitanie, de Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole et de la ville de Montpellier. Être en scĂšne – Compagnie Yann Lheureux est conventionnĂ©e par la Drac Occitanie.

mercredi 4 juin 2025 Ă  11h00
Dans toute la ville d’Uzùs
La maison danse UzĂšs

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Danser Ensemble d’Alice Davazoglou

Danser Ensemble d'Alice Davazoglou

© L’échangeur-CDCN

Alice Davazoglou rĂ©unit sur scĂšne huit interprĂštes d’envergure pour une piĂšce qui cĂ©lĂšbre la diversitĂ©, la joie de danser et nous touche en plein cƓur !.

Alice Davazoglou, chorĂ©graphe porteuse de trisomie 21, est passionnĂ©e par la danse. AprĂšs avoir dansĂ© comme interprĂšte dans plusieurs piĂšces, elle fait le constat que « ce sont toujours des chorĂ©graphes non-handicaps qui font danser les personnes avec un handicap. Pourquoi pas l’inverse ? ». Elle rĂ©unit alors dix chorĂ©graphes (huit Ă  UzĂšs) qui ont marquĂ© son parcours de danseuse et qui deviennent cette fois ses interprĂštes. Pour crĂ©er ce spectacle, elle s’est inspirĂ©e de son livre Je suis Alice Davazoglou, je suis trisomique normale mais ordinaire. Danser Ensemble est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir sur l’inclusion et la place de chacun·e dans la crĂ©ation artistique, en cĂ©lĂ©brant les diffĂ©rences, la richesse de chaque corps et le plaisir de la danse.

Danser Ensemble
Chorégraphie et mise en scÚne Alice Davazoglou assistée de Marion Gaben & Mélanie Giffard
InterprÚtes Gaëlle Bourges, Lou Cantor, Bruce Chiefare, Nathalie Hervé, Marc Lacourt, Bérénice Legrand, Xavier Lot, Béatrice Massin, Mickaël Phelippeau, Alban Richard
Création lumiÚre Abigaïl Fowler
Régie générale Joris Valet
Régie son Laurent Dumoulin
Aide musicale pour le duo de Nathalie Hervé et Gaëlle Bourges XtroniK a.k.a Stéphane Monteiro
Création capsules vidéo Thibaut Ras
Audiodescription vidéo Valérie Castan
Montage capsules vidéos Cécile Février
Audio-relecture vidéos Nima Askar
Soutien à la production Audrey Jardin & Elisabeth Lamy du bureau Les Sémillantes
Production, diffusion : BĂ©nĂ©dicte DuchĂȘne

Production Association A Ciel Ouvert, accompagnĂ©e du bureau d’accompagnement Les SĂ©millantes
Coproductions L’échangeur CDCN Hauts-de-France, Les Rencontres ChorĂ©graphiques en Seine-Saint-Denis (93), CN D Centre National de la Danse Ă  Pantin (93), Le Carreau du Temple Ă  Paris (75), La Maison Danse CDCN UzĂšs Gard Occitanie (30), Le Phare, Centre chorĂ©graphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf, dans le cadre du dispositif Accueil-Studio (76), Le Quartz, ScĂšne Nationale de Brest (29), Fonds d’aide pour les arts vivants responsables (FAAR), Anis Gras – le lieu de l’Autre, PĂŽle Arts & Handicaps du Val-de-Marne (94)
Soutiens La Maison des MĂ©tallos Ă  Paris (75), Le Centre National pour la CrĂ©ation AdaptĂ©e Ă  Morlaix (29), L’ESCAL Ă  Laon (02), l’INSPÉ Ă  Laon (02), le Triangle, CitĂ© de la danse – Rennes (35), la Ville de Laon (02)

Danser Ensemble a reçu le soutien de la Direction GĂ©nĂ©rale de la CrĂ©ation Artistique, dĂ©lĂ©gation Danse du MinistĂšre de la Culture, de la DRAC Hauts-de-France, de la rĂ©gion Hauts-de-France, du dĂ©partement de l’Aisne, et du Fond de DĂ©veloppement de la Vie Associative (FDVA). Le projet bĂ©nĂ©ficie du soutien du MĂ©cĂ©nat Danse de la Caisse des DĂ©pĂŽts et du Fond HaplotĂšs.

jeudi 5 juin 2025 Ă  19h30
Festival Uzes Danse

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This is la mort de Zoé Lakhnati

This is la mort de Zoé Lakhnati

Un solo audacieux oĂč ZoĂ© Lakhnati fait danser des personnages, entre fiction et rĂ©alitĂ©, en dĂ©construisant les figures de la virilitĂ© et de l’éternel hĂ©ros.

ZoĂ© Lakhnati apparaĂźt en armure, chevaliĂšre improbable comme surgie du Moyen-Âge. Peu Ă  peu, elle dĂ©voile ses costumes, laissant apparaĂźtre des images dramatiques, tragiques et théùtralisĂ©es. Pour This is la mort, elle s’est intĂ©ressĂ©e aux reprĂ©sentations de personnages de fiction au moment de leur mort dans l’histoire de l’art et la pop culture. Se mettant en scĂšne « comme un enfant qui joue Ă  mourir », elle cherche, avec le glitch ou le morphing, la friction, la tension et le bug des diffĂ©rentes identitĂ©s. Un solo tragicomique qui « fait valdinguer les reprĂ©sentations viriles et bodybuildĂ©es* » qui sera prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois en lumiĂšre du jour.

This is la mort
Chorégraphie et interprétation Zoé Lakhnati
Musique Macarena Bielski LĂłpez
Dramaturgie Antoine Dupuy Larbre
Création costume Constance Tabourga
Création lumiÚre Alice Panziera
Regard extérieur et assistanat chorégraphique PhilomÚne Jander
Avec les voix de Céleste Brunnquell et Suzanne de Baecque

Coproductions Charleroi Danse, Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles, La Halle Tropisme / programme IMMERSION Montpellier, Compagnie MM, MĂ©nagerie de verre, AtelierSi (dans le cadre du Nouveau Grand Tour en Italie avec l’Institut Français), RĂ©seau Danse Occitanie (au titre de l’aide Ă  la production / crĂ©ation)

Soutiens Drac Occitanie (aide Ă  la crĂ©ation), BUDAkunstcentrum Courtrai, La Briqueterie-CDCN du Val-de-Marne (rĂ©sidence en simple prĂȘt),
De l’Impertinence – Laboratoire artistique et culturel ‱
Artiste associĂ©e Ă  la MĂ©nagerie de verre (2024–2025), ZoĂ© Lakhnati est laurĂ©ate 2024 du Fonds rĂ©gional pour les talents Ă©mergents (FoRTE) financĂ© par la rĂ©gion Île-de-France

Remerciements P.A.R.T.S-GĂ©nĂ©ration XIII, GaĂŻa Debuchy, Dora Pentchev, Emilie Dezeuze, David Le Borgne ‱ Spectacle créé le 13 dĂ©cembre 2024 Ă  la Raffinerie – Charleroi danse, Bruxelles.

Durée 40 minutes

vendredi 6 juin 2025 Ă  18h15
Rendez-vous place aux herbes, devant le n°4
Festival UzĂšs Danse

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Vivace d’Alban Richard

Anthony Barreri et Yannick Hugron dans Vivace d'Alban Richard

© Agathe Poupeney

Vivace entraĂźne deux interprĂštes sur les rythmes du Madison, de la pop ou de l’électro. PortĂ©s par une pulsation vitale, ils nous transmettent leur Ă©nergie et leur irrĂ©sistible envie de danser.

Vivace commence par un Madison, cette danse enjouĂ©e et collective, familiĂšre des soirĂ©es. Mais la suite rĂ©serve bien des surprises : sur des compositions musicales variĂ©es — entre pop, baroque et Ă©lectro Ă  haute Ă©nergie — la chorĂ©graphie nous emmĂšne dans une traversĂ©e musicale et corporelle surprenante. Le terme ‘Vivace’ fait rĂ©fĂ©rence Ă  un tempo rapide en musique, mais il dĂ©signe aussi des espĂšces vĂ©gĂ©tales capables de s’adapter et de persister face aux dĂ©fis. « Envahis par le rythme et la pulsion, les danseurs deviennent les corps vivaces d’un nouveau genre, tout en vitalitĂ©, acharnement, et persistance.* » Nul doute qu’ils vous donneront Ă  votre tour envie de danser !

*Nathalie Yokel

Vivace
Conception, chorégraphie, lumiÚres Alban Richard
Créé en collaboration avec les interprÚtes Anthony Barreri, Yannick Hugron
Interprétation Anthony Barrreri, Constance Diard
Musique Playlist d’extraits de musique allant du baroque Ă  la pop, des musiques traditionnelles Ă  la musique Ă©lectro et dont la pulsation varie de 132 Ă  170 battements par minute
Réalisation du dispositif lumineux Enrique Gomez
VĂȘtements Christelle BarrĂ©
Assistanat chorégraphique Daphné Mauger
Conseil en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé Nathalie Schulmann
Régie Florent Beauruelle
Production déléguée Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie

Coproduction Département de la Manche
Avec le soutien de la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Mont-Saint-Michel – Normandie
Cette crĂ©ation a bĂ©nĂ©ficiĂ© du dispositif du DĂ©partement de la Manche « RĂ©sidence d’artistes dans les Ă©tablissements d’enseignements artistiques »

Le centre chorĂ©graphique national de Caen en Normandie est subventionnĂ© par le MinistĂšre de la Culture – DRAC Normandie, la RĂ©gion Normandie, la Ville de Caen, le DĂ©partement du Calvados, le DĂ©partement de la Manche et le DĂ©partement de l’Orne. Il reçoit l’aide de l’Institut Français pour certaines de ses tournĂ©es Ă  l’étranger.

8 juin 2025
ScĂšne des marronniers, UzĂšs, Festival La Maison Danse, avec CDCN UzĂšs Gard-Occitanie,

13 juillet 2025
Place des Halles, Grenoble, avec le CCN Grenoble

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