Le bureau et le conseil dâadministration de lâACIM 2025-2028

Photo Christophe Raynaud de Lage
Le co-directeur du Théùtre 14 pousse les feux du huis clos carcĂ©ral de Jean Genet oĂč, pour sâextirper de la chape de plomb sociale sous laquelle elles croupissent, Claire et Solange explosent les frontiĂšres du rĂ©el.
Dans le parcours de Mathieu TouzĂ©, Les Bonnes revĂȘt une dimension particuliĂšre. Jusquâici, le jeune metteur en scĂšne et co-directeur du Théùtre 14 sâĂ©tait exclusivement emparĂ© de textes ultra-contemporains. De Fabrice Melquiot (Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit) Ă Olivia Rosenthal (Que font les rennes aprĂšs NoĂ«l ?, On nâest pas lĂ pour disparaĂźtre), en passant par Philippe Besson (Un Garçon dâItalie) et Pascal Rambert (LAC), il semblait cultiver un goĂ»t pour les autrices et les auteurs vivants, y compris lorsquâils appartiennent Ă la sphĂšre romanesque. Avec ce qui reste, sans doute, comme la plus cĂ©lĂšbre des piĂšces de Jean Genet, lâartiste paraĂźt donc sortir de sa zone de confort, faire un pas de cĂŽtĂ© pour tenter de franchir une nouvelle Ă©tape et cĂ©lĂ©brer Ă sa maniĂšre ses dix ans de carriĂšre. Symbolique, ce cap nâen est pas moins pĂ©rilleux ; dâautant que, sous ses airs de ne pas y toucher, Les Bonnes est une oeuvre retorse, fourbe et piĂ©geuse, sur laquelle, comme Katie Mitchell lâa, Ă son corps dĂ©fendant, rĂ©cemment prouvĂ©, il est aisĂ© de se casser les dents. Heureusement pour lui, Mathieu TouzĂ© a, au contraire, su en dĂ©tecter les rĂ©cifs et en apprivoiser les courants pour conduire Claire, Solange et Madame sur des rivages oĂč la frontiĂšre entre dure rĂ©alitĂ© et bouffĂ©es dĂ©lirantes serait plus poreuse que jamais.
Car, Ă leur maniĂšre, Claire et Solange incarnent, dâentrĂ©e de jeu et Ă elles deux, un dĂ©gradĂ© de mĂ©chancetĂ©. Domestiques au service de Madame, une trĂšs grande bourgeoise aux habits clinquants et aux maniĂšres dĂ©testables, ces deux soeurs passent moins de temps Ă dĂ©poussiĂ©rer le mobilier quâĂ singer la maĂźtresse des lieux qui, Ă travers leurs regards et, selon leurs dires, passe pour la pire des garces tyranniques. Ă bien les observer, on comprend vite que le jeu de rĂŽles auquel elles sâadonnent â lâune incarne Madame pendant que lâautre entre dans la peau de sa soeur â sâinverse Ă qui mieux mieux, quâelles rĂ©alisent grĂące Ă lui leur pulsion inassouvie : tuer Madame, quâelles ne peuvent plus voir en peinture, ce qui leur permettrait dâempocher, dans la foulĂ©e, lâhĂ©ritage qui, en pareil cas, leur est promis. Passant des paroles aux actes, les bonnes ont dĂ©jĂ mis une partie de leur plan Ă exĂ©cution : encouragĂ©e par sa soeur, Claire a Ă©crit Ă la police une lettre de dĂ©nonciation pour mettre lâamant de Madame, quâelles appellent Monsieur, derriĂšre les barreaux. Alors quâelles comptent poursuivre sur leur lancĂ©e et assassiner leur maĂźtresse en glissant dix cachets de GardĂ©nal dans son tilleul, Claire et Solange sont prises de panique. Remis en libertĂ© conditionnelle par le juge, Monsieur vient de les appeler et leur demande de faire savoir Ă Madame quâil lâattend au Bilboquet, tandis que cette derniĂšre ne tarde pas Ă faire son entrĂ©e.
Comme souvent chez Jean Genet (Splendidâs, Haute surveillance), Les Bonnes constitue un huis clos, dont Mathieu TouzĂ©, avec un immense respect pour lâoeuvre et sans renverser la table, a dĂ©cidĂ© de pousser les feux. Sous sa houlette, la maison de Madame prend des airs de cage de verre oĂč lâenfermement et ses consĂ©quences se font clairement sentir sur ses occupantes. Bel et bien au bord de la folie, ses Claire et Solange ne sont pas victimes dâune pathologie dure, mais plutĂŽt dâun soupçon de paranoĂŻa, dâun Ă©loignement progressif de la rĂ©alitĂ© et dâun dĂ©lire qui leur permet dâĂ©lucubrer un nombre colossal dâhistoires. Ses bonnes ont alors tantĂŽt lâallure de petites filles complices et apeurĂ©es, qui craindraient avant toute chose de se faire rĂ©primander, tantĂŽt celle de monstres en puissance, et en sommeil, prĂȘts Ă bondir sur la premiĂšre cible venue et Ă tout rĂ©duire en cendres â « AprĂšs, jâaurais mis le feu », sâemporte dâailleurs Solange. Machiavel Ă leur Ă©chelle, elles paraissent Ă©touffer dans leur prison dorĂ©e, oĂč elles sont pieds et poings liĂ©s, oĂč leurs moindres faits et gestes sont Ă©piĂ©s â « Je vois une foule de traces que je ne pourrai jamais effacer. Et elle, elle se promĂšne au milieu de cela quâelle apprivoise », sâalarme Claire Ă propos du retour de sa maĂźtresse â, et sous cette chape de plomb sociale oĂč le regard et lâattitude de Madame les cloĂźtrent, et dont elles tentent de sâextirper grĂące Ă leurs pensĂ©es macabres.
Si la mise en scĂšne de Mathieu TouzĂ© souffre dâune entrĂ©e en matiĂšre et dâun intermĂšde musical, prĂ©lude Ă lâentrĂ©e de Madame, qui mĂ©riteraient, Ă tout le moins, dâĂȘtre resserrĂ©s, ce parti-pris est servi par deux comĂ©diennes, Elizabeth Mazev et StĂ©phanie Pasquet, qui confĂšrent aux bonnes leurs multiples facettes. Lâune comme lâautre, et chacune Ă leur endroit, elles manient les nuances et les variations imposĂ©es par Genet et rĂ©vĂšlent cette fluiditĂ© comportementale qui rend Claire et Solange si insaisissables, jusquâĂ conduire Ă lâĂ©puisement de leur propre catharsis théùtrale. Surtout, ce pas de deux profite de la prĂ©sence de Yuming Hey, exquis, diabolique et magnĂ©tique dans la peau de Madame. PerchĂ© sur des talons aiguilles, fardĂ© jusquâaux ongles, dĂ©bordant de bijoux, le comĂ©dien sâen donne Ă coeur joie et prend un plaisir visible Ă incarner ce rĂŽle Ă qui il donne tout son relief. Devenue une crĂ©ature archĂ©typale, sa Madame adopte un comportement Ă ce point excessif quâil devient permis de douter de son existence. Et si, en dĂ©finitive, la maĂźtresse nâĂ©tait que la projection imaginĂ©e par ses deux servantes, prises dans le jeu du théùtre ou perdues dans leur folie ? Les paris sont ouverts.
Vincent Bouquet â www.sceneweb.fr
Les Bonnes
de Jean Genet
Mise en scÚne Mathieu Touzé
Avec Yuming Hey, Elizabeth Mazev, Stéphanie Pasquet, Thomas Dutay
Eclairagiste Renaud Lagier
Scénographie, chorégraphie et costumes Mathieu Touzé
RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral Jean-Marc LâHostis
Régie Stéphane Fritsch
Assistante Ă la mise en scĂšne HĂ©lĂšne ThilProduction Collectif RĂȘve Concret
Coproduction Théùtre 14 ; Théùtre de Sartrouville et des Yvelines â CDN ; Théùtre national de Bordeaux en Aquitaine ; Théùtre de la Manufacture â CDN Nancy Lorraine ; CDN de Normandie-Rouen
Avec le soutien de la ComĂ©die-Française pour le prĂȘt des costumes
Action financĂ©e par la RĂ©gion Ăle-de-FranceDurĂ©e : 1h35
Vu en février 2024 au Théùtre 14, Paris
Théùtre 14, Paris
du 6 au 24 mai 2025
Lâarticle « Les Bonnes » en folie de Mathieu TouzĂ© est apparu en premier sur Sceneweb.
Mathieu Bauer signe sa deuxiĂšme mise en scĂšne lyrique avec une transposition rĂ©jouissante de La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart donnĂ©e Ă lâOpĂ©ra de Rennes, puis en tournĂ©e Ă Nantes et Angers.
Chacune des lettres qui composent le titre de lâultime opĂ©ra de Mozart, Die Zauberflöte, prenant la forme dâune demi-lune accrocheuse, clignote et scintille sur la roue gĂ©ante Ă©rigĂ©e en fond de scĂšne. Devant, posĂ© sur un plateau qui tourne Ă lâhuile de coude comme un carrousel dâantan, le dĂ©cor dâune fĂȘte foraine affiche des couleurs aussi sucrĂ©es quâacidulĂ©es. Ce cadre original et dĂ©licieusement croquĂ© se teinte Ă la fois dâeffervescence joyeuse et de douce mĂ©lancolie. Il grise et fait chavirer les personnages mozartiens, jeunes amoureux transis Ă la dĂ©couverte dâeux-mĂȘmes, ou prĂȘtres sortis de leur temple sacrĂ©. Au milieu dâattractions aussi typiques et pittoresques quâun train fantĂŽme et un chamboule-tout, les trois dames dâhonneur paraissent en drĂŽles de pin-ups dans une vitrine de manĂšge, et les trois enfants en gavroches lunaires munis de ballons Ă fils gonflĂ©s Ă lâhĂ©lium. Pour triompher des Ă©preuves initiatiques du feu et de lâeau, Tamino et Pamina sâengouffrent dans la bouche bĂ©ante dâune immense tĂȘte de mort aux narines fumantes et aux yeux rouges exorbitĂ©s. Mais la gaietĂ© et la gourmandise lâemportent autour dâune baraque, qui nâest pas Ă frites, mais plutĂŽt Ă bonbons et confiseries, oĂč Sarastro nâest pas en reste pour prĂ©parer les pommes dâamour.
De La FlĂ»te enchantĂ©e, Mathieu Bauer propose une transposition rĂ©ussie qui renoue avec lâessence Ă©minemment populaire et divertissante de lâĆuvre. Sa mise en scĂšne cĂ©lĂšbre aussi cette part dâenfance, de naĂŻvetĂ©, qui lui est nĂ©cessairement liĂ©e. Et si sa portĂ©e mĂ©taphysique nâest pas vraiment la plus exploitĂ©e, peu importe, dâautres versions plus intellectualisantes sâen sont dĂ©jĂ chargĂ©es, et rares sont les reprĂ©sentations de La FlĂ»te Ă rassembler toutes ses dimensions aussi riches que fĂ©condes. Le spectacle prĂ©sentĂ© ici est souriant et vivifiant, Ă lâimage du duo Mann und Weib allĂšgrement chantĂ© par ses interprĂštes sur des balançoires. Il multiplie les trouvailles simples et amusantes, comme celle de faire apparaĂźtre lâattribut magique quâest la flĂ»te, un simple pipeau en plastique, en la pĂȘchant Ă la ligne dans la fosse.
Fosse dans laquelle le chef Nicolas Ellis conduit lâOrchestre National de Bretagne â dont il vient de prendre la direction musicale â avec une fraĂźcheur pĂȘchue et juvĂ©nile qui lâemporte sur quelques dĂ©fauts de nettetĂ©. Aux cĂŽtĂ©s du ChĆur de chambre MĂ©lisme(s), de jeunes chanteurs tiennent dans lâensemble remarquablement leurs rĂŽles. On peut regretter un Tamino Ă lâĂ©mission un peu raide et dotĂ© de moyens solides, mais un tantinet forcĂ©s. Ă ce Prince lĂ©gĂšrement policĂ©, campĂ© par Maximilian Mayer, sâoppose le Papageno gouleyant et absolument dĂ©chaĂźnĂ© de Damien Pass. De lâoiseleur, lâartiste fait un sĂ©ducteur Ă©chevelĂ©, et brĂ»le les planches avec un naturel et une assurance aussi bien dans le jeu que dans le chant, jusquâĂ lâaccomplissement dâun numĂ©ro de music-hall final plein dâhumour et de complicitĂ© avec la Papagena dâAmandine Ammirati, piquante de sensualitĂ©. Elsa Benoit est une Pamina Ă©mouvante, qui fait particuliĂšrement admirer la beautĂ© de sa voix et de son style dans son air Ach, ich fĂŒhlâs. Lila Dufy, qui remplace pour quelques dates Florie Valiquette, annoncĂ©e souffrante, se pare dâune voix souple et lĂ©gĂšre, et dâun costume de western rĂ©tro, pour incarner une Reine de la Nuit anti-paroxystique, sans excĂšs de dĂ©monstration, et finement musicale. Les forces de la Nuit sâĂ©vanouissent devant le triomphant Sarastro de NathanaĂ«l Tavernier, dont le grave ample est aussi lumineux que son costume jaune constellĂ©, digne du parfait bonimenteur de foire quâil est.
Christophe Candoni â www.sceneweb.fr
La Flûte enchantée
de Mozart
Direction musicale Nicolas Ellis
Mise en scĂšne Mathieu Bauer
Avec Maximilian Mayer, Elsa Benoit, Damien Pass, Amandine Ammirati, NathanaĂ«l Tavernier, BenoĂźt Rameau, Florie Valiquette en alternance avec Lila Dufy, Ălodie Hache, Pauline Sikirdji, Laura Jarrell, Thomas Coisnon, Paco Garcia, lâOrchestre National de Bretagne, le ChĆur de chambre MĂ©lisme(s) (direction Gildas Pungier), la MaĂźtrise de Bretagne (direction Maud Hamon-Loisance)
Scénographie et costumes Chantal de la Coste-MesseliÚre
LumiĂšres William Lambert
Vidéo Florent Fouquet
Assistant mise en scĂšne Gregory Voillemet
Assistante préparation Anne Soissons
Fabrication des dĂ©cors et costumes Ateliers de lâOpĂ©ra de RennesCoproduction OpĂ©ra de Rennes, Angers Nantes OpĂ©ra
Avec le soutien de la Fondation OrangeDurée : 3h15 (entracte compris)
Opéra de Rennes
du 7 au 15 mai 2025Théùtre Graslin, Nantes
du 24 mai au 1er juinGrand Théùtre, Angers
les 16 et 18 juin
Lâarticle « La FlĂ»te enchantĂ©e », Mozart Ă la fĂȘte foraine est apparu en premier sur Sceneweb.
DĂšs le 2 juin et jusqu'au 3 juillet 2025, toute entitĂ© â labels, distributeurs, espaces culturels, professionnels du secteur â souhaitant recycler ses disques (CDs et vinyles, hors merchandising et K7) pourra participer Ă la 4Ăšme collecte.
PIM + est un programme interdépartemental d'accompagnement de projets de musiques actuelles de la région PACA.
La Capsule (04), La School (06), la Gare de Coustellet (84) et L'AGESCA PIM (13) unissent leurs forces et leurs savoirs faire pour proposer un accompagnement complet à des artistes émergents du territoire durant une année.
Rock'Spell vous propose un moment hors du temps rempli de joie et d'Ă©nergie. Le partage et l'esprit de famille fait battre ce chĆur de 40 choristes dirigĂ© par Capucine Trotobas.
Sur une mĂȘme pulsation, les voix s'entremĂȘlent Ă travers un rĂ©pertoire mĂ©langeant la puissance du gospel et la force des musiques actuelles pop-rock.
Martin Mey et Cy seront invités spécialement pour cet événement unique, entourés des choristes ils vous feront plonger leur univers artistique sous une forme innovante.
Quels parcours, quelles trajectoires pour les auteurs et autrices qui Ă©crivent et crĂ©ent des oeuvres pour la scĂšne ? Souvent Ă cheval entre plusieurs formes dâactivitĂ©, jonglant avec les statuts, leur rĂŽle dans la production de spectacles est parfois invisibilisĂ©.
Comment distinguer les principes de cumul et de rĂ©partition entre revenus dâauteur et intermittence ? Comment sây retrouver en termes de statut et de dĂ©clarations ? Quelles ressources, quels rĂ©seaux mobiliser dans leurs trajectoires ? Comment repĂ©rer les aides ?
Sélection de ressources pour appréhender les trajectoires professionnelles des auteurs et autrices et les différents aspects juridiques de ce métier.
Lâarticle Auteurs pour la scĂšne : aspects juridiques et trajectoires professionnelles est apparu en premier sur Auvergne RhĂŽne-Alpes Spectacle Vivant.
Ce rĂ©pertoire a vocation Ă rĂ©pertorier les aides spĂ©cifiques aux auteurs du spectacle vivant : Ă©critures dramatiques, Ă©critures pour le cirque ou pour lâespace publicâŠ
Dâautres dispositifs, concernant les artistes-auteurs de façon plus large, peuvent ĂȘtre mobilisĂ©s mais ne figurent pas dans ce rĂ©pertoire.
Son propos est dâaider les auteurs et autrices de la scĂšne Ă travers un panorama des ressources, aides et soutiens portĂ©s par diffĂ©rents acteurs en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, ainsi que de recenser quelques dispositifs, lieux ou comitĂ©s de lecture structurants hors rĂ©gion, sans chercher lâexhaustivitĂ© sur le plan national.
Lâarticle Dispositifs de soutien aux auteurs pour la scĂšne et lâespace public est apparu en premier sur Auvergne RhĂŽne-Alpes Spectacle Vivant.
CâĂ©tait pas gagnĂ© tant le didactisme auraient pu les noyer. Mais les comĂ©diens Alice Vannier et Sacha Ribeiro, en sâalliant au journaliste Antoine Chao pour consacrer le 11e Ă©pisode de Grand ReporTERRE Ă une radio pirate, berceau des luttes actuelles, livrent un vrai spectacle, hautement politique et matiĂšre de théùtre Ă©tonnante.
Le contrat de la sĂ©rie Grand ReporTERRE mise en place par Ăric MassĂ© et AngĂ©lique Clairand dĂšs leur arrivĂ©e Ă la tĂȘte du théùtre lyonnais du Point du Jour en 2019 est simple et basique : une semaine de rĂ©pĂ©tition entre un journaliste et un ou des artistes sur un sujet quâils choisissent ensemble pour aboutir Ă une sorte de performance entre théùtre et documentaire. One shot pour rester lĂ -haut sur la colline qui prie de Lyon, certains Ă©pisodes ont depuis trouvĂ© un Ă©cho au-delĂ comme le 5e Ă©pisode, Comment sĂ©parer lâhomme de lâartiste ? dâĂtienne GaudillĂšre et Giulia FoĂŻs qui a beaucoup tournĂ©.
Ce sera le cas aussi pour ce n°11 qui commence doucement par ce prĂ©ambule contextuel des rĂšgles resserrĂ©es de ce jeu. Raconter la fabrique de ce qui dĂ©roule au plateau va mĂȘme sâavĂ©rer ĂȘtre la grande force de ce spectacle si proche de ce que Sacha Ribeiro et Alice Vannier ont toujours fait jusque-lĂ . Nous voilĂ donc dans le studio de Radio lapin, au logo calquĂ© sur celui de France Inter. La lampe vigie rouge sâallume au sommet dâun piquet qui permet dâĂ©mettre en pirate sur une frĂ©quence empruntĂ©e, le 107.8
Objectif : faire lâhistoire des vaincus ou des luttes (câest selon chacun), ce qui sâillustre dans le fait dâentendre lâhistoire du point de vue de ces animaux Ă grandes oreilles car tant quâils ne sâexpriment pas, « leur histoire est racontĂ©e par les chasseurs » rappelle le trio citant lâhistorien amĂ©ricain Howard Zinn citĂ© lui-mĂȘme par Daniel Mermet dans LĂ -bas si jây suis.
Vous y ĂȘtes ? En fait, câest un spectacle gigogne rĂ©solument en connivence avec les auditeurs-dĂ©tracteurs de France Inter et celles et ceux qui luttent pour le bien commun. Mais ne bascule pas dans lâentre-soi, dâune part parce quâil sâagit de la premiĂšre radio de France, ici largement brocardĂ©e, et de mouvements (Extinction rĂ©bellion, SoulĂšvements de la terreâŠ) qui mobilisent des milliers de citoyens et citoyennes sur le territoire français. Le spectre est donc large et lâempilement des exemples bĂątit une Ă©difiante photographie de la situation actuelle des endroits idĂ©ologiques et gĂ©ographiques de combats.
Dans son rĂŽle de journaliste et activiste, Antoine Chao rappelle lâhistoire de ces radios pirate dans lâaprĂšs 68 (radio klaxon, radio Ă©vasion, radio debout, radio verte Fessenheim⊠ou Ă Bologne radio Alice), sa prĂ©sence dans les ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de Sivens, Ă Sainte-Soline et auprĂšs des Gilets jaunes ou le piratage dâInter en 2022 Ă lâannonce des rĂ©sultats du 1er tour des Ă©lections prĂ©sidentielles depuis la butte de Belleville⊠oĂč il vit ! En Ă©tait-il Ă lâorigine ou pas ? Blague ? Manifeste ultra politique ? Câest tout cela Ă la fois Ă lâimage de cette crĂ©ation qui alterne entre grands faits historiques et un humour irrĂ©sistible tant la mĂ©canique de jeu entre Alice Vannier et Sacha Ribeiro qui ont co-fondĂ© la compagnie Courir Ă la catastrophe Ă leur sortie de lâENSATT en 2018, est fluide.
Ăa joue ĂŽ combien ! Et notamment dans ces phases mĂ©ta dont ils Ă©maillent leurs crĂ©ations : nous faire entrer dans la fabrique du spectacle (ici ce sont des discussions chez les unes et les autres attablĂ©s dans leur mini appart). Pour dire ainsi ce quâils ne pourraient pas dire car on ne peut Ă©voquer tous les malheurs du monde sur scĂšne. Et de fait câest fait dans un numĂ©ro de duettiste irrĂ©sistible. Et infiniment militant.
Mais ce 11e Grand ReporTERRE nâest pas un tract. Câest aussi une analyse du langage et de la dialectique politique et mĂ©diatique, cette bataille culturelle que mĂšne dĂ©sormais lâextrĂȘme-droite en sâaccaparant Gramsci (!) et Jeanne dâArc (« cette gauchiste, butch, lesbienne⊠») ici rĂ©habilitĂ©e avec quelques accessoires soigneusement choisis (faire du théùtre toujours, pas juste un discours).
GrimĂ© en Gramsci et en lapin, entre citations de Daniel BensaĂŻd et chanson de Chantal Goya au ukulĂ©lĂ©, entrecoupĂ© dâextraits sonores de faits dâactualitĂ©s plus ou moins rĂ©centes, le trio sait aussi laisser la place Ă un tĂ©moignage en direct chaque soir renouvelĂ© dâun ou une militante dâun mouvement local comme le fait Antoine Chao dans son travail radiophonique habituel. Ce soir-lĂ , il est question des PFAS et des polluants Ă©ternels rejetĂ©s par la vallĂ©e de la chimie au sud de Lyon.
Ajuster la focale sur les maux du monde, penser et jouer le plus sĂ©rieusement possible jusquâĂ provoquer le rire. Lâassemblage fonctionne Ă plein et ce nouvel opus de «Grand ReporTERRE dĂ©passe brillamment le cadre de son format rĂ©duit.
Nadja Pobel â www.sceneweb.fr
Conception et mise en piĂšce de lâactualitĂ© Alice Vannier et Sacha Ribeiro
Avec le journaliste Antoine Chao
Avec Antoine Chao, Sacha Ribeiro et Alice Vannier
Collaboration artistique Angélique Clairand
Scénographie Benjamin Hautin
Régie générale et son Marine Iger
Régie lumiÚre Quentin Chambeaud
Collaboration technique Thierry PertiĂšre et Christophe Reboul
Production Théùtre du Point du Jour, Lyon
Durée 1h30
Théùtre du Point du Jour, Lyon
les 5 et 6 mai 2025
Festival Contre-courant, CCAS La Barthelasse, Avignon
le 16 juillet
Théùtre des Célestins, Lyon
du 3 au 4 novembre
Théùtre de la Cité Internationale, Paris
du 10 au 14 novembre
Lâarticle Grand ReporTERRE : Open mic pirate avec Alice Vannier, Sacha Ribeiro et Antoine Chao est apparu en premier sur Sceneweb.
Oscar Emch, artiste, chanteur et producteur (Luidji, Prince Waly), est un amoureux de R&B et de chanson française. Né à Toulouse dans un milieu peu musical, il découvre la guitare à 13 ans, influencé par Jimi Hendrix et Django Reinhardt, avant d'étudier la musicologie et d'intégrer les Conservatoires de Jazz et de Musiques Actuelles. En 2012, la découverte de Flying Lotus le pousse à apprendre la production et à devenir multi-instrumentiste. Il se lance dans le chant et sort en 2019 son premier single Haut-Parleur avec Bolides. Sa collaboration avec Enchantée Julia et Luidji l'impose peu à peu sur la scÚne R&B francophone, avec la sortie de son premier EP Portrait Craché en 2020, suivi de Respire (Bye Bye) en 2022. à travers une voix suave et intense, Oscar Emch explore des thÚmes comme l'enfance et l'amour, affirmant un groove unique (Mumu, Ma Voix) et s'imposant comme un artiste incontournable de la scÚne R&B et pop française.
(Lauréate du Quart2Tour 2025)
Baby Sharon allie force et douceur grĂące Ă sa voix soul, tout en intĂ©grant des influences jazz, house et reggaeton. Que ce soit en art graphique, en vidĂ©o ou dans ses textes, l'objectif de l'artiste est clair : nous faire ressentir les Ă©motions les plus universelles, portĂ©es par une nostalgie touchante et sincĂšre. Elle a grandi en Ă©coutant sa mĂšre lui chantonner « Je serais là » de Teri MoĂŻse. Aujourd'hui, elle puise ses inspirations chez des figures comme Lauryn Hill, Amy Winehouse, Yseult ou encore Novembre Ultra. Ses titres reflĂštent cette volontĂ© de nous faire voyager. Ils s'incarnent comme un Ă©tendard d'espoir, oĂč les rĂȘves auxquels on a tant cru se chantent, devenant des inspirations assumĂ©es, prĂȘtes Ă devenir rĂ©alitĂ©.
La Plateforme Dynamo de l'AMI est un dispositif dédié à l'accompagnement des entrepreneur·euse·s culturel·le·s, des professionnel·le·s du secteur de la culture et des artistes. Un ensemble de formations sont accessibles à la carte en dehors des parcours complets d'accompagnement proposés au sein de la couveuse CADO.
Prochaines formations :
Son objectif : mettre en valeur le dynamisme de réseaux culturels qui échappent aux radars des circuits habituels.
En soutenant l'émergence d'artistes afin de lutter contre certaines formes d'exclusion, le Prix des Musiques d'ICI propose une action concrÚte qui montre la richesse des musiques de France, dans la diversité de leurs origines.
Accompagnement professionnel et artistique sur mesure â Temps de rĂ©sidence â Soutien Ă la promotion â Appui Ă la diffusion, etc.
Le Prix des Musiques d'ICI fait partie de Transversales, les 7 dispositifs d'accompagnement d'artistes soutenus par le MinistĂšre de la Cultures et le Centre national de la Musique.
Ce dispositif est soutenu par le ministĂšre de la Culture et de la Communication (DGCA), le Centre National de la Musique (CNM), la SACEM, l'Institut français, la FAMDT, le Collectif Musiques & Danses du Monde en Ăle-de-France et Zone Franche.
Candidatures du 29 avril au 20 mai 2025
Elle vise l'ensemble de la communauté de soin : personnes hospitalisées, personnes ùgées, familles, professionnels de la santé et du médico-social.
En 2025, la Direction RĂ©gionale des Affaires Culturelles, l'Agence rĂ©gionale de santĂ© et la RĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur dĂ©clinent le programme Culture et SantĂ© avec l'objectif de soutenir la mise en Ćuvre de rĂ©sidences favorisant les dĂ©marches artistiques et culturelles participatives conduites par des artistes professionnels.
Dossiers à déposer avant le 16 juin 2025 à 23h59.
La Scala Provence prĂ©sentera 13 spectacles dans le Off 2025, du 5 au 27 juillet, avec en tĂȘte dâaffiche Philippe Torreton dans La Folle JournĂ©e ou Le Mariage de Figaro dans une mise en scĂšne de Lena BrĂ©ban.
Pour la premiĂšre fois Ă Avignon :
Ouverture en fanfare et en avant-premiÚre du Mariage de Figaro avec Philippe Torreton dans le rÎle-titre, mise en scÚne par Léna Bréban, metteuse en scÚne flamboyante de Comme il vous plaira, spectacle auréolé de 4 MoliÚres en 2022.
Pour la premiĂšre fois aussi,
Face aux murs de Damien Droin, un spectacle de nouveau cirque, plébiscité par la presse et le public lors de sa création à la Scala Paris en mars 2025.
Pour la premiĂšre fois encore,
Yongoyely, le nouveau spectacle de Circus Baobab, en rĂ©sidence depuis 3 ans dans nos murs. AprĂšs YĂ© ! (lâeau), cette crĂ©ation a conquis le public parisien de la Scala avant dâarriver cet Ă©tĂ© chez nous.
Pour la premiĂšre fois toujours,
nous accueillerons conjointement avec le festival In, la prestigieuse ComĂ©die-Française : alors que nos murs vibreront au rythme des Serge, lâinĂ©narrable spectacle-hommage au regrettĂ© Gainsbourg, dans la Cour dâhonneur, on cĂ©lĂ©brera le grand retour de Paul Claudel et de son Soulier de satin.
Et pour la premiĂšre fois enfin,
Ariane Ascaride sera TouchĂ©e par les fĂ©es dans une « ultima verba » bouleversante et vitaminĂ©e. HervĂ© Pierre et Clotilde Mollet nous livreront comme un cadeau Nous sommes vivants, un texte inĂ©dit de Clotilde elle-mĂȘme.
Robin Ormond, mettra en scĂšne deux acteurs magnifiques, Marilyne Fontaine et Assane Timbo, dans Peu importe, un texte virtuose sur le couple de Marius von Mayenburg, dramaturge allemand consubstantiel Ă lâhistoire contemporaine de la SchaubuÌhne de Berlin.
LeĂŻla Slimani dĂ©florera par la voix dâAnne-Ălodie Sorlin sur nos plateaux lâadaptation de son premier roman, le sulfureux Dans le jardin de lâogre.
Samuel Churin et CĂ©line Roux nous feront vivre le grand amour Ă©pistolaire et cachĂ© dâAnne Pingeot avec François Mitterrand, entre gravitĂ© et lĂ©gĂšretĂ©, humour et emportements sans jamais forcer le trait.
Xavier Guelfi, jeune artiste incontestablement douĂ©, prĂ©sentera pour la premiĂšre fois Ă Avignon Brasser de lâair et sâenvoler, son spectacle qui « veut sauver le monde ».
Elsa Adroguer nous fera vivre les 37 Heures les plus dérangeantes de sa vie de jeune femme tandis que Bruno Abraham-Kremer rendra un hommage poignant à son pÚre dans Parle, envole-toi !
Et puis, comme on ne se passe pas de danse Ă la Scala, nous vous donnons rendez-vous pour voir Edouard Hue dans son magnifique Dive et Le PrĂ©lude majeur de Kader Attou. Lâhumour sera Ă©galement de la fĂȘte avec de belles surprises qui nous feront perdre notre sĂ©rieux.
Lâarticle La programmation de la Scala Provence pour le Festival dâAvignon Off 2025 est apparu en premier sur Sceneweb.
Les rĂ©centes annonces de baisse des moyens dĂ©diĂ©s Ă la culture provenant de lâĂtat et des collectivitĂ©s territoriales plongent notre secteur dans une situation dâincertitudes budgĂ©taires et dâinquiĂ©tude pour la pĂ©rennitĂ© des actions et le maintien des emplois. Dans ce contexte, et dans le cadre de sa mission dâobservation de lâemploi dans le secteur culturel [âŠ]
Lâarticle Quel est le montant des baisses budgĂ©taires pour vos projets culturels ? est apparu en premier sur MĂ©tiers Culture.
En rĂ©ponse Ă la montĂ©e du fascisme et Ă lâinstrumentalisation des rĂ©seaux sociaux du groupe Meta comme arme de propagande dâidĂ©es violentes (misogynie, transphobie, fascisme), la Fracama et ses adhĂ©rent·es vous invitent Ă les retrouver sur des rĂ©seaux sociaux alternatifs.
Nous avons conscience que nous ne pourrons pas nous passer de ces réseaux du jour au lendemain pour faire connaßtre nos projets au plus grand nombre, néanmoins, nous voulons proposer de nouveaux canaux de communication à celleux qui partagent ce malaise récent et recherchent des espaces plus sécurisés et respectueux des droits humains.
Nous portons donc ce message ensemble afin de vous proposer de nous rejoindre, si vous le désirez, sur les réseaux Mastodon et Pixelfed.
Mastodon et Pixelfed sont des alternatives à Facebook, Instagram ou encore X (que la Fracama a quitté en décembre dernier ainsi que certaines structures de la fédération).
Ces rĂ©seaux dits alternatifs sont basĂ©s en Europe, codĂ©s de maniĂšre libre et accessible (Open Source), ils sont indĂ©pendants, modĂ©rĂ©s de maniĂšre Ă©quitable et nâutilisent pas de publicitĂ©s invasives. Ils ne peuvent ainsi pas ĂȘtre manipulĂ©s par des individus qui imposeront leurs volontĂ©s unilatĂ©ralement sans respecter les droits humains.
Pourquoi lâendroit oĂč jâĂ©coute, fais, vis la musique devrait avoir un mot Ă dire sur lâactualitĂ© de Meta, la politique ou encore les canaux de communication communĂ©ment utilisĂ©s ?
Parce que nos structures sont par essence porteuses de dĂ©couverte, de partage, de crĂ©ation, de rencontre et dâouverture Ă lâautre. Nos espaces et nos Ă©vĂ©nements se veulent sĂ©curisĂ©s, inclusifs, Ă©quitables, accessibles, libres, oĂč peuvent sâexprimer pleinement les droits culturels.
Les rĂ©centes positions de Mark Zuckerberg et de son groupe vont Ă lâencontre de ces valeurs que nous portons et il nous semble donc naturel de commencer Ă investir de nouveaux moyens de communication. Bien que nous continuerons dâutiliser les outils Meta, câest en participant Ă cette dynamique ensemble que nous pourrons peut-ĂȘtre nous en passer demain.
Lâarticle [COMMUNIQUĂ] Des alternatives aux rĂ©seaux sociaux conventionnels est apparu en premier sur Fracama.
Le 30 avril dernier sortait les Linceuls, le dernier film de David Cronenberg. MalgrĂ© un accueil relativement frais Ă Cannes, celui-ci a bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis sa sortie dâune critique un peu plus positive â bien quâencore divisĂ©e. Beaucoup ont mis lâaccent sur le caractĂšre personnel du film et ont fait le lien avec un Ă©vĂ©nement terrible de la vie de Cronenberg : le dĂ©cĂšs de sa femme en 2017. Et sâils faisaient fausse route sur son vĂ©ritable sens ?
Attention ! Cet article contient des spoilers.
Les indices nous incitant Ă faire le lien entre le film et le drame personnel de Cronenberg sont nombreux. Tout dâabord, le pitch du film : un entrepreneur qui, ne pouvant faire son deuil, en vient Ă inventer un linceul lui permettant de rester symboliquement dans le cercueil avec sa femme. Ensuite, Vincent Cassel est largement grimĂ© en sosie de Cronenberg et il est filmĂ© pour accentuer cet effet avec un rĂ©sultat impressionnant. Enfin, la promotion du film a nourri cette lecture, avec des interviews de Cronenberg oĂč lui-mĂȘme fait le lien entre ce film et sa vie personnelle.
La confusion entre le personnage de Karsh et Cronenberg est facile. Peut-ĂȘtre trop ? Ne nous a-t-on pas avertis, maintes fois, de ne pas surinterprĂ©ter une Ćuvre au prisme de la vie de son crĂ©ateur ? Lacan a qualifiĂ© cette attitude de « goujaterie » dans son article sur Duras et Deleuze et Guatari ont formulĂ© une critique Ă©quivalente dans leur essai sur Kafka. Ă y regarder de plus prĂšs, nous trompons-nous de deuil ?
Le film de David Cronenberg a largement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme un rĂ©cit « ouvert », avec une fin laissĂ©e Ă lâinterprĂ©tation du spectateur. Pourtant, le scĂ©nario propose une lecture possible, presque discrĂštement glissĂ©e dans les dialogues : Karsh dit ĂȘtre lâassassin de lâamant de sa femme. Il lâĂ©voque sur le ton de la plaisanterie, mais sâil disait la vĂ©ritĂ© ? Partons de cette hypothĂšse : le meurtre a eu lieu juste avant le dĂ©but du film. Ce postulat donne une cohĂ©rence nouvelle Ă lâensemble du rĂ©cit, en rĂ©orientant les symboles qui le parsĂšment.
Reprenons donc le film Ă cette aune. Tout commence par une visite chez le dentiste, oĂč Karsh apprend que ses dents pourrissent Ă cause du chagrin. On peut y voir une mĂ©taphore de la mort intĂ©rieure (le chagrin), mais la pourriture est aussi plus classiquement associĂ©e Ă la culpabilitĂ©. Dans la tragĂ©die antique comme chez Shakespeare, la pourriture du corps ou du royaume signale souvent un crime non reconnu : chez Sophocle, la peste sâabat sur ThĂšbes parce quâĆdipe ignore son geste, chez Shakespeare, câest lâassassinat du roi qui « pourrit » le Danemark.
La scĂšne du saccage du cimetiĂšre montre la volontĂ© de Karsh de ne pas prĂ©venir la police, et ce, mĂȘme lorsquâil « dĂ©couvre » le cadavre de lâamant de sa femme dans sa propre tombe. Lorsquâon lui propose dâexhumer le corps, il dit quâon ne peut « pas sortir un corps comme ça ». Une dĂ©claration Ă©tonnante, dâautant quâil lâa permis pour dâautres tombes possiblement vandalisĂ©es plus tĂŽt ? Et qui, sinon lui, aurait pu donner lâordre aux employĂ©s dâensevelir un corps dans sa tombe ?
Un autre point mĂ©rite attention : le mĂ©decin de Becca Ă©tait aussi son premier amant. Cela a nourri la rancĆur et la mĂ©fiance de Karsh. Ce sentiment de trahison antĂ©rieur semble motiver le fait quâil finisse par coucher avec la sĆur de sa femme â comme si la dĂ©couverte de lâinfidĂ©litĂ© passĂ©e de Becca avait affranchi Karsh de son engagement envers elle. Câest, en tous cas, lâargument quâil avance Ă sa femme.
Cronenberg joue aussi sur un terrain plus symbolique. Si Becca a trompĂ© Karsh, de quelle sexualitĂ© sâagit-il ? Les scĂšnes de rĂȘve laissent entrevoir la difficultĂ© â ou lâimpossibilitĂ© â dâune sexualitĂ© partagĂ©e entre Karsh et Becca. Ăa nâest peut-ĂȘtre pas la maladie qui barre leur sexualitĂ© mais la prĂ©sence dâun autre homme : son mĂ©decin et ancien amant. Cronenberg nous dit dans Crimes of The Future, son prĂ©cĂ©dent film que « la chirurgie, câest le nouveau sexe ». Et si les opĂ©rations subies par Becca reprĂ©sentaient pour Karsh une forme dâunion charnelle entre elle et son mĂ©decin, une sexualitĂ© dont il serait exclu ? Les amputations successives de Becca figurent alors le dĂ©litement de leur relation et le sentiment de perte qui y est associĂ©. Câest cette perte dâune relation totale dont il fait le deuil durant le film. Le saccage du cimetiĂšre et les complots chinois ne sont que des diversions pour nous emmener sur de fausses pistes.
Du lundi au vendredi + le dimanche, recevez gratuitement les analyses et dĂ©cryptages de nos experts pour un autre regard sur lâactualitĂ©. Abonnez-vous dĂšs aujourdâhui !
Si lâon sâen tient Ă cette hypothĂšse narrative, on peut noter que la perte du personnage est singuliĂšre. Elle nâest pas tant celle de la mort de sa femme, que la perte dâune croyance en une fusion totale qui nâa pas existĂ©. Mais cette rĂ©vĂ©lation qui vient Ă la fin du film nâa lâeffet dâun twist narratif que si nous avons adhĂ©rĂ© au prĂ©alable Ă lâhypothĂšse dâun deuil plus classique. Les Ă©lĂ©ments narratifs dirigeant vers cette lecture sont intĂ©ressants, mais ce qui lâest encore plus, de mon point de vue, câest la façon dont le film a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et vendu avant sa sortie.
Le lien entre ce film et la mort de la femme de Cronenberg a Ă©tĂ© largement mis en avant. Aussi tragique que soit cette disparition, Carolyn Cronenberg nâavait pas la notoriĂ©tĂ© de son mari et cet Ă©vĂ©nement intime aurait largement pu ĂȘtre ignorĂ© du grand public. Dâailleurs, combien sont les spectateurs de The Brood Ă savoir que le film traite de lâenlĂšvement de la fille de Cronenberg ?
En informant massivement le public du caractĂšre personnel du film, au travers des interviews et des prĂ©sentations, on lâa formatĂ© pour croire que le deuil de Karsh Ă©tait celui de Cronenberg. Une grille de lecture renforcĂ©e dĂšs le dĂ©but du film par la ressemblance frappante entre Karsh et Cronenberg.
Ainsi, la promotion du film a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e dans la narration, comme une prĂ©face au film, non pour informer le spectateur sur ce quâil allait voir, mais pour lâentraĂźner sur une fausse piste et rendre le twist final dâautant plus Ă©clatant que lâon a commencĂ© Ă le croire bien avant dâavoir vu le film.
En resituant le deuil de Karsh, on se rend compte que les Linceuls sâintĂšgre avec cohĂ©rence dans lâĆuvre de Cronenberg. Celle-ci met presque toujours Ă lâĂ©cran une tentative de fusion avec un autre fĂ©minin, qui reste Ă©ternellement avortĂ©e. Les Linceuls se dĂ©marquent en ne rĂ©pĂ©tant pas le schĂ©ma classique que lâon retrouve dans ses autres films : ici, la fusion nâest pas la finalitĂ© impossible mais le point de dĂ©part. Elle est prise pour acquise dĂšs les premiĂšres minutes du film oĂč, dans un fantasme de possession, Karsh admet avoir rĂ©ussi Ă ĂȘtre en permanence dans le cercueil de sa femme.
Mais cette fusion est un leurre, car elle repose sur la croyance dâun dĂ©sir commun entre sa femme et lui ; dĂ©sir dont il finit par comprendre quâil nâexiste pas pour elle. Dans les autres films de Cronenberg, cela se serait traduit par la volontĂ© de sâapproprier le savoir du mĂ©decin sur le corps de sa femme, câest-Ă -dire le savoir qui lui permet dâĂȘtre sĂ©duisant pour elle. AprĂšs quoi le personnage aurait pĂ©ri dans une Ă©niĂšme tentative de fusion ratĂ©e.
Mais Karsh se dĂ©marque ici largement des hĂ©ros classiques de Cronenberg en ne cherchant pas un savoir qui lui aurait manquĂ©, mais en acceptant, petit Ă petit, que la relation totale quâil a cru avoir avec sa femme nâĂ©tait quâune illusion. Ainsi, le film ne se termine pas dans un Ă©niĂšme coup de feu suspendu oĂč le hĂ©ros ne cesse pas de ne pas mourir, mais dans une fin presque mielleuse.
Maxime Parola ne travaille pas, ne conseille pas, ne possÚde pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Jâai la chance de vivre Ă Brest, ville du Festival Astropolis. GrĂące Ă lui, et Ă lâengouement quâil a suscitĂ© pour les musiques Ă©lectroniques, une vingtaine de collectifs ont Ă©mergĂ© Ă partir de 2013 ! On ne manque pas dâĂ©vĂ©nements. Ma premiĂšre soirĂ©e techno remonte Ă cette Ă©poque : câĂ©tait un Astropolis Hiver oĂč jâai vu Bambounou, French Fries et Wankelmut. Une vraie claque. AprĂšs ça, jâai passĂ© des heures Ă digguer pour me familiariser un peu plus avec cette musique. Peu aprĂšs, je suis rentrĂ©e dans le collectif WestSound, oĂč je me suis dĂ©couvert une passion pour lâorganisation de soirĂ©es. Plus tard, en 2019, jâĂ©tais frustrĂ©e de ne pas comprendre la partie technique alors les gars de mon asso mâont appris Ă mixer. Et je me suis dit : pourquoi pas moi ? Depuis mon adolescence, la musique Ă©lectronique fait partie intĂ©grante de ma vie. Elle mâa aidĂ© Ă savoir ce que je voulais faire : partager la musique, que ce soit en organisant des Ă©vĂ©nements ou en mixant. Elle mâa aussi portĂ©e dans des moments plus sombres, et aujourdâhui jâespĂšre, Ă mon tour, pouvoir offrir cette Ă©chappatoire Ă dâautres.
Au dĂ©but, je voulais mâappeler June mais je trouvais ça trop simple. Alors je lâai tentĂ© en phonĂ©tique et ça donnait dÊuËn. Mais câĂ©tait vraiment pas pratique Ă Ă©crire pour les orga et les graphistes. Finalement, je lâai stylisĂ© en Dju:n, en gardant lâidĂ©e de dĂ©part. Et ça tombe bien : ça sonne comme âDJâ, ce sont les initiales de mon nom et prĂ©nom, et je suis nĂ©e en juin. Tout sâest alignĂ© naturellement !
Jâai construit un set assez orientĂ© Bass Music, teintĂ© de sonoritĂ©s latines et de beaucoup de percussions. Jâavais envie de mettre en avant des artistes que jâaime particuliĂšrement, comme Cardozo, QAHĂG ou Girl Tool. Jâouvre avec un morceau dâAntilogic, rĂ©cemment sorti sur mon label, et qui fait toujours son petit effet. Jâai aussi glissĂ© deux de mes propres productions, dont une en collaboration avec KSU, qui sortiront trĂšs bientĂŽt.
On a bien avancĂ© ces derniĂšres annĂ©es sur des sujets comme lâinclusivitĂ© ou la mixitĂ©, mais le travail est loin dâĂȘtre terminĂ©. Il faut continuer Ă sâĂ©duquer, Ă Ă©duquer les autres, et garder ces valeurs en tĂȘte Ă chaque set, chaque Ă©vĂ©nement. Jâaimerais aussi quâon donne plus de visibilitĂ© aux artistes Ă©mergent·es. Il ne faut pas se contenter des rĂ©seaux sociaux, il faut aller chercher, creuser, Ă©couter. Le rĂŽle dâun·e organisateur·ice, câest aussi ça : faire dĂ©couvrir les talents de demain. CĂŽtĂ© public, il faut oser faire confiance aux line-ups moins « bankables ». Aujourdâhui, les headliners prennent toute la place et deviennent lâunique rĂ©fĂ©rence. Avant le Covid, avec WestSound, on pouvait programmer des artistes moins connus, les gens venaient sans poser de questions. Aujourdâhui, câest plus compliquĂ©. Il est essentiel de soutenir les petits collectifs, ceux qui maintiennent la scĂšne locale vivante. En rĂ©sumĂ© : Ă©voluons ensemble, dans le respect, la solidaritĂ© et la conscience que la scĂšne techno est bien plus quâun simple dancefloor. Câest un espace politique, porteur de valeurs. Alors prenez soin de vous, et des autres !
En ce moment, je penche pour le peak time. Jâavoue ressentir une certaine frustration sur les closings : Ă la derniĂšre track, les lumiĂšres sâallument, le public sâĂ©parpille, les orgas commencent Ă ranger⊠LâadrĂ©naline redescend dâun coup. Cela dit, jâadore aussi lâintensitĂ© particuliĂšre de la toute derniĂšre track, ce moment suspendu. Mais globalement, le pic de la soirĂ©e me correspond mieux aujourdâhui.
Je me suis beaucoup consacrĂ©e Ă la production en ce dĂ©but dâannĂ©e. Trois morceaux vont sortir prochainement : une track sur le label Cane Corso, une collaboration avec KSU chez DĂŒrĂŒm Records, et une autre sur Les Chiennes de lâHexagone. Quelques belles dates qui se profilent aussi dont le Petit Bain en mai, le DoxâArt en juin et Ohm Town en juillet ! Je continue aussi Ă dĂ©velopper Purple Records, que ce soit le volet label, agence ou Ă©vĂ©nementiel. Il y a plein de projets en cours⊠et jâai hĂąte de les partager !
MEWEM revient avec un nouveau MEWEM TALK ! Un cycle de conférences avec des expert·es pour décrypter, questionner et avancer ensemble sur des enjeux clés.
Pour cette deuxiĂšme Ă©dition, place Ă un sujet encore trop peu abordĂ© : le handicap et la maladie dans lâentrepreneuriat, avec une rĂ©flexion sur les leviers Ă activer pour une inclusion professionnelle plus concrĂšte.
La table ronde rĂ©unira :âš
â ZinĂ©e, Artisteâš
â Lily Fischer, Directrice du Zenith de Paris â La Villette (Mentore 2021)
â Sarah Minski, Psychologue du travail & responsable accompagnement des parcours professionnels Ă Audiens
La modĂ©ration sera assurĂ©e par ThĂ©rĂšse, Artiste et Fondatrice du podcast « Tâas mal oĂč ? »
Mardi 20 maiâš
19h â 21hâš
75006 Paris
Cet événement est réservé à nos adhérent·es.
Le Centre national de la musique publie lâĂ©dition 2025 du Focus « Le rap dans lâĂ©cosystĂšme musical français ».
A lâoccasion du OFF des Flammes, pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, la FĂ©dĂ©rap et le Centre national de la musique se sont associĂ©s pour proposer un temps de prĂ©sentation autour du Focus : Le rap dans lâĂ©cosystĂšme musical français- Ădition 2025.
RĂ©alisĂ©e par le CNM, ce focus dresse un Ă©tat des lieux du rap en France en 2023, en sâappuyant sur des donnĂ©es issues de la production, de la diffusion, de la consommation et de la structuration du secteur.
Cette Ă©tude sâinscrit dans une volontĂ© de renforcer lâaccompagnement des actrices et acteurs du secteur, en matiĂšre de professionnalisation, dâexport et de dĂ©veloppement.
Lâarticle Focus Rap â Ădition 2025 est apparu en premier sur Le CNM : Centre national de la musique.
En hommage à leur leader, des éboueurs occupent les planches et y donnent le show de leur vie ! Un happening poétique et politique.
Ă Baker, patelin typique du monde occidental, une grĂšve dâĂ©boueurs tourne Ă lâĂ©meute, entraĂźnant la mort du meneur John Kaltenbrunner. Dix ans plus tard, en hommage au disparu, ses camarades envahissent la scĂšne pour rĂ©tablir leur version de lâhistoire : dĂ©ployant un théùtre qui mĂ©lange Ă©lans poĂ©tiques, musique live, danse, pantomime, stand-up ou cabaret, et bousculant pour cette Ă©popĂ©e tous les codes de la reprĂ©sentation.
Entre Ă©chappĂ©es dĂ©lirantes et situations trĂšs crues, câest lâaberrante marche du monde qui ressort de cet ardent happening, oĂč le burlesque le dispute au tragique. En creux, un manifeste politique ayant pour protagonistes des laissĂ©s-pour-compte, broyĂ©s par un systĂšme asservi au capital et au mĂąle tout-puissant. Ils occupent le théùtre avec la volontĂ© de rĂ©tablir leur point de vue, tĂ©moigner de leurs existences et de leurs blessures, interroger la fatalitĂ© historique de la violence, dans une alternative Ă©mancipatrice.
Le Seigneur des porcheries
Une création commune de la Compagnie en Eaux TroublesAdaptation et mise en scÚne Paul Balagué
DâaprĂšs Le seigneur des porcheries de Tristan Egolf dans la traduction en langue française Ă©tablie par RĂ©my Lambrechts © Editions Gallimard
Interprété et crée par François Chary, Lucas Goetghebeur, Ghislain Decléty, Martin van Eeckhoudt, June van der Esch, Sandra Provasi, Damien Sobieraff
LumiĂšre Lila Meynard
Musique Christophe Belletante, Sylvain Jacques, Grégoire Léauté
Costumes Marie Vernhes avec lâaide de ZoĂ© Lenglare
Régie générale et son Théo Errichiello
Scénographie, régie plateau et construction Mathieu Rouchon, Antoine Formica
Collaboration Ă lâĂ©criture et Ă la mise en scĂšne Paul-Eloi Forget
Assistanat Ă la mise en scĂšne Pauline LegoĂ«dec, avec lâaide spĂ©ciale dâAntoine DemiĂšreProduction Agathe Perrault, Sarah Baranes (LA KABANE)
Production Cie en Eaux Troubles
Coproduction MC93 â Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien du Théùtre LâĂchangeur â Bagnolet, du Grand Parquet, de la SACD, du Théùtre du Fil de lâeau â Ville de Pantin et du Théùtre de lâArsenal.
Merci à tous nos soutiens, et notamment la famille Balagué.
La Cie en Eaux Troubles fait partie du réseau Actée.
Paul BalaguĂ© est membre de LA KABANE â Maison dâartistes.
du 8 au 18 mai 2025
MC93 Bobigny
Lâarticle Le Seigneur des porcheries par la Compagnie en Eaux Troubles est apparu en premier sur Sceneweb.
Faunes, dryades et bergers : tel est lâunivers bucolique dans lequel Ă©volue Sylvia, la nymphe de Diane, dĂ©esse de la chasse. Contrainte Ă la chastetĂ©, devra-t-elle renoncer Ă son amour pour Aminta, comme Diane dut sacrifier sa passion pour Endymion ?
Conçu initialement par Louis MĂ©rante, Sylvia est le premier ballet créé au Palais Garnier â tout juste inaugurĂ© â en 1876, sur la musique brillante de LĂ©o Delibes, Ă©galement compositeur de CoppĂ©lia. Mais câest la version de Manuel Legris, danseur Ătoile de lâOpĂ©ra national de Paris, aujourdâhui directeur du Ballet de La Scala de Milan, qui fait ici son entrĂ©e au rĂ©pertoire.
Le chorĂ©graphe apporte une profondeur psychologique au livret en ajoutant un prologue montrant lâunivers conflictuel de Diane et donne une plus grande part aux rĂŽles masculins.
Sylvia
Entrée au répertoire
Ballet en trois actes
ChorĂ©graphie dâaprĂšs Louis MĂ©rante
Livret de Manuel Legris et Jean-François Vazelle dâaprĂšs Jules Barbier et Jacques de ReinachManuel Legris
ChorégraphieLeo Delibes
MusiqueKevin Rhodes
Direction musicaleLuisa Spinatelli
Décors et costumesJean-François Vazelle
DramaturgieAvec Les Ătoiles, les PremiĂšres Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de lâOpĂ©ra
Orchestre de lâOpĂ©ra national de Paris2h25 avec 2 entractes
Palais Garnier
du 08 mai au 04 juin 2025
Lâarticle Sylvia de Manuel Legris entre au rĂ©pertoire du Ballet de lâOpĂ©ra national de Paris est apparu en premier sur Sceneweb.
Le tandem enflamme le plateau de la salle Richelieu et livre une version endiablée de la comédie-ballet de MoliÚre. Il offre à la Comédie-Française un tube théùtral pour les saisons à venir.
Ces derniĂšres annĂ©es, on a vu ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq rĂ©aliser quelques jolis coups : magnifier 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne au Vieux-Colombier, encanailler Le Domino Noir et Ercole Amante Ă lâOpĂ©ra-Comique ou ressusciter La Mouche, dâaprĂšs la nouvelle de Georges Langelaan, aux Bouffes du Nord. Ă chaque fois, le tandem, Ă la ville comme Ă la scĂšne, a fait montre dâaudace et dâinventivitĂ© pour bĂątir et enrichir son univers poĂ©tico-dĂ©calĂ©, dĂ©sormais reconnaissable entre mille. Des marionnettes fantasques aux machines magiques, des costumes ultra-sophistiquĂ©s aux personnages Ă lâidentitĂ© pour le moins marquĂ©e, leurs crĂ©ations ont, toujours, ce mĂȘme charme fou et les vertus dâun antidote Ă la morositĂ©. Une rĂšgle Ă laquelle leur version endiablĂ©e et baroque Ă souhait du Bourgeois Gentilhomme nâĂ©chappe pas. Pour leur premier spectacle sous les ors de la salle Richelieu, ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq offrent Ă la ComĂ©die-Française un tube théùtral pour les saisons Ă venir. Ni plus ni moins.
Dâabord parce que le duo ne sâest pas contentĂ© de la prose de MoliĂšre, mais a, et câest lâun de ses coups de gĂ©nie, aussi conservĂ© la partition de Lully. Ou presque. Car, plutĂŽt que de la reprendre telle quelle, ils ont confiĂ© sa transposition aux musiciens Ivica BogdaniÄ et Mich Ochowiak. Façon de dĂ©laisser la pompe baroqueuse pour se convertir au rythme enlevĂ© dâune musique dâinspiration balkanique, et dâĂ©quiper ainsi la comĂ©die-ballet dâune fanfare â composĂ©e de Ivica BogdaniÄ, RĂ©my Boissy, Julien Oury, Alon Peylet, Victor Rahola et Martin Saccardy â aux cuivres bien balancĂ©s, capable de la mener tambour battant. Comme si tout, finalement, ne devait conduire, Ă tombeau ouvert, quâĂ la « turquerie » finale, qui scelle le ridicule dans lequel Monsieur Jourdain, scĂšne aprĂšs scĂšne, sous le regard et lâinfluence de son entourage, se vautre, Ă force de vouloir devenir Ă tout prix, y compris celui de son honneur, un gentilhomme.
En parallĂšle, ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq sont allĂ©s dĂ©nicher lâhumour partout oĂč ils le pouvaient. Dans le texte, bien sĂ»r, quâils font parfois malicieusement sonner dâune maniĂšre nouvelle ; dans les situations, surtout, qui donnent lieu Ă des moments de pure mise en scĂšne Ă la fois impeccablement maĂźtrisĂ©s et puissamment accrocheurs, telle la faste rĂ©ception organisĂ©e pour les beaux yeux de DorimĂšne, le numĂ©ro du maĂźtre de musique perturbĂ© par deux moutons et un lama, et, comme une Ă©vidence, la cĂ©rĂ©monie du Mamamouchi qui, en guise de bouquet final, regorge de crĂ©ativitĂ© et brille par son caractĂšre furieusement dĂ©jantĂ©. Pour autant, sous leurs dehors foutraques, ces scĂšnes cachent une mĂ©canique de haute prĂ©cision, oĂč rien, absolument rien, nâest laissĂ© au hasard. Des marionnettes de Carole Allemand et ValĂ©rie Lesort aux costumes de Vanessa Sannino, en passant par le dĂ©cor dâEric Ruf, aussi imposant que majestueux, tout confine Ă lâorfĂšvrerie théùtrale, jusque dans les moindres dĂ©tails.
Une prĂ©cision qui prĂ©side Ă©galement, et ce nâest guĂšre Ă©tonnant, au jeu de la quinzaine de comĂ©diens-français prĂ©sents au plateau, Ă commencer par Christian Hecq lui-mĂȘme, qui campe un irrĂ©sistible Monsieur Jourdain doux-amer, Ă la maniĂšre dâun François Pignon de lâĂšre classique. GalvanisĂ©s par la proposition totale de leurs deux metteurs en scĂšne, quelques fois physiquement mĂ©connaissables, tous poussent leurs personnages dans leurs retranchements comiques, Ă commencer par le prĂ©cieux maĂźtre Ă danser, GaĂ«l Kamilindi, lâhorrifique maĂźtre de philosophie, Guillaume Gallienne, la revĂȘche femme de Monsieur Jourdain, Sylvia BergĂ©, le dĂ©gingandĂ© Dorante, ClĂ©ment Hervieu-LĂ©ger et la peste en meringue DorimĂšne, Françoise Gillard. Ă lâaise avec les mouvements savamment chorĂ©graphiĂ©s par RĂ©my Boissy qui, loin de se transformer en carcan, sont une force sur laquelle sâappuyer, ils prennent un plaisir Ă jouer qui est un rĂ©gal Ă voir. Sans jamais oublier, cerise sur le gĂąteau, que cette comĂ©die-ballet nâest pas quâune farce drolatique, mais quâelle a aussi la dĂ©rangeante cruautĂ©, et la profondeur, dâun bal de cons.
Vincent Bouquet â www.sceneweb.fr
Le Bourgeois Gentilhomme
Comédie-ballet de MoliÚre
Mise en scÚne Valérie Lesort et Christian Hecq
Avec VĂ©ronique Vella, Sylvia BergĂ©, Françoise Gillard, Laurent Stocker, Guillaume Gallienne, Christian Hecq, Nicolas Lormeau, ClĂ©ment Hervieu-LĂ©ger, GaĂ«l Kamilindi, Yoann Gasiorowski, Jean Chevalier, GĂ©raldine Martineau, Antoine de Foucauld, Nicolas Verdier, et Ivica BogdaniÄ, RĂ©my Boissy, Julien Oury, Alon Peylet, Victor Rahola, Martin Saccardy
ScĂ©nographie Ăric Ruf
Costumes Vanessa Sannino
LumiĂšres Pascal Laajili
Musiques originales et arrangements Mich Ochowiak et Ivica BogdaniÄ
Travail chorégraphique Rémi Boissy
Marionnettes Carole Allemand et Valérie Lesort
Assistanat Ă la mise en scĂšne Florimond Plantier
Assistanat à la scénographie Julie Camus
Assistanat aux costumes Claire Fayel de lâacadĂ©mie de la ComĂ©die-FrançaiseDurĂ©e : 2h20
Vu en juin 2021 à la Comédie-Française, Paris
Comédie-Française, Salle Richelieu, Paris
du 7 mai au 14 juillet 2025
Lâarticle ValĂ©rie Lesort et Christian Hecq affolent « Le Bourgeois » est apparu en premier sur Sceneweb.
AprĂšs plus de 10 ans de bons et loyaux services, Kevin Douvillez, co-directeur en charge notamment de la programmation du Festival, voguera Ă la rentrĂ©e 2025 vers dâautres horizons professionnels. Le RĂ©seau Chainon ouvre une phase de recrutement pour le remplacer.
Co-direction artistique
Offre dâemploi Ă consulter
Voir lâoffre sur ProfilCulture
Lieu de travail : Laval (53)
CDI Ă temps plein
Prise de poste attendue : 1er octobre 2025
Candidature (CV + lettre de motivation + note dâintention de 2 Ă 3 pages sur le projet artistique de lâassociation) Ă adresser, par mail uniquement, avant le 28 mai 2025 Ă : Monsieur le PrĂ©sident du RĂ©seau Chainon candidature@lechainon.fr
Entretien en visio lundi 16 juin â Jury final Ă Paris lundi 23 juin
Lâarticle Le RĂ©seau Chainon recrute son·sa directeur·trice artistique est apparu en premier sur Le Chainon Manquant.
En amont des deux confĂ©rences mondiales des Nations Unies â sur la culture MONDIACULT 2025 Ă Barcelone / Espagne et sur lâenvironnement et le climat COP2026 Ă Bahia / BrĂ©sil 2025 â la ville de Bonn rĂ©unit des acteurs de ces deux domaines pour poser des questions sur lâimportance de la culture et des industries crĂ©atives dans la gestion de la crise climatique.
Ces manifestations ont lieu dans le cadre du « Summer of Change » â Festival culturel de Bonn, Theater in der Brotfabrik.
ZONE FRANCHE participera Ă un temps dâĂ©change en amont dâun concert, invitĂ© par lâagence Alba Kultur, le mercredi 18 juin.
LâĂ©vĂ©nement se concentrera sur la situation des Small Island States (AOSIS) Ă travers lâexemple des Ăźles de lâOcĂ©an Indien (Maurice, La RĂ©union, les Comores, Madagascar) et la mise en Ćuvre de la Convention de lâUNESCO de 2005 dans le domaine de la mobilitĂ© des artistes et du traitement culturel prĂ©fĂ©rentiel pour les artistes des pays du Sud ainsi que lâĂ©co-responsabilitĂ© de la scĂšne musicale.
Keynote : Conseil européen de la musique EMC
Avec
- Percy Yip Tong â Cyper Production (membre mauricien de Zone Franche) & Ensemble MOREKOMA, reprĂ©sentants de lâEuropean Music Council EMC,
- Jennifer Merten â coordinatrice du dĂ©partement climatique de Bonn-Beuel, ARTpolis Community Arts & Music Lab,
- SĂ©bastien Laussel â directeur Zone Franche
Un ensemble unique dâartistes de Madagascar, des Comores, de lâĂźle Maurice et de La RĂ©union rĂ©unit la diversitĂ© culturelle de lâocĂ©an Indien dans un nouveau programme de concert. Avec prĂšs de 20 instruments traditionnels et des textes en crĂ©ole, ils abordent la crise climatique, le colonialisme et lâidentitĂ© culturelle. Ensemble, ils forment une voix forte pour la protection de la nature et pour le dĂ©veloppement durable de cet espace culturel important, avec sa diversitĂ© de styles musicaux, ses langues crĂ©oles et la richesse de ses instruments et de ses sons. Dans le contexte des consĂ©quences du colonialisme, en particulier sur le plan local, lâassociation a pour objectif de promouvoir la diversitĂ© culturelle.
Attendue, Carolina Bianchi sait quâelle lâest par tout le milieu du théùtre qui sâest pressĂ© Ă la naissance du deuxiĂšme volet de sa trilogie Cadela Força au Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles. AprĂšs avoir marquĂ© Avignon avec A Noiva e o Boa Noite Cinderela, elle ne surenchĂ©rit heureusement pas, mais livre un spectacle cinglant, dĂ©stabilisant et important sur la masculinitĂ© dans les arts et au théùtre, sans sâĂ©pargner non plus. Attention, ça brĂ»le.
Que faire aprĂšs ça ? En 2023, la BrĂ©silienne Carolina Bianchi, aussi installĂ©e Ă Amsterdam oĂč elle a suivi une partie de sa formation en théùtre, faisait, dans A Noiva e o Boa Noite Cinderela, lâexpĂ©rience, chaque soir, de ne plus se souvenir en ingĂ©rant la drogue du violeur surnommĂ©e, dans son pays natal, « Bonne nuit Cendrillon ». Celle-lĂ mĂȘme quâen 2012, elle avait avalĂ©e Ă son insu avant dâĂȘtre violĂ©e. De cela, on ne revient pas. Loin des rituels christiques de celle qui a pourtant changĂ© sa vie, AngĂ©lica Liddell â dont elle affirmait dans LibĂ©ration, le 10 juillet 2023, quâelle « aura Ă©tĂ© [pour elle] un point de non-retour », avant dâexpliciter : « Jâai vu une femme prendre lâespace dont elle a besoin pour crĂ©er sans aucune concession sur la maniĂšre dont elle doit dire les choses » â, Carolina Bianchi opĂ©rait alors une « rĂ©surrection », celle de la mĂ©moire. Voici celle de la « reprĂ©sentation ».
Pour que ce viol advienne, il aura fallu croiser un agresseur et sa masculinitĂ© assassine. Câest le sujet du deuxiĂšme volet de cette trilogie. Comment la mettre au plateau ? Elle sây prend Ă plusieurs reprises, enchainant les prologues parce que lâhistoire bĂ©gaie : du Purgatoire de Dante Alighieri Ă un jeune pĂšre qui murmure Ă son bĂ©bĂ© quâil lui transmettra son pouvoir, en passant par le dĂ©zingage en rĂšgle de ce dont se dĂ©lecte tout amoureux du théùtre, La Mouette de Tchekhov. Non, il nâest pas possible de trouver du charisme Ă Treplev, qui « geint » et se « plaint » quand Nina souffre, affirme-t-elle. Les choses sont claires : « La violence comme la poĂ©sie ne se corrigent pas », nous dit Carolina Bianchi en citant â et sourçant â Roberto Bolaño dans LâUniversitĂ© inconnue. Alors, elle nâĂ©lude ni lâun ni lâautre, les (re)gardant en face et Ă©tablissant des ponts entre leurs liens ancestraux et destructeurs. Pour lâinstant, câest de lĂ quâelle parle. Câest sa seule position possible. Comme elle est dĂ©sormais Ă©veillĂ©e, elle peut entamer un dialogue. Ainsi, au bout dâune heure â sur les 3h30 entrecoupĂ©es dâun entracte â, elle amorce la « premiĂšre partie » dans laquelle, bardĂ©e dâun monticule de feuilles contenant des questions innombrables, elle accueille un metteur en scĂšne star imaginaire, double troublant de Thomas Ostermeier teintĂ© de tous ceux qui lâont inspirĂ© : Godard, Marthaler, Brecht, Kantor, Lupa, Castorf⊠Ăa finira mal, en Ă©cho Ă Treplev. Carolina Bianchi est une Nina qui prend la main, en laissant dĂ©rouler Ă son interviewĂ© de beaux discours « contre la bourgeoisie et le fascisme » en mĂȘme temps quâil broie ses actrices.
Que les rĂ©fĂ©rences soient perçues ou non par le public, peu importe. Ce que lâartiste met avec force sur le plateau, câest lâannihilation des femmes par des hommes, quel que soit le degrĂ© de prĂ©dation â et fort heureusement, par sa prĂ©cision de la description de leurs actes, elle opĂšre des distinguos â, au nom de lâart. Ăa aurait pu ĂȘtre banal, ce pourrait ĂȘtre un rĂšglement de comptes, mais ce serait trop simple et bien peu intĂ©ressant. En ne restant pas en bordure pour manipuler le jeu comme eux, en Ă©tant prĂ©sente Ă tous les niveaux de lâĂ©laboration du spectacle, comme ses consĆurs, souvent, le sont aussi â « Ă©crivaine, metteuse en scĂšne et actrice », revendique-t-elle, dans cet ordre, pour elle-mĂȘme â, Carolina Bianchi empoigne son sujet sans ĂȘtre dĂ©bordĂ©e ni engloutie. La pensĂ©e prĂ©domine sur les actes. Les mots constituent la structure fondamentale de ce chapitre largement Ă©tayĂ© par son travail de recherche universitaire. En empilant les Ă©vocations dâautres destins que le sien â Ana Mendieta, Sylvia Plath, GisĂšle PĂ©licot, PersĂ©phone et surtout Sarah Kane, dont elle aurait tant aimĂ© ĂȘtre lâhĂ©roĂŻne â, Carolina Bianchi ne fabrique pas un catalogue, mais tisse, sans cri ni rage, avec force et clartĂ©, une histoire de la violence des uns contre les unes et questionne le regard. Comment les a-t-on regardĂ©es ces femmes meurtries ou mortes ? Les a-t-on seulement vues ? Que regarde-t-on, et surtout qui, quand le prestigieux (et par ailleurs passionnant) Leopold Museum autrichien propose en 2010 une rĂ©trospective dâOtto Muehl, co-fondateur du mouvement pictural de lâActionnisme viennois et condamnĂ© Ă sept ans de prison pour pĂ©dophilie ? Comment est-il possible que nous regardions et Ă©coutions avec tant dâadmiration et de dĂ©fĂ©rence ceux quâelles nomment les « maĂźtres » et quâelle choisit de brĂ»ler ici ?
La question est centrale, et ne laisse pas indemne, mais ne serait pas si perturbante si elle nâĂ©tait pas teintĂ©e des propres paradoxes de Carolina Bianchi quâelle expose sans fard : comment a-t-elle pu tant aimer Jan Fabre ? Comment se dĂ©brouiller, maintenant, avec le fait dâĂȘtre partie intĂ©grante de cette confrĂ©rie de théùtre dont elle obtient des « rĂ©compenses » ; dâautant plus quâelle rĂ©pond Ă ce quâon lui demande : aller plus loin dans son sujet, en faire la promotion permanente et, si possible, « divertir » ? Car, le viol, ça va bien cinq minutes, semblent nous dire ces hommes alignĂ©s comme Ă la CĂšne aprĂšs lâentracte, qui citent son travail universitaire en sâaccordant le droit dâen modifier, sans son accord, quelques passages pour « plus dâespoir ». Mais, lĂ encore, Carolina Bianchi affronte une contradiction : elle aussi sature du mot « viol », quâelle dit avoir trop rĂ©pĂ©tĂ©, dĂ©goĂ»tĂ©e dâĂȘtre prisonniĂšre de ses thĂšmes. Sauf quâil lui est impossible de faire autrement. Et quâil nây a pas de guĂ©rison Ă lâhorizon. Ni de rĂ©confort Ă trouver dans une supposĂ©e sororitĂ©, ce terme qui, selon elle, a le parfum du nĂ©olibĂ©ralisme et de la concurrence, quand celui de fraternitĂ© nâa plus le moindre sens, accouplĂ© au « socialisme, au capitalisme, aux Jeux olympiques, aux festivals⊠». Câest cela quâelle pose avec une simplicitĂ© quasi clinique sur le plateau, suffisante pour que son propos soit audible et pas dĂ©goulinant ni gluant.
Avec seulement quelques accessoires, des toiles peintes et des Ă©crans vidĂ©o oĂč sâinscrivent, entre autres, ses pensĂ©es muettes, elle peut montrer son sexe, dont elle reste dĂ©sormais en bordure aprĂšs y avoir introduit une camĂ©ra dans le premier chapitre. Puisque tout est cadrĂ©, que les mots ont une puissance de feu, elle peut alors refermer cet opus et laisser les hommes pleurer. Le « Let a boy cry » de la chanteuse pop italienne Gala, dont les paroles ont Ă©maillĂ© cette crĂ©ation, rĂ©sonne lors des applaudissements, non comme une facilitĂ© pour sâattirer une standing ovation, mais pour reprendre le cours de la vie, pour respirer Ă nouveau aprĂšs cet intense spectacle qui laissera des traces durables.
Nadja Pobel â www.sceneweb.fr
The Brotherhood â Trilogia Cadela Força â CapĂtulo II
Concept, textes et mise en scĂšne Carolina Bianchi
Avec Chico Lima, Flow Kountouriotis, José Artur, Kai Wido Meyer, Lucas Delfino, Rafael Limongelli, Rodrigo Andreolli, Tomås Decina, Carolina Bianchi
Collaboratrice dramaturgie et recherches Carolina Mendonça
Dialogue théorique et dramaturgique Silvia Bottiroli
Traduction anglaise Marina Matheus
Traduction française Thomas Resendes
Direction technique, création sonore et musique originale Miguel Caldas
Assistant mise en scĂšne Murilo Basso
Scénographie Carolina Bianchi, Luisa Callegari
Direction artistique et costumes Luisa Callegari
Création lumiÚres Jo Rios
Vidéos et projections Montserrat Fonseca Llach
Résurrection chorégraphique du prologue et conseiller mouvements Jimena Pérez Salerno
Camera live et soutien artistique Larissa Ballarotti
Stagiaire Fernanda Libman
Régie générale et soutien à la production AnaCris MedinaProduction Metro Gestão Cultural ; Carolina Bianchi Y Cara de Cavalo
Coproduction KVS, Theater Utrecht, La Villette, Festival dâAutomne Ă Paris, ComĂ©die de GenĂšve, Internationales Sommer Festival Kampnagel, Les CĂ©lestins â Théùtre de Lyon, Kunstenfestivaldesarts, Wiener Festwochen, Holland Festival, Frascati Producties, HAU Hebbel Am Ufer, Maillon â Théùtre de Strasbourg
Avec le soutien de la Fondation Ammodo et du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge via Cronos InvestDurée : 3h30 (entracte compris)
KVS, Bruxelles, dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts
du 9 au 12 mai 2025Volkstheater, Vienne, dans le cadre du Wiener Festwochen
les 1er et 2 juinHolland Festival, Amsterdam
du 18 au 20 juinGREC, Barcelone
les 11 et 12 juilletBiennale de la danse de Venise
du 18 au 20 juilletKampnagel Sommerfestival, Hambourg
du 14 au 16 aoûtHAU, Berlin
les 30 octobre et 1er novembreThéùtre des Célestins, Lyon
du 6 au 8 novembreMaillon, Théùtre de Strasbourg
du 13 au 15 novembreLa Villette, dans le cadre du Festival dâAutomne Ă Paris
du 19 au 30 novembreLa Comédie de GenÚve
du 22 au 25 avril 2026
Lâarticle « The Brotherhood » : Carolina Bianchi et la fraternitĂ© cramĂ©e est apparu en premier sur Sceneweb.
Nadia BeugrĂ© entame, dans cette crĂ©ation, un voyage solitaire vers le village disparu de ses ancĂȘtres et de son enfance : Yikakou. La terre, considĂ©rĂ©e comme maudite, est aujourdâhui recouverte de forĂȘts.
En cours de route, le voyage de Nadia BeugrĂ© sâest transformĂ© en quĂȘte de diffĂ©rents archĂ©types fĂ©minins. Celui de la grand-mĂšre qui lâa nommĂ©e Gbahihonon, « une femme qui dit ce quâelle voit » ou encore la figure de DĂŽ-Kamissa, la femme vieillissante qui, aprĂšs avoir Ă©tĂ© lĂ©sĂ©e par son frĂšre, sâest transformĂ©e en buffle pour dĂ©truire sa terre. Se faisant passer pour un oracle fĂ©minin, elle a savamment orchestrĂ© le mariage du roi et de Sogolon KandĂ©, la femme bossue.
BeugrĂ© incarne toutes ces femmes dans un solo puissant, une performance gĂ©nĂ©reuse et explosive dans laquelle elle partage chacune des particules de sa propre existence et de ses ancĂȘtres qui subsistent en elle. HabitĂ©e de ces voix fĂ©minines du passĂ©, issues de souvenirs intimes ou collectifs, BeugrĂ© sâentoure sur scĂšne de deux autres femmes : une griotte, au service de clans et dâhistoires oubliĂ©s, et une musicienne-chanteuse, qui toutes deux se font lâĂ©cho et tĂ©moignent de son histoire.
Ăpique ! (pour Yikakou)
Direction artistique et interprétation : Nadia Beugré | Interprétation et musique live : Charlotte Dali, Sali Diabate | Dramaturgie : Kader Lassina Touré | Scénographie : Jean-Christophe Lanquetin | Direction technique et lumiÚres : Paulin Ouedraogo | Responsable de production : Virginie Dupray
Production : LibrâArts | Coproduction : Kunstenfestivaldesarts, Charleroi danse, Montpellier Danse, Festival dâAutomne Ă Paris, Theater Freiburg, Centre chorĂ©graphique national de Caen en Normandie dans le cadre du dispositif Accueil Studio/ministĂšre de la Culture, ICI Centre ChorĂ©graphique National de Montpellier Occitanie dans le cadre du programme artiste associĂ©
LibrâArts est soutenue par DRAC Occitanie/MinistĂšre français de la Culture | Remerciements : Ivoire Marionnettes et lâInstitut français de CĂŽte dâIvoire
Performances Ă Bruxelles avec le soutien de lâAmbassade de France en Belgique et de lâInstitut français Ă Paris dans le cadre de IF Incontournable.du 9 au 13 mai 2025
Création au Kunstenfestivaldesarts
La Raffinerie, Bruxelles25 et 27 juin 2025
Studio Bagouet, Montpellier Danse
Lâarticle Ăpique ! (pour Yikakou) de Nadia BeugrĂ© est apparu en premier sur Sceneweb.
Point dâorgue de la programmation du MillĂ©naire de Caen, la Parade OpĂ©ratique du 9 mai 2025 est une crĂ©ation unique imaginĂ©e par la compagnie Le Ballon Vert et conçue avec la population dans un Ă©lan de crĂ©ation collective.
Le 9 mai, Ă partir de 19h30, cette parade monumentale traversera la ville sur un parcours de 5 kilomĂštres, de la Prairie au bassin Saint-Pierre, pour mieux la raconter. Quatre chars dĂ©ambuleront de lâHĂŽtel de ville au port de Caen, en passant par la place Saint-Sauveur ou encore lâUniversitĂ©âŠ.
Durant 5 heures de spectacle, des circassiens, des danseurs, des chanteurs, des musiciens, des acteurs et plus de 1 000 participants de tous horizons célébrerons Caen et sa créativité millénaire.
La compagnie caennaise Le Ballon Vert orchestrera ce dĂ©filĂ© spectaculaire, oĂč artistes, circassiens et musiciens Ă©voqueront lâhistoire de Caen Ă travers une dĂ©ambulation de chars monumentaux, mĂȘlant poĂ©sie et hĂ©ritage.
La Parade OpĂ©ratique est une Ćuvre collective qui mobilise prĂšs de 2 000 personnes issues de divers horizons. Soutenue par un rĂ©seau de 80 partenaires locaux, comprenant des associations culturelles, des Ă©coles, des maisons de retraite et des entreprises, cette crĂ©ation fait appel Ă la participation de volontaires de tous Ăąges et milieux, dont des Ă©lĂšves, des seniors et des professionnels en insertion.
Lâarticle Une « Parade OpĂ©ratique » pour le MillĂ©naire de Caen est apparu en premier sur Sceneweb.
Tigran Mekhitarian joue et met en scĂšne un Malade imaginaire bien dâaujourdâhui, empreint de culture urbaine et dâune belle Ă©nergie.
Exit les Pan, DaphnĂ©, ZĂ©phirs, bergĂšres et bergers, Polichinelle et Mores, tous figurant dans les quelques intermĂšdes qui ponctuent la derniĂšre comĂ©die-ballet de MoliĂšre. La musique baroque de Marc-Antoine Charpentier sâest effacĂ©e au profit de la batterie fiĂ©vreuse de SĂ©bastien Gorski. Les comĂ©diens se font eux-mĂȘmes danseurs en cagoule et jogging noirs. Câest aussi sous la forme dâun « petit rap impromptu » spontanĂ©ment performĂ© que se donne la Pastorale, dĂ©voilant subversivement lâamour secret dâAngĂ©lique et ClĂ©ante, qui se fait malignement passer pour le remplaçant de son maĂźtre de musique dans lâintention de regagner sa chambre.
Vu dans La Tendresse de Julie BĂ©rĂšs, Tigran Mekhitarian entretient une familiaritĂ© dâassez longue date avec MoliĂšre dont il a dĂ©jĂ montĂ© plusieurs piĂšces (Les Fourberies de Scapin, Dom JuanâŠ). LâoriginalitĂ© du geste rĂ©solument distanciĂ© et parfois un peu appuyĂ© quâil adopte rĂ©side dans sa volontĂ© de rendre pleinement accessible et moderne la piĂšce quâil adapte et actualise de façon fort honnĂȘte, en restant finalement proche du texte et surtout de ses enjeux, au point de ne chercher Ă rien raconter dâautre que ce quâelle dit et contient, tout en la remettant au goĂ»t du jour. Entre comique et tragique, les dialogues de MoliĂšre, dits dans un parler sec, rapide, nerveux, qui est celui de la jeunesse populaire de notre Ă©poque (et pas seulement celle des citĂ©s), deviennent des joutes verbales fort bien musclĂ©es et envoyĂ©es. Au plateau, corps et voix rendent naturellement toute la verve du texte qui abonde en moquerie, insolence et mĂ©chancetĂ©, et quâun jeu classique un peu trop ampoulĂ© aurait presque tendance Ă policer ou Ă©dulcorer.
Du Malade imaginaire, lâinusable mise en scĂšne de Claude Stratz, jouĂ©e depuis 2001 dans la salle Richelieu de la ComĂ©die-Française et reprise derniĂšrement au Théùtre des Champs-ĂlysĂ©es et en tournĂ©e, continue, Ă raison, de sâimposer comme une version de rĂ©fĂ©rence. Argan sây prĂ©sente en blouse ouverte et couche-culotte, crĂ»ment incontinent. Ici, le malade est campĂ© tout autrement : encore jeune homme, de belles prestance et carrure, il impose une humeur vive et impulsive, une allure chic et saillante dans son costard ajustĂ©, tout de vert vĂȘtu â un clin dâĆil Ă MoliĂšre mort en interprĂ©tant le rĂŽle dans un veston de mĂȘme couleur.
Las et dĂ©primĂ© sur le siĂšge des toilettes en train de visionner quantitĂ© de vidĂ©os sur son tĂ©lĂ©phone portable ou de compter sur son ordinateur les factures exorbitantes de mĂ©dicaments dont regorgent les Ă©tagĂšres derriĂšre lui, son Argan a sans doute bien moins peur de mourir que de ne pouvoir exercer sa pleine autoritĂ©. Aussi, le personnage est tirĂ© du cĂŽtĂ© du tyran, prompt Ă hurler dans son bain pour quâon vienne le servir, Ă menacer de cinglants coups de ceinture sa dĂ©sobĂ©issante fille. Il est aussi parfois tellement enfant, ridiculement capricieux et boudeur. Autour de lui, explosent lâĂ©nergie dâune jeunesse en pleine rĂ©volte et la force de rĂ©sistance des femmes. Mentionnons la vitalitĂ© de LâĂclatante Marine dans le rĂŽle dâune AngĂ©lique galvanisĂ©e par lâinsolente et intrigante Toinette dâIsabelle Gardien. Câest ainsi quâacteurs et propos sâinscrivent tous bien dans le prĂ©sent.
Christophe Candoni â www.sceneweb.fr
Le Malade imaginaire
de MoliĂšre
Mise en scĂšne et adaptation Tigran Mekhitarian
Avec (Ă la crĂ©ation) Serge AvĂ©dikian, Anne Coutureau, Isabelle Gardien, SĂ©bastien Gorski, Camila Halima Filali, LâĂclatante Marine, Tigran Mekhitarian, Ătienne Paliniewicz
Avec (en tournĂ©e) Anne Coutureau, Isabelle Gardien en alternance avec Brigitte Guedj, SĂ©bastien Gorski, Camilla Halima Filali en alternance avec MĂ©lanie Ferrara, LâĂclatante Marine, Tigran Mekhitarian, CĂ©dric Welsch, Ătienne Paliniewicz
Direction artistique La Compagnie de lâIllustre Théùtre
Assistance Ă la mise en scĂšne Lucie Baumann
Création sonore et musique Sébastien Gorski
Chorégraphies Camila Halima Filali
LumiĂšres Denis Koransky
Scénographie Georges Vauraz
Costumes Axel Boursier
Création vidéo Jérémy Vissio
Régie générale Camille Jamin
Régie plateau MalÚne Seye
Régie son et lumiÚres Guillaume Rouchet
Habillage Andréa MillerandCoproduction En ScÚne ! Productions ; à Mon Tour Prod ; Tcholélé Théùtres
Soutiens Théùtre de Sartrouville et des Yvelines â CDN, le Théùtre de Suresnes Jean Vilar, Le Salmanazar â ScĂšne de crĂ©ation et de diffusion dâĂpernay, la Ville dâAblon-sur-Seine â Centre Culturel Alain Poher, la Ville de Louvres â Espace Culturel Bernard Dagues, le Centre des Bords de Marne du Perreux-sur-Marne
Avec la participation artistique du Studio-ESCA
Avec le soutien de lâAdamiDurĂ©e : 1h50
Vu en mars 2024 au Théùtre des Bouffes du Nord, Paris
Théùtre de la Concorde, Paris
du 9 au 22 mai 2025Palais des Rencontres, ChĂąteau-Thierry
le 5 juin
Lâarticle « Le Malade imaginaire » : un regain de santĂ© et de modernitĂ© est apparu en premier sur Sceneweb.
Le ministĂšre de la Culture vient de dĂ©signer 11 « PĂŽles internationaux de production et de diffusion » (PIPD), dotĂ©s pour 2025 dâun budget de 1 365 000 euros. Ils remplacent le dispositif des pĂŽles europĂ©ens de production.
La mise en place de ces PIPD intervient dans le cadre du plan « Mieux produire, mieux diffuser Ă lâinternational ».
Ces pĂŽles vont permettre de regrouper les efforts et les moyens de plusieurs institutions de la crĂ©ation artistique afin de produire et diffuser des Ćuvres (Spectacles, expositions) qui sâinsĂšrent pleinement dans les circuits de coopĂ©ration et de diffusion europĂ©ens et internationaux. Le soutien ministĂ©riel leur est octroyĂ© pour une durĂ©e de cinq ans, selon un cahier de charge commun.
Le financement cumulĂ© de ces 11 pĂŽles reprĂ©sentera 1 365 000 euros pour 2025, soit une progression de 515 000 euros par rapport au dispositif des pĂŽles europĂ©ens de production, que les pĂŽles internationaux remplacent dĂ©sormais, pour plus dâefficacitĂ© et de rayonnement de notre culture en France et Ă lâĂ©tranger.
Rachida Dati souligne que « la diffusion internationale est un enjeu clĂ© pour renforcer la scĂšne française : les pĂŽles internationaux de production et de diffusion disposent dĂ©sormais dâun cadre et dâobjectifs communs pour accompagner les Ă©quipes artistiques françaises dans leur dĂ©veloppement Ă lâinternational ».
Ce programme est pilotĂ© conjointement par le ministĂšre de la Culture et par les principaux acteurs français de la coopĂ©ration et de la mobilitĂ© internationales â lâInstitut français, lâOffice national de diffusion artistique, Relais Culture Europe et On the Move. Ceux-ci ont Ă©tĂ© impliquĂ©s tant dans la dĂ©finition du programme que dans la sĂ©lection des laurĂ©ats.
Ă lâissue dâune procĂ©dure de sĂ©lection qui a permis dâexaminer 18 candidatures, dans un souci dâĂ©quilibre entre territoires et disciplines artistiques, la ministre de la Culture a dĂ©cidĂ© dâattribuer aux 11 projets suivants lâappellation de « PĂŽle international de production et de diffusion » :
Orientation : danse et arts du mouvement (cirque, performance, cabaret, formes hybrides), avec orientation espace public
Orientation : musiques électroniques et expérimentales
Orientation : pluri-, transdisciplinaire, art relationnel et participatif, création jeune public
Orientation : transversal spectacle vivant (théùtre, performance, danseâŠ)
Orientation : transdisciplinaire (écriture contemporaine, théùtre, danse), esthétiques minoritaires, multiculturelles, scÚnes du Sud global
Orientation : création en espace public, toutes disciplines confondues
Orientation : arts du cirque
Orientation : danse jeune public
Orientation : performance, danse
Orientation : transdisciplinaire, formes hybrides, esthétiques de la rencontre
Orientation : arts visuels
Lâarticle La crĂ©ation de « PĂŽles internationaux de production et de diffusion » est apparu en premier sur Sceneweb.
« Faire théùtre est, pour nous, toujours un combat, un acte de rĂ©sistance par la poĂ©sie ; construire une « SĂ©lection du OFF » comme une signature, une envie de dire notre monde, notre humanitĂ©, de les interroger ; un geste politique en somme » expliquent Fida Mohissen & Laurent Sroussi, les directeurs du 11 qui ont choisi de privilĂ©gier lâĂ©criture contemporaine pour cette Ă©dition.
« Eu Ă©gard Ă lâinvestissement des compagnies et aux risques quâelles prennent, nous avons le devoir et le droit de lâexigence artistique et professionnelle, le droit et devoir de tenir une ligne artistique cohĂ©rente et de la dĂ©fendre. Nous avons la chance dâaccueillir, exclusivement, des auteurâąices vivantâąes, ancrĂ©âąes dans notre monde, dans notre histoire, des compagnies et des artistes qui dĂ©fendent ces nouvelles Ă©critures. »
9h50 âą Ăa ne se fait pas
Marie de Dinechin et Gabriel Chirouze / Frédéric Fisbach
Ensemble Atopique II â Compagnie conventionnĂ©e par la DRAC â PACA
10h âą Notre Jeunesse
Olivier Saccomano / Anaïs Assémat
LâEau Qui BrĂ»le
10h âą keshi
Solenn Denis / Antonin Chalon
CAMéLéON
10h15 âą Théùtre Mode dâemploi
Benoßt Lambert et Hervé Blutsch / Maïanne BarthÚs
Compagnie Spell Mistake(s)
10h30 âą LâArchipel
Denis Lachaud / Jean-Philippe Naas
Compagnie en attendantâŠ
10h45 âą Quatre Mains
Alexandre Koutchevsky / Jean Boillot
Compagnie La Spirale â Jean Boillot
11h âą Bleu
Guérin Anna Lemonaki
Compagnie Bleu en Haut Bleu en Bas
11h15 âą Les Subversives
Claire Fretel, Tiphaine Gentilleau et Cécile
Les Filles de Simone
11h45 âą Ce que jâappelle oubli
Laurent Mauvignier / Sophie Langevin
JUNCTiO
11h45 âą Lâouvrir
Morganâąe Janoir
SorciĂšres & cie / Bureau des filles
12h âą Made in France
Samuel Valensi et Paul-Eloi Forget
Compagnie La Poursuite du Bleu
13h05 âą Les Peintres au charbon
Lee Hall / Adrien Popineau
Compagnie Les Messagers et Fabriqué à Belleville
13h25 âą La fille qui se sauve
Clea Petrolesi et Catherine Le Hénan
Cie Amonine
14h âą Paradoxal
Marien Tillet
Le Cri de lâArmoire
14h55 âą La TĂȘte Ailleurs
Camélia Acef et Youri Rebeko / Victor Bourigault
Compagnie Minds at Work et Fabriqué à Belleville
15h05 âą Wasted
Kae Tempest / Martin Jobert
Théùtre de la Mascara / Méchant méchant
15h45 âą Il nây a pas de Ajar
Delphine Horvilleur / Johanna Nizard et Arnaud Aldigé
En Votre Compagnie
16h20 âą Viril(eâąs)
Marie Mahé
Compagnie DTM 9.4
16h45 âą Lichen
Magali Mougel / Julien Kosellek
estrarre
17h35 âą Lâart dâavoir toujours raison
Sébastien Valignat & Logan de Carvalho
Compagnie Cassandre
17h55 âą A M O R
Marjolaine Minot, GĂŒnther Baldauf & Guillaume Prin / GĂŒnther Baldauf
Compagnie Marjolaine Minot
18h35 ⹠Ce pays qui nous était destiné
Aurore Paris / Vincent Menjou-CortĂšs
Salut Martine
19h15 âą DerriĂšre
Nicolas Chaigneau & Claire Laureau
pjpp
19h15 âą Fils du hip-hop
David Farjon
Compagnie Légendes urbaines
19h40 âą Ma Foudre
Laura Mariani
Compagnie La PiÚce Montée et Fabriqué à Belleville
20h20 âą Les Histrioniques
Collectif #MeTooThéùtre
La Fugitive
20h50 âą La vie rĂȘvĂ©e
Kelly RiviĂšre
Innisfree
21h30 âą Roda Favela
Laurent Poncelet
Compagnie OphĂ©lia Théùtre â direction Laurent Poncelet (France)
& Pé No Chão (Recife-Brésil)
21h45 ⹠Article 353 du code pénal
Tanguy Viel / Emmanuel Noblet
Ă lâEnvi et Les Choses de la Vie
22h20 âą Complexes
Amélia Colonnello
LâAncre â Théùtre Royal
22h35 âą Happy Apocalypse
Jean-Christophe Dollé / Clotilde MorgiÚve
f.o.u.i.c
Lâarticle La programmation du 11 âą Avignon pour le Off 2025 est apparu en premier sur Sceneweb.
CommuniquĂ© de lâintersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 5 mai 2025
Le CMN sâapprĂȘte Ă augmenter les tarifs de huit monuments Ă compter du 2 juin : lâArc de Triomphe, le PanthĂ©on, la Sainte-Chapelle, lâAbbaye du Mont Saint-Michel, le ChĂąteau dâAngers, le ChĂąteau dâAzay-le-Rideau, les Tours et remparts dâAigues-Mortes, le ChĂąteau comtal et remparts de Carcassonne.
Lâensemble des organisations syndicales reprĂ©sentatives du Centre des monuments nationaux ont dĂ©posĂ© un prĂ©avis de grĂšve reconductible pour lâensemble des agents de cet Ă©tablissement public sous tutelle du ministĂšre de la Culture Ă compter du mardi 6 mai, avec pour revendications :
La Culture pour toutes et tous !
Cette mesure, prise dans la prĂ©cipitation et sans concertation prĂ©alable avec les organisations syndicales ni mĂȘme avec les Ă©quipes, met en place une politique tarifaire devenant difficilement comprĂ©hensible pour les visiteursâŠet les agents ! Elle vise Ă faire payer plus cher en pĂ©riode de haute saison, faisant de la Culture et du Patrimoine un objet de luxe auquel nombre dâusagers nâauront plus accĂšs faute de moyens.
Cette mesure est le rĂ©sultat du sous-financement du CMN par lâEtat et plus largement de la Culture. ConsĂ©quence des politiques dâaustĂ©ritĂ© des diffĂ©rents gouvernements (Attal, Barnier, Bayrou) auxquels a participĂ© la ministre de la Cuture Rachida Dati.
Les conditions de travail et le sens du service public cher aux agents sont directement impactĂ©s entrainant chez eux un fort mĂ©contentement dĂšs lâannonce de cette mesure ! Ce mĂ©contentement sera Ă nâen pas douter partagĂ© par les visiteurs lorsque les nouveaux tarifs sâappliqueront.
A titre dâexemple :
Par ailleurs, la majoration du billet dâentrĂ©e de 1⏠pour les visiteurs qui ne passeraient pas par la e-billetterie est une attaque en rĂšgle des agents des billetteries du CMN qui sont bien souvent le premier accueil des visiteurs dans nos monuments. Cette mesure est discriminante pour les visiteurs peu habituĂ©s Ă lâusage des nouveaux outils numĂ©riques. Et comme le rappelait la DĂ©fenseure des droits : « ce nâest pas aux usagers de sâadapter au service public mais au service public de sâadapter aux usagers ». PĂ©naliser les visiteurs qui paieraient leur droit dâentrĂ©e en caisse comme cela se fait depuis la crĂ©ation de lâĂ©tablissement est un vĂ©ritable scandale !
Une attaque en rÚgle de la démocratisation culturelle
Cette mesure va Ă lâencontre des valeurs du service public car elle remet en cause la mission de dĂ©mocratisation culturelle en pĂ©nalisant les classes moyennes populaires qui devraient se contenter dâun jour par semaine ou de crĂ©neaux horaires en fin de journĂ©es dĂ©diĂ©s au tarif basse saison. Le CMN invente la visite en premiĂšre et en seconde classes.
Dans le mĂȘme temps, les moyens dont dispose le CMN pour effectuer ses missions de service public ne suivent pas. Ainsi, le plafond dâemploi 2024 a Ă©tĂ© reconduit Ă lâidentique pour 2025 alors quâil Ă©tait consommĂ© Ă 99,9%. Pourtant le sous-effectif et la prĂ©caritĂ© affectent durement tous les monuments et services du CMN.
Lâarticle NON AUX HAUSSES TARIFAIRES DANS LES MONUMENTS NATIONAUX ! est apparu en premier sur la CGT Culture.
CommuniquĂ© de lâintersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 8 mai 2025
Les agents ne dĂ©colĂšrent pas suite Ă lâannonce des hausses tarifaires prĂ©vues au mois de juin pour 8 des monuments les plus frĂ©quentĂ©s du Centre des Monuments Nationaux.
Les nĂ©gociations avec la direction de lâĂ©tablissement qui se sont tenues lundi 5 mai nâont en effet pas permis dâavancer sur les revendications portĂ©es par lâintersyndicale du CMN.
La direction reste ferme sur lâapplication des nouveaux tarifs, avouant mĂȘme ne pas comprendre en quoi la mesure de majoration dâun euro du prix des billets pris en billetterie constituerait une attaque contre les emplois des agents de billetterieâŠ
Une nouvelle rĂ©union de nĂ©gociation est donc prĂ©vue vendredi matin entre la direction et lâintersyndicale.
Câest pourquoi lâintersyndicale appelle les agents Ă se rĂ©unir en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale afin de dĂ©cider des modalitĂ©s de poursuite de la grĂšve pour montrer au CMN que les agents nâacceptent pas cette rĂ©forme tarifaire.
Continuons Ă nous mobiliser :
Lâarticle AprĂšs la mobilisation du 6 juin, la grĂšve est reconduite contre les hausses tarifaires au CMN est apparu en premier sur la CGT Culture.
CommuniquĂ© de lâintersyndicale CGT-CFDT-SUD du Centre des Monuments Nationaux, 6 mai 2025
LâArc de Triomphe, le PanthĂ©on, le chĂąteau dâAngers, la tour Pey-Berland Ă Bordeaux, le site de Cap-Blanc en Dordogne et la crypte et les tours de la CathĂ©drale de Bourges sont fermĂ©s aujourdâhui Ă la suite dâun appel Ă la grĂšve reconductible contre les hausses tarifaires dans 8 monuments du Centre des Monuments Nationaux.
Les agents se mobilisent pour la dĂ©fense dâune culture accessible Ă toutes et tous face Ă ce qui constitue une attaque contre la dĂ©mocratisation culturelle.
A titre dâexemple sur les 15 derniers mois le prix des billets sur les 8 monuments concernĂ©s a augmentĂ© de :
Les agents se mobilisent Ă©galement contre la pĂ©nalisation des visiteurs achetant leurs billets sur site (augmentation dâun euro du droit dâentrĂ©e par rapport Ă la e-billetterie) qui constitue une vĂ©ritable attaque contre les mĂ©tiers de la billetterie, une rupture de lâĂ©galitĂ© de traitement des usagers pour lâaccĂšs au patrimoine et Ă un service public.
Ces hausses tarifaires sont le rĂ©sultat des politiques dâaustĂ©ritĂ© imposĂ©es aux Ă©tablissements culturels et mis en place par le gouvernement et la ministre de la Culture.
Lâarticle GrĂšve contre les hausses tarifaires au CMN est apparu en premier sur la CGT Culture.
Dans les communautĂ©s LGBT+ la famille biologique nâest pas toujours synonyme de protection. Alors il faut se choisir des sĆurs, des parents, des oncles et tantes, parmi ses amis, parmi les ĂȘtres qui nous sont chers. AncrĂ© dans ces communautĂ©s, Saphir Belkheir a bĂąti sa famille, allant mĂȘme au-delĂ . Avec cette crĂ©ation, il fantasme ses ancĂȘtres, des personnalitĂ©s du passĂ© auxquelles il sâaffilie, artistes venus dâAlgĂ©rie ou dâailleurs.
Sous la forme dâune performance immersive oĂč se mĂ©langent danse, vidĂ©o, son et texte, lâartiste accompagnĂ© dâinstruments dâOrient remixĂ©s, cultive un arbre gĂ©nĂ©alogique queer. Mais ces reprĂ©sentations composent inĂ©vitablement avec les creux dâune histoire coloniale et patriarcale qui laisse de cĂŽtĂ© les existences en marge de la norme.
Sycomore
Chorégraphie, interprétation, scénographie Saphir BelkheirMusique Nour Ait Sadi
Film Saphir Belkheir et Samir Ramdani
Production (en cours)
Coproduction du Fonds Transfabrik â fonds franco-allemand pour le spectacle vivant
du 10 au 15 mai 2025
MC93, Bobigny
Lâarticle Saphir Belkheir dans Sycomore est apparu en premier sur Sceneweb.
Dans Magec / the Desert, Radouan Mriziga explore la sagesse du dĂ©sert et sa relation avec le temps, la lumiĂšre et le mouvement. Du Sahara aux steppes dâAsie centrale, le dĂ©sert devient un espace de rĂ©flexion oĂč se mĂȘlent mythe, littĂ©rature et savoirs culturels. Sa danse sâinspire des rythmes, des artisanats et des pratiques incarnĂ©es des peuples du dĂ©sert pour rĂ©vĂ©ler une harmonie qui Ă©chappe Ă toute domination. PortĂ© par une polyphonie de textes, de sons et de gestes, le spectacle invite Ă percevoir lâabondance dans lâimmensitĂ© silencieuse, Ă renouer avec lâintelligence du monde naturel.
Magec / the Desert de Radouan Mriziga
Avec Hichem Chebli, Sofiane El Boukhari, Bilal El Had, Nathan Félix, Robin Haghi, Feteh Khiari et Deena Abdelwahed
Concept, chorégraphie et scénographie Radouan Mriziga
Vidéo Senda Jebali
Costume Salah Barka
Recherche MaĂŻa Tellit Hawad
Texte Kais Kekli alias VIPA
Direction technique Zouheir Atbane
Production Sandra Diris, Emna Essoussi, Cees VossenProduction A7LA5
Coproduction Sharjah Art Foundation, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Festival dâAutomne (Paris), De Singel (Anvers), Festival dâAvignon, Pact Zollverein (Essen), Culturescapes (BĂąle), Tanz im August (Berlin)
Représentations en partenariat avec France Médias Monde
Remerciements LâArt Rue/Dream CityDurĂ©e 1h30
du 10 au 14 mai 2025
Théùtre Varia
Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)7,8,9,11 et 12 juillet Ă 22h
Cloßtre des Célestins
Festival dâAvignon
Lâarticle Magec / the Desert de Radouan Mriziga est apparu en premier sur Sceneweb.
Câest une lĂ©gende urbaine du XXIe siĂšcle. On dit quâune nuit, des enfants sont partis de chez eux, sans prĂ©venir leurs parents, dans une quĂȘte connue dâelles et dâeux seuls. Ils avaient emportĂ© de quoi manger, des costumes, des trĂ©teaux et des chants. Dans leurs haltes, ils se racontaient en musique lâhistoire dont ils Ă©taient en train de devenir les hĂ©ros. Câest le rĂ©cit de ce voyage initiatique que tisse cette « grande affabulation » musicale.
« Je devins un opéra fabuleux. » Arthur Rimbaud
Câest une lĂ©gende urbaine du XXIe siĂšcle. On dit quâune nuit, des enfants sont partis de chez eux, sans prĂ©venir leurs parents, dans une quĂȘte connue dâelles et dâeux seuls. Ils avaient emportĂ© de quoi manger, des costumes, des trĂ©teaux et des chants. Dans leurs haltes, ils se racontaient en musique lâhistoire dont ils Ă©taient en train de devenir les hĂ©ros. Câest le rĂ©cit de ce voyage initiatique que tisse cette « grande affabulation » musicale.
Pour les maĂźtrisiennes et maĂźtrisiens de lâOpĂ©ra-Comique, ĂągĂ©s de 12 Ă 23 ans, Geoffroy Jourdain et Benjamin Lazar composent un spectacle haut en couleurs, oĂč lâesprit de la « fable en musique » des dĂ©buts de lâopĂ©ra se mĂȘle Ă celui des processions et des fĂȘtes populaires. Nos jeunes interprĂštes ne peuvent avoir de meilleurs guides dans le rĂ©pertoire baroque oĂč sont nĂ©es tant de formes dâunion entre poĂ©sie et musique, entre danse et chant.
Dans ce voyage, ils traversent les Ă©poques et y glanent aussi dâautres musiques, modernes et contemporaines, qui viennent accompagner leur quĂȘte mystĂ©rieuse.
La Grande affabulation
Direction musicale
Geoffroy JourdainMise en scĂšne
Benjamin LazarCollaboration artistique
Elizabeth CalleoDécors et costumes
Adeline CaronLumiĂšres
Christophe NailletChorégraphie
Gudrun SkamletzArtiste de lâAcadĂ©mie de lâOpĂ©ra-Comique | Assistante direction musicale
Guillemette DabovalAssistante costumes
Adelaïde GosselinDirectrice des études musicales
Katia WeimannChoeur
MaĂźtrise Populaire de lâOpĂ©ra-Comique
Lire plusOrchestre
Les Cris de Paris
Lire plusAvec les Artiste de lâAcadĂ©mie
1h30 sans entracte
du 10 au 16 mai 2025
Opéra-Comique, Paris
Lâarticle La Grande affabulation de Geoffroy Jourdain et Benjamin Lazar avec la MaĂźtrise Populaire de lâOpĂ©ra-Comique est apparu en premier sur Sceneweb.
William Forsythe a façonnĂ© un langage singulier en danse, mĂȘlant abstraction gĂ©omĂ©trique et mouvement expressif. Comptant parmi les chorĂ©graphes contemporains les plus influents, et aprĂšs plusieurs apparitions dans des festivals, Forsythe sâest rĂ©cemment lancĂ© dans des explorations collaboratives avec ses danseurs, Ă©tudiant les interactions entre la danse contemporaine et dâautres formes dâexpression, comme le hip-hop et les traditions folkloriques. DerriĂšre ces mouvements abstraits se cache une tension puissante : une fusion de styles et dâinfluences qui bouillonne comme le magma dâun volcan.
Forsythe prĂ©sente une nouvelle piĂšce créée avec Rauf Yasit, surnommĂ© « RubberLegz » pour son Ă©tonnante capacitĂ© Ă contorsionner son corps dans des formes et des positions inimaginables. Aux cĂŽtĂ©s de six danseurs, ils explorent les racines de la danse folklorique, du hip-hop et du ballet, crĂ©ant une performance puissante et dĂ©licate oĂč le mouvement devient un langage capable de connecter des danseurs dâhorizons diffĂ©rents.
Friends of Forsythe
Commissariat : William Forsythe & Rauf « Rubberlegz » Yasit | ChorĂ©graphie : William Forsythe, Rauf « Rubberlegz » Yasit, Matt Luck, Riley Watts, Brigel Gjoka, Aidan Carberry, Jordan Johnson (JA Collective) | Performance : Rauf « Rubberlegz » Yasit, Matt Luck, Brigel Gjoka, Julia Weiss, Aidan Carberry, Jordan Johnson | Direction technique : Niels Lanz | TournĂ©e et distribution internationale : Plan B â Creative Agency for Performing Arts
Coproduction : La Biennale di Venezia
Performances à Bruxelles avec le soutien du Goethe-Institut de BruxellesDurée 1h
11 mai 2025
Place de la Bourse, Bruxellesdu 26 au 28 juin 2025
Montpellier Danse
Théùtre Jean-Claude CarriĂšre / Domaine dâO
Lâarticle Friends of Forsythe est apparu en premier sur Sceneweb.
Quand Giuditta se met Ă chanter lâamour au cabaret Alcazar, le temps suspend son vol. Elle a tout dâun oiseau de paradis ou dâun ange tombĂ© du ciel. Plusieurs hommes ont tentĂ© de lâenfermer dans une cage dorĂ©e et de lâattraper avec des riviĂšres de diamants en guise de collets. Sans succĂšsâ: la belle est aussi jalouse de sa libertĂ© que de ses secrets. Personne ne connaĂźt vraiment son histoire, ni lâoiseleur qui lâa dĂ©couverte un jour sur une plage et lâa Ă©pousĂ©e sans lui poser de question, ni mĂȘme ce beau lĂ©gionnaire avec lequel elle sâest enfuie en Afrique du Nord.
QualifiĂ©e de «âŻmusikalische KomödieâŻÂ» par son auteur, la derniĂšre Ćuvre de LehĂĄr se rapproche bien plus des grands opĂ©ras de Puccini que des comĂ©dies musicales amĂ©ricaines, comme en tĂ©moigne sa crĂ©ation en grande pompe au Staatsoper de Vienne en 1934. Si Giuditta nâest pas sans rappeler certaines hĂ©roĂŻnes lyriques (Carmen, Violetta, MĂ©lisande) et quelques cĂ©lĂšbres courtisanes bien rĂ©elles (notamment la «âŻBelle OteroâŻÂ», danseuse espagnole devenue lâamante des souverains europĂ©ens), elle doit beaucoup Ă MarlĂšne Dietrich et Ă ses rĂŽles iconiques de meneuse de revue dans les films LâAnge bleu et Morocco. Ă la tĂȘte de lâOrchestre symphonique de Mulhouse, Thomas Rösner dirige la version française de cette envoĂ»tante raretĂ©, dans un spectacle flamboyant de Pierre-AndrĂ© Weitz inspirĂ© par les univers du cirque et du cabaret.
Giuditta
Franz LehĂĄr
Comédie en musique en cinq tableaux.
Livret de Paul Knepler et Fritz Löhner.
Créée Ă lâOpĂ©ra de Vienne le 20 janvier 1934.
Version française dâAndrĂ© Mauprey.En français
Surtitré en français, allemandDirection musicale
Thomas RösnerMise en scÚne, décors, costumes
Pierre-André WeitzChorégraphie
Ivo BauchieroLumiĂšres
Bertrand KillyChef de ChĆur de lâOpĂ©ra national du Rhin
Hendrik HaasAvec
Giuditta
Melody LouledjianAnita
Sandrine Buendia
OctavioThomas Bettinger
Manuel, Sir Barrymore, son AltesseNicolas Rivenq
SéraphinSahy Ratia
Marcelin, lâAttachĂ©, Ibrahim, un chanteur de rueChristophe Gay
Jean CévenolJacques Verzier
LâHĂŽtelier, le MaĂźtre dâhĂŽtelRodolphe Briand
Lollita, le Chasseur de lâAlcazarSissi Duparc
Le Garçon de restaurant, un chanteur de rue, un sous-officier, un pĂȘcheur, AliPierre Lebon
ChĆur de lâOpĂ©ra national du Rhin, Orchestre national de MulhouseAvec le soutien de Fidelio.
du 11 mai au 3 juin 2025
Mulhouse
La Filature
Strasbourg
Opéra
Lâarticle Melody Louledjian, Giuditta, dans la version de Pierre-AndrĂ© Weitz de lâopĂ©ra de Franz LehĂĄr est apparu en premier sur Sceneweb.
Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass ont menĂ© cette annĂ©e des ateliers avec de jeunes allemands et français, ils sont allĂ©s dans des lieux de mĂ©moire, Ă Buchenwald, et Ă la Maison dâIzieu. En rĂ©sulte cette crĂ©ation théùtrale.
Ă lâheure oĂč lâEurope est traversĂ©e par une haine multiforme et par la violence, il nous apparaĂźt plus que jamais fondamental de pouvoir crĂ©er des Ćuvres au cĆur desquelles des liens puissent ĂȘtre tissĂ©s entre les gĂ©nĂ©rations et avec les territoires.
Ainsi, en portant notre attention en direction de jeunes en Allemagne et en France, nous agissons afin dâĆuvrer de maniĂšre concrĂšte Ă la transmission dâune mĂ©moire fondamentale (qui tend Ă disparaĂźtre), celle dâun des chapitres les plus marquants de notre Histoire moderne, dont les rĂ©percussions sont plus que jamais prĂ©sentes aujourdâhui.
FondĂ© sur lâĆuvre LâĂ©criture ou la vie de Jorge SemprĂșn, jeune Espagnol engagĂ© dans la rĂ©sistance, dĂ©portĂ© Ă Buchenwald, avant de devenir ministre de la Culture en Espagne Ă la fin de sa vie, notre projet permet de rĂ©flĂ©chir Ă un changement de regard autour des maux de lâĂ©poque, par lâintermĂ©diaire de la puissance de la littĂ©rature. La portĂ©e symbolique de la rĂ©union entre 15 jeunes Français·es et 16 jeunes Allemand·es Ă Buchenwald, et dans dâautres lieux de mĂ©moire (Maison dâIzieu), ainsi que dans des théùtres, participe de cette entreprise.
Il sâagit de rassembler des jeunes issus de Bourges, Clichy-sous-Bois, Paris, Weimar et Berlin, pendant une Ă©popĂ©e de prĂšs dâun an, en France et en Allemagne. Ă travers une approche fondĂ©e sur le dialogue et la responsabilisation des jeunes, amené·es Ă prendre en charge des parties entiĂšres du projet : mise en scĂšne, dessins pour la scĂ©nographie, interprĂ©tation, organisation, nous posons un acte de confiance et de foi dans lâavenir. Ces ateliers aboutiront Ă une crĂ©ation théùtrale qui sera reprĂ©sentĂ©e dans diffĂ©rents lieux en France et en Allemagne.
LâĂ©criture ou la vie
DâaprĂšs LâĂcriture ou la vie de Jorge SemprĂșn (1994)
Texte publié aux éditions Gallimard
Texte en allemand Eva Moldenhauer
Traduction et adaptation du texte en allemand Laura Haber
Adaptation et mise en scĂšne Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass
Avec des jeunes de France et dâAllemagne : Kilian Betoulle Pigeat, Cynderella Billard, Lukas Blaukovitsch, Jamel Boujamaoui, Rudy Cabrita, Madani Diarra, Rami El Younchi, Jovana Eleni Engel, Sindy Faroche, AmĂ©lie Fischer, Cindy Gonçalves, Mohamed Hamdaoui, Logan Harb, Nele Hauser, Chiara Hoffmann, Kevine Kasongo Mangaya, Djaleel Labady, MickaĂ«la Lagarde, KĂ€the Maj Selma Lange, Robin Lange, Paulina Ludwig, LoĂŻc Mas, Vita MĂŒhleisen, Lene Oderich, David Paraschiv, Rime Rakib, Sabin Saeed Ritter, Katharina RĂŒckert, Marieke Scholles, Carla Stein et MaĂŻmouna Tirera.Du jeudi 12 au dimanche 22 juin 2025
Du mardi au vendredi Ă 20h
Samedi Ă 17h
Dimanche Ă 16h
Théùtre du Soleil, Paris
Lâarticle LâĂ©criture ou la vie dâaprĂšs Jorge SemprĂșn : lâĂ©popĂ©e contre la haine de Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass est apparu en premier sur Sceneweb.
Le Festival dâĂ©tĂ© de ChĂąteauvallon se dĂ©roulera du jeudi 26 juin au mardi 29 juillet 2025, lâoccasion pour son directeur, le metteur en scĂšne Charles Berling, de commĂ©morer les 60 ans du lieu.
« Il y a exactement 60 ans naissait une Utopie rĂ©aliste nommĂ©e ChĂąteauvallon. Alors que jâĂ©tais tout jeune jâai eu la chance, comme tant dâautres, de me construire en tant quâartiste et citoyen dans ce lieu exceptionnel qui offrait au public de nombreuses crĂ©ations, des rencontres et des Ă©vĂšnements Ă la renommĂ©e internationale.
RĂȘver, partager, bĂątir, penser la culture et le monde, telles Ă©taient les ambitions de Simone et Henri Komatis, de Colette et GĂ©rard Paquet qui fondĂšrent ChĂąteauvallon. Sous leur impulsion et avec lâaide dâune partie de la population, un Amphithéùtre allait se construire, premiĂšres pierres dâune grande aventure artistique. 60 ans ! 60 ans que la mĂ©tropole toulonnaise jouit dâun lieu unique et emblĂ©matique qui offre au plus grand nombre lâart et la culture sous toutes ses formes et pour tous les publics.
Tout au long de lâannĂ©e 2025, nous cĂ©lĂ©brerons les 60 ans de notre belle institution. Le Festival sera un moment fort, audacieux, ouvert Ă toutes et Ă tous, mais ce passĂ© et ce prĂ©sent ne sont rien sâils ne rĂȘvent pas leur avenir. Et si pour construire ce futur dĂ©sirable nous nous adressions avant toute chose Ă la jeunesse !
Comment construire et imaginer lâavenir dâune institution culturelle lorsque les idĂ©ologies se resserrent et que la pensĂ©e se rĂ©tracte ; le vivre-ensemble comme rempart Ă lâobscurantisme ! Faire Ćuvre de communautĂ© et faire lien entre les cultures et les gĂ©nĂ©rations ont Ă©tĂ© notre boussole pour rĂȘver cette programmation qui, nous lâespĂ©rons, vous enchantera comme jamais. »
Charles Berling et toute lâĂ©quipe de la ScĂšne nationale
JUIN
Jeu. 26 & Sam. 28 Ă 21H30 â Amphithéùtre
NORMA [Opéra]
Vincenzo Bellini
Opéra de Toulon
Ven. 27 Ă 19H â Site de ChĂąteauvallon
SOIRĂE DâINAUGURATION
UNE UTOPIE RĂALISTE NOMMĂE CHĂTEAUVALLON
JUILLET
Mar. 1er Ă 22H â Amphithéùtre
LES SERGE (GAINSBOURG POINT BARRE)
[Théùtre & Musique]
Stéphane Varupenne & Sébastien Pouderoux, avec la troupe de la Comédie-Française
Ven. 4 20H â Amphithéùtre
G.U.I.D. & LâESPACE VIDE [Danse & Mapping vidĂ©o]
Ballet Preljocaj â Caillou Michael Varlet & Nacim Battou
Dim. 6 Ă 5H du matin â Site de ChĂąteauvallon
LES DORMEUSES + A WEB, A LIMB, A WIRE
[Parcours & musique aux premiĂšres lueurs du jour]
Compagnie La Divine Usine â LoĂŻc GuĂ©nin
Jeu. 10 & Ven. 11 Ă 22H â Amphithéùtre
ROOMMATES [Danse]
(LA)HORDE
Ballet national de Marseille
Mar. 15 Ă 19H â Site de ChĂąteauvallon
WALDEN [CHĂTEAUVALLON] [Concert & Balade musicale]
Loïc Guénin
Ven. 18 19H â Site de ChĂąteauvallon & Amphithéùtre
LA NUIT DU HIP-HOP [Danse & +]
Kader Attou
Jeu. 24, Ven. 25 & Sam. 26 Ă 22H â Amphithéùtre
HELIKOPTER & LICHT [Danse]
Angelin Preljocaj
Mar. 29 Ă 19H â Amphithéùtre
SOIRĂE DE CLĂTURE
JANN GALLOIS VOUS CONVIE Ă SA BLOCK PARTY
[Danse & DJ set]
Lâarticle Le Festival dâĂ©tĂ© 2025 de ChĂąteauvallon est apparu en premier sur Sceneweb.
Sasha est un petit garçon soucieux et anxieux de voir les papillons (son animal prĂ©fĂ©rĂ©) menacĂ©s par la pollution. A travers un voyage au sein de son imaginaire, sa façon de voir le monde nous mĂšnera Ă dĂ©couvrir son sens de la protection de lâenvironnement devenu une nĂ©cessitĂ© absolue. Au cours de ce voyage, Sasha devra affronter la mĂ©chante sorciĂšre, symbole de la pollution et la destruction de la nature. Il devra trouver les outils nĂ©cessaires pour aider Ă prĂ©server lâenvironnement des papillons.
Aujourdâhui, les enfants semblent moins avoir recours Ă leur imagination. En effet, leur Ă©merveillement est face Ă un adversaire de taille, la technologie qui leur laisse Ă disposition tout ce quâils veulent en un clic.
Câest pourquoi, nous souhaitons rĂ©veiller leurs curiositĂ©s en utilisant la technique de la lumiĂšre noire : des objets et des personnages fluorescents sortis de nulle part, volent et sautent dans un univers magique pour le plus grand plaisir des enfants.
Spectacle tout en musique, qui permet un suivi facile et divertissant car pas de dialogues, uniquement de lâimagination et de la crĂ©ativitĂ©.
Ă travers cette piĂšce, nous partageons notre engagement Ă©cologique dâune maniĂšre ludique car ce sont eux, nos enfants, qui vont hĂ©riter et prendre soin de notre belle planĂšte Terre.
Le voyage
Un spectacle de La compagnie LES DERNIERS DODOS
Avec Jihane BENNANI, Manuel BLANCH, Florian BREMAUD, Aurélien CAILLEAU, Aida LLUKAJ, Bianca PITA.Du 9 au 15 juin ( relùche le samedi 14 juin)
Samedis et Dimanches Ă 11H00
Théùtre La Manufacture des Abbesses
7 Rue Véron 75018 Paris
M° Abbesses ou Blanche
Lâarticle Le voyage par la compagnie Les derniers dodos est apparu en premier sur Sceneweb.
Quatre colocataires partagent une soirĂ©e ordinaire un vendredi, jusquâĂ ce quâun Ă©vĂ©nement inattendu bouleverse leur quotidien â et, potentiellement, leur avenir. Le spectacle est accompagnĂ© dâune exposition collective, créée par ChloĂ© Bonnie More, Ă dĂ©couvrir avant et aprĂšs la reprĂ©sentation.
Lâintrigue de Toast se dĂ©roule dans un espace clos, oĂč quatre colocataires passent une soirĂ©e ordinaire jusquâĂ ce quâun Ă©vĂ©nement inattendu bouleverse leur quotidien. Chaque reprĂ©sentation est accompagnĂ©e dâune exposition collective créée par ChloĂ© Bonnie More, invitant le public Ă rĂ©flĂ©chir et Ă sâengager avec les thĂšmes de la piĂšce avant et aprĂšs le spectacle.
Toast
Texte : Victoria Neefs
Mise en scĂšne : Louisa Lacroix & Victoria Neefs
Avec : AgnÚs Perraud, Louisa Lacroix, Jonas Hirsch, Tom le Pottier, Victoria Neefs, Vincent ArfaDurée totale : 2h30
1Ăšre partie : exposition / bar
2Úme partie : représentation (1h15)du 14 au 17 mai 2025
Ă La Villa Riberolle (Paris 20e)
Lâarticle Toast de Victoria Neefs est apparu en premier sur Sceneweb.
PAĂLLA est la deuxiĂšme crĂ©ation du Mustang Collectif, et la deuxiĂšme co-Ă©criture de Gabriella Rault et AurĂ©lien Fontaine. DĂšs 2024, elle naĂźt de lâenvie de pousser plus loin ce que nous avions initiĂ© avec notre premier projet : Ă la frontiĂšre du rire et de la dĂ©faite, explorer notre rapport au collectif, et plus prĂ©cisĂ©ment, au dynamisme dans lâimpuissance.
Ă partir de premiers essais, se dessine vite un endroit oĂč des gens viennent sâabriter, se rĂ©jouir, et Ă leur façon, inventer une utopie. Ces gens sont comme nous, un peu banals, dĂ©passé·es par la vie, et le monde qui saute Ă la gueule. Iels aiment pourtant les blagues, la Macarena, et lâeuphorie collective Ă portĂ©e de main. Et comme nous avons le théùtre, ils ont un local festif et associatif, qui est leur hĂ©tĂ©rotopie au sens dĂ©crit par Michel Foucault : un espace concret qui hĂ©berge lâimaginaire, une enclave dans le monde rĂ©el, oĂč dâautres rĂšgles ont coursâŠ
Partant de ce lieu de fĂȘte et du danger de disparition qui le menace, nous suivrons lâaxe, apparemment contradictoire, du futile et de lâimportant. On se demandera : Ă quoi tient un sursaut collectif ? Peut-on sâengager sans lâavoir prĂ©vu, parce que quelquâun a lancĂ© Freed from Desire au moment parfait ? `
Sans idĂ©e prĂ©conçue sur ce quâest une vraie paĂ«lla, une vraie lutte, ou une vraie piĂšce, on sâĂ©lancera Ă la recherche du moindre Ă©lan potentiellement contagieux : un mot dans le micro, dit par quelquâun qui aurait fait semblant dâavoir du courage, et quâon aurait cru. Dâabord refuge, le local deviendra alors lieu dâexpĂ©rimentation, intime et collectif, pour tout ce quâon ne soupçonnait pas en nousâŠ
« PAĂLLA »
Ecriture Gabriella Rault et Aurélien Fontaine
Mise en scĂšne Gabriella Rault, Claire Faugouin
Dramaturgie Aurélien Fontaine, Gabriella Rault, Claire Faugouin
Collaboration artistique Camille Monchy
Jeu Nusch Batut Guiraud, Mathilde Bellanger, Aurélien Fontaine, Louis Loutz, Myra Zbib
Masques Estelle Clément
Musique et son Alex Bernard
LumiĂšre Camille Monchy
Scénographie Agathe Roger et Maxime Roger, Interlude Décors
Soutiens : TDI, Ville de Pantin, RAVIV, Est-Ensemble, Le Lieu, En Rappel
Durée : 1h15
21 au 25 mai 2025
Ă 21h sauf le dimanche Ă 17h
Lavoir Moderne Parisien :35 Rue Léon, 75018 Paris
Lâarticle « PAĂLLA » de Gabriella Rault et AurĂ©lien Fontaine est apparu en premier sur Sceneweb.
AncrĂ© en milieu rural qui cĂ©lĂšbre depuis plus de dix ans la richesse et la diversitĂ© des arts de la rue, le Festival RĂ©surgence transforme chaque Ă©tĂ© la ville de LodĂšve en une scĂšne vivante, ouverte Ă tous, et Ă ciel ouvert, dont lâobjectif est de rendre la culture accessible Ă tous les publics, dĂšs le plus jeune Ăąge, en investissant lâespace public avec des formes artistiques pluridisciplinaires : cirque, théùtre, danse, musique, performance; valoriser la rue comme un lieu dâexpĂ©rimentation artistique, de libertĂ© dâexpression et de rencontre entre artistes et habitants; ancrer lâĂ©vĂ©nement dans le territoire : RĂ©surgence sâappuie sur un tissu local solide de bĂ©nĂ©voles, dâassociations, de restaurateurs, de commerçants, de producteurs, qui participent activement Ă la rĂ©ussite du festival et porter une programmation artistique de qualitĂ© qui questionne, Ă©meut, Ă©merveille â tout en Ă©tant accessible et conviviale.
Un festival Ă taille humaine, et câest ce qui fait sa force : il permet une vraie proximitĂ© avec les artistes et le public. Il mobilise chaque annĂ©e des centaines de bĂ©nĂ©voles : un engagement citoyen remarquable.
Il est complété par un « Off » chaleureux et festif, porté par des acteurs du territoire, qui contribue à créer une ambiance unique, joyeuse et partagée.
Il porte des valeurs fortes : inclusion, proximité, créativité, coopération, écologie, éducation artistique.
Lâarticle Le Festival RĂ©surgence 2025 est apparu en premier sur Sceneweb.
La 2e cérémonie des Lauriers du Théùtre Indépendant Français se déroulera le samedi 13 septembre 2025, à partir de 18h, au Théùtre de la Concorde, dans le 8e arrondissement de Paris.
Créés par Laurent Leclerc, organisĂ© par Barouf et dĂ©cernĂ©s par lâUnion du Théùtre IndĂ©pendant, les Lauriers rĂ©compensent les spectacles portĂ©s par les compagnies françaises indĂ©pendantes qui produisent et diffusent un théùtre de crĂ©ation sur tout le territoire français en poursuivant â avec les moyens du bord, câest-Ă -dire plus de passion que de moyens â dans la lignĂ©e de Charles Dullin, Jean Vilar ou Louis Jouvet le travail de la dĂ©centralisation théùtrale impulsĂ© il y a prĂšs de 80 ans par Jeanne Laurent, puis AndrĂ© Malraux.
Les lauréats des Lauriers du Théùtre Indépendant sont désignés par un Jury indépendant composé de professionnel.le.s du monde du spectacle vivant.
La cérémonie distingue, au travers de ses 24 prix, les meilleurs projets qui sont portés à sa connaissance et récompense aussi bien les interprÚtes, les auteurs, les metteurs en scÚne et les techniciens.
â Faire un théùtre de crĂ©ation, un théùtre dâart, un théùtre de recherche, inventif, crĂ©atif, dans un esprit de troupe ;
â Ne pas ĂȘtre en contrat pluriannuel avec le ministĂšre de la Culture ;
â Lâaide de lâĂ©tat nâexcĂ©dera pas 50% de la production ;
â Avoir totalisĂ© 10 reprĂ©sentations au moins, hors scĂšnes labellisĂ©es et théùtre privĂ©, en corĂ©alisation (pas de contrat de location) ;
â La metteuse en scĂšne ou le metteur en scĂšne est, via sa compagnie, le producteur exĂ©cutif de son spectacle ou au moins coproducteur de son spectacle Ă hauteur de 50% minimum ;
â Lâapport en nature de la compagnie est important ;
â Pour cette Ă©dition 2025, tous les Ă©vĂšnements rĂ©alisĂ©s entre 2023 et 2025 peuvent concourir ;
â Un mĂȘme spectacle peut ĂȘtre prĂ©sentĂ© deux fois Ă la sĂ©lection si son Ă©volution est remarquable ou en cas de re-crĂ©ation ;
â Les actions culturelles menĂ©es autour du spectacle, les ateliers de théùtre dans les Ă©coles ou le fait dâoeuvrer comme Clown Ă lâhĂŽpital, par exemple, doivent ĂȘtre ĂȘtre signalĂ©s et comptent dans la dĂ©cision de sĂ©lection.
Les Lauriers concernent toutes les personnes qui pratiquent un art du spectacle sur le territoire français en professionnel, dĂ©cernent aussi un prix du spectacle amateur et rĂ©compensent les meilleures productions de spectacle vivant dans les catĂ©gories suivantes â toutes les disciplines sont reprĂ©sentĂ©es (artistiques et techniques), dont 11 qui nâexistent nulle part ailleurs dans les rĂ©compenses françaises :
Lauriers de la Mise en scĂšne âą Lauriers du Texte de Théùtre âą Lauriers de lâAdaptation théùtrale âą Lauriers dâInterprĂ©tation fĂ©minine âą Lauriers dâInterprĂ©tation masculine âą Lauriers de la ScĂ©nographie âą Lauriers de la CrĂ©ation LumiĂšre âą Lauriers de la CrĂ©ation des Costumes âą Lauriers de la CrĂ©ation sonore et musicale âą Lauriers de la CrĂ©ation vidĂ©o âą Lauriers de la RĂ©gie gĂ©nĂ©rale âą Lauriers du Seul.e en scĂšne âą Lauriers du Spectacle Musical âą Lauriers du Spectacle Jeune public âą Lauriers de la Performance théùtrale âą Lauriers du Spectacle de Rue âą Lauriers du Spectacle de Marionnette âą Lauriers du Spectacle de Cirque âą Lauriers du Spectacle de Magie âą Lauriers du Spectacle de Danse âą Lauriers du Spectacle Amateur âą Lauriers SpĂ©cial du Jury âą Les Laurier dâOr âą Les Lauriers dâHonneur âą Grand Prix Barouf-EMS.
Lâarticle Les Lauriers 2025 du Théùtre IndĂ©pendant Français est apparu en premier sur Sceneweb.
AprĂšs sa trilogie monumentale Les NaufragĂ©s de la MĂ©duse (France-SĂ©nĂ©gal), rĂ©unissant 32 interprĂštes sur deux continents â parmi lesquels Birane Ba et Catherine Salviat, sociĂ©taire honoraire de la ComĂ©die-Française â Laurent Leclerc revient avec une crĂ©ation radicalement diffĂ©rente. Plus lĂ©gĂšre, brute et dĂ©barrassĂ©e de tout artifice technologique, cette nouvelle forme mĂȘle jeu, flamenco, chant lyrique et musique, en sâinspirant de la nouvelle Aux Champs de Maupassant.
Une immersion sensorielle entre théùtre, flamenco et chant lyrique, pour redĂ©couvrir Maupassant au prisme du souffle, du rythme et de lâĂ©motion incarnĂ©e.
« Maupassant Hors-Champ »
de Laurent Leclerc / Cie Baroufavec
Karine HERROU GONZALEZ
danseuse flamenco, comédienne
Louise LECLERC
comédienne
Nati JAMES
danseuse flamenco, comédienne
Bastien SPITERI
comédien
Magali PALIĂS
chanteuse lyrique, comédienne
Isidoro FERNANDEZ ROMAN
percutions, palmas, chant
François ARIA
guitariste flamenco
en alternance avec :
Paul BUTTIN
et
Cristobal CORBEL
dramaturgie, adaptation, texte additionnel,
scénographie et mise en scÚne
Laurent LECLERC
création lumiÚre et régie générale
Emmanuelle FAURE
chargée de presse & diffusion
Laurent LECLERC
Production Cie Barouf
CorĂ©alisation Théùtre de lâOpprimĂ©
Avec les soutiens de LâArcal Cie Nationale de Théùtre lyrique, en rĂ©sidence de crĂ©ation Ă LâArcal et Lilas en scĂšne Espace de crĂ©ation pour le spectacle vivantDurĂ©e : 1h20
Du 21 au 25 mai 2025 Ă 20h30 (dimanche 17h)
Théùtre de lâOpprimĂ©, 78 rue du Charolais, 75012 Paris
Lâarticle « Maupassant Hors-Champ » de Laurent Leclerc est apparu en premier sur Sceneweb.
De Samuel Achache, on connaĂźt les collaborations avec Jeanne Candel â dont le cĂ©lĂšbre Crocodile trompeur. On se souvient aussi de Songs avec SĂ©bastien DaucĂ© ou de son Concerto contre piano et orchestre créé avec son ensemble La Sourde.
Une femme reçoit un coup de tĂ©lĂ©phone qui lui annonce la mort de sa mĂšre au moment mĂȘme oĂč celle-ci passe la porte. Ă partir de cette situation insensĂ©e, Samuel Achache, Sarah Le Picard, Florent Hubert et Antonin-Tri Hoang ont composĂ© un opĂ©ra oĂč lâinvraisemblable le dispute au tragique.
ConsidĂ©rant que le doute fait vivre, le metteur en scĂšne et sa bande regardent lâexistence comme un mauvais polar que lâon continuerait Ă lire par curiositĂ©. HabituĂ©s aux spectacles mĂȘlant théùtre et musique, ils emploient ici les grands moyens : Les IncrĂ©dules accueille un orchestre en fosse de 52 musiciens, augmentĂ© dâun saxophone, dâun accordĂ©on, de percussions et dâun mystĂ©rieux instrument destinĂ© Ă fabriquer de lâalĂ©atoire musical.
Les Incrédules
CrĂ©ation Ă lâOpĂ©ra national de Lorraine le 18 juin 2025
Livret et dramaturgie Samuel Achache et Sarah Le Picard
en collaboration avec Margot Alexandre, Thibault Perriard et Julien VellaMusique Florent Hubert et Antonin-Tri Hoang Orchestration Pierre-Antoine Badaroux
Nouvelle production Opéra national de Lorraine Coproduction Opéra national du Rhin
Orchestre de lâOpĂ©ra national de Lorraine
Direction musicale
Nicolas ChesneauAssistanat Ă la direction musicale
William Le SageMise en scĂšne
Samuel AchacheAssistanat Ă la mise en scĂšne
Chloé KobutaDramaturgie
Julien VellaCostumes
Pauline KiefferScénographie
Lisa NavarroConception du miraclophone
Thibault PerriardLumiĂšres
César GodefroySoprano
Jeanne MendocheMezzo soprano
Majdouline ZerariBaryton
René Ramos PremierComédiennes
Margot Alexandre, Sarah Le PicardViolon
Marie Lambert*Violoncelle
Pierre Fourcade*Clarinettes, saxophones
Antonin-Tri HoangAccordéon, bandonéon, comédien
Sébastien InnocentiPercussions, guitare, comédien
Thibault Perriard*artistes musiciens de lâOrchestre de lâOpĂ©ra national de Lorraine
DĂ©cors Atelier de dĂ©cors de lâOpĂ©ra national du Rhin
Costumes Ateliers de lâOpĂ©ra national de Nancy-LorraineProduction OpĂ©ra national de Lorraine
Coproduction Opéra national du Rhin
Avec le soutien de pour la 79e Ă©dition du Festival dâAvignon : Spedidam
Captation en partenariat avec ARTEDurée 2h
du 18 au 24 juin 2025
Opéra national de Lorrainedu 22 au 25 juillet
OpĂ©ra du Grand Avignon, Festival dâAvignon
Ă 17h
Lâarticle Les IncrĂ©dules de Samuel Achache est apparu en premier sur Sceneweb.
Pour cĂ©lĂ©brer lâouverture de cette Ă©dition anniversaire, prĂšs de 450 enfants et adolescent·es investiront le centre-ville de Marseille lors dâune grande manifestation dansĂ©e, le 12 juin, Ă 10h30, place du GĂ©nĂ©ral de Gaulle. PensĂ©e par le Festival de Marseille en collaboration avec le Badaboum théùtre, cette manifestation unique sera chorĂ©graphiĂ©e par Marina Gomes.
Cet ambitieux projet de crĂ©ation axĂ© sur la sensibilisation aux droits culturels des enfants sera le fruit dâun travail dâateliers menĂ© toute lâannĂ©e auprĂšs de dix-sept classes dâĂ©lĂšves du CE2 Ă la 4Ăšme. Les ateliers de rĂ©flexion, de danse et de crĂ©ation seront menĂ©s par des artistes (chorĂ©graphes, danseur·ses, scĂ©nographe, musicien), des professionnels de la facilitation et des droits des enfants et des Ă©quipes pĂ©dagogiques.
Conçue par et pour ces jeunes, ManifĂȘte exprimera leurs sentiments, leurs dĂ©sirs, leurs visions, leurs rĂȘves. En participant activement Ă cet Ă©vĂ©nement public, ils et elles sâapproprieront lâespace urbain et dĂ©couvriront le pouvoir de lâart pour sâexprimer et contribuer Ă la vie collective.
PensĂ©e comme une cĂ©lĂ©bration joyeuse des droits culturels des enfants, ManifĂȘte mettra en lumiĂšre la danse comme un outil de partage et de revendication, tout en leur ouvrant une voie vers lâĂ©mancipation citoyenne.
Un projet conçu et imaginé par le Festival de Marseille et le Badaboum théùtre.
Ce projet reçoit des financements spĂ©cifiques de la Ville de Marseille, du MinistĂšre de la Culture â Direction rĂ©gionale des affaires culturelles et du Conseil dĂ©partemental des Bouches-du-RhĂŽne et le soutien de lâAcadĂ©mie dâAix-Marseille et de Lieux Publics, centre national des arts de la rue et de lâespace public.
Avec le mĂ©cĂ©nat de la Fondation Voix.es Vues Dâailleurs.
Lâarticle ManifĂȘte : plus de 400 enfants ouvrent la 30e Ă©dition du Festival de Marseille est apparu en premier sur Sceneweb.
En lisant le livre de Georges Didi-Huberman, Sentir le grisou, Pierre Pontvianne tombe sur cette phrase : « Il nây a pas de meilleure ruse pour les catastrophes que lâapparente normalitĂ© du temps qui passe. » Elle sera le point de dĂ©part de lĂ -SEXTET.
Lâaction se dĂ©roule dans lâĂ©paisseur de lâinstant, les matiĂšres chorĂ©graphiques se diffusent et insufflent en nous quelque chose dâinĂ©luctable. Les gestes glissent les uns dans les autres, le mouvement se dĂ©ploie dans un interstice temporel qui se dilate. Chaque geste suspendu, chaque micro-mouvement peut devenir le prĂ©lude Ă une rupture. La danse dissimule ici un bouleversement Ă venir tout en en tissant patiemment la trame.
lĂ -SEXTET
Chorégraphie et conception sonore : Pierre Pontvianne
Interprétation : Laura Frigato, Pierre TreilleProduction : Compagnie PARC
Coproduction : Atelier de Paris / CDCN
Avec le soutien de RAMDAM, UN CENTRE dâART, Ste-Foy-lĂšs-Lyon ; Le DĂŽme Théùtre, Albertville ; Atelier de Paris / CDCN ; Cronstadt ; CND Lyon
La compagnie PARC est conventionnĂ©e par la Ville de Saint-Ătienne, avec le soutien du DĂ©partement Loire et la DRAC Auvergne-RhĂŽne-Alpes 2023-2025 et soutenue par la RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes en 2025.12 juin 2025
Atelier de Paris dans le cadre de JUNE EVENTS
Lâarticle lĂ -SEXTET de Pierre Pontvianne est apparu en premier sur Sceneweb.
Comment faire dialoguer un geste ancestral avec les corps dâaujourdâhui ? Comment transmettre sans figer, rĂ©inventer sans effacer ? En sâinspirant de la danse amazighe ahidous, Filipe Lourenço explore son hĂ©ritage comme une matiĂšre vivante, ouverte aux trajectoires singuliĂšres de celles et ceux qui la dansent.
InitiĂ© dĂšs lâenfance aux danses du Maghreb et Ă la musique arabo-andalouse, Filipe Lourenço aborde les danses traditionnelles comme un hĂ©ritage Ă rĂ©inventer. Dans sa nouvelle crĂ©ation, il revient Ă lâahidous, danse collective des tribus berbĂšres du Moyen-Atlas, accompagnĂ©e de chants et de percussions, pratiquĂ©e lors de fĂȘtes, de mariages ou de rituels. En sâappuyant sur cette forme ancestrale, le chorĂ©graphe transforme cette tradition en espace de crĂ©ation, dâĂ©mancipation et dâĂ©coute collective, oĂč chaque interprĂšte convoque sa mĂ©moire intime pour habiter la danse, abordant la tradition non pas comme un monument figĂ©, mais comme une matiĂšre vivante, traversĂ©e de tensions, dâĂ©lans et de formes encore Ă rĂȘver.
Amazigh in situ
Chorégraphie Filipe Lourenço
Assistante Deborah Lary
InterprĂštes danseurs Kerem Gelebek, Youness Aboulakoul, Mithkal Alzghair, Ema Bertaud, Alice Lada
Régie Générale (préparation des dates) François Michaudel
Régie LumiÚre en cours
RĂ©gie Son Jean-Philippe BorgognoProduction et coproduction Théùtre de Corbeil-Essonnes, LâAgora â ScĂšne nationale de lâEssonne Ă Ăvry, Théùtre dâOrlĂ©ans scĂšne nationale, Théùtre Louis Aragon â scĂšne conventionnĂ©e, Art et CrĂ©ation Danse Ă Tremblay-en-France, Espaces Pluriels scĂšne conventionnĂ©e, Art et CrĂ©ation Danse Ă Pau, OpĂ©ra De Limoges â Maison des Arts de la Danse, Maison de la Culture de Bourges scĂšne nationale, LâArc scĂšne nationale du Creusot
La Compagnie Filipe Lourenço / Plan-K est conventionnĂ©e par le MinistĂšre de la Culture, et soutenue par lâONDA, lâADAMI, la SPEDIDAM, lâInstitut Français, le CND â Centre national de la Danse.
12 juin 2025 Ă 20h
Théùtre LâĂchangeur â Cie Public ChĂ©ri âą Bagnolet dans le cadre des RCI93
Lâarticle Amazigh in situ de Filipe Lourenço est apparu en premier sur Sceneweb.
Papilles et ventouses, langue et tentacules : RĂ©becca Journo tend ici un parallĂšle tĂ©mĂ©raire en Ă©crivant une composition dansĂ©e qui Ă©voque le fascinant animal marin quâest la pieuvre, dans son caractĂšre Ă©rotique et Ă©trange Ă la fois. En rĂ©fĂ©rence au courant artistique japonais de lâero guro, qui mĂ©lange les genres de lâĂ©rotisme, de lâhorreur et du grotesque, RĂ©becca Journo conçoit un espace chorĂ©graphique singulier, un collage dâimaginaires Ă lâendroit du fantasme, du rĂȘve et du cauchemar.
La langue, organe du goĂ»t, implique tout un panel de sensations gustatives dans lequel puisent abondamment la partition chorĂ©graphique et lâesthĂ©tique psychĂ©dĂ©lique. Pour donner Ă entendre de prĂšs les textures visqueuses et aqueuses, le son et le mouvement corporel interagissent en direct ; il y a lĂ comme un concert organique, une plongĂ©e acoustique Ă lâintĂ©rieur des corps. Dans ce laboratoire de rĂ©actions physiques et sonores, le public assiste Ă lâĂ©mergence dâun geste chorĂ©graphique et musical qui joue de lâambiguĂŻtĂ© entre plaisir et dĂ©goĂ»t, poĂ©sie et monstruositĂ©.
Les amours de la pieuvre
Conception et chorégraphie : Rebecca Journo
Conception et création sonore : Mathieu Bonnafous
Recherche, création et performance : Véronique Lemonnier, Mathieu Bonnafous, Jules Bourret, Rebecca Journo
Création costumes : Coline Ploquin
Scénographie et accessoire : Rebecca Journo, Véronique Lemonnier, Jules Bourret
Construction des objets et mise en lumiĂšre : Jules Bourret
Collaboration artistique et regard/oreille extérieur : Raphaëlle Latini
Travail vocal : Valérie Joly
Fabrication accessoires métal :Florent Seffar
Régie général : Véronique Lemonnier
Production
Production : La Pieuvre
Coproduction et soutiens : LâĂ©changeur â CDCN Hauts-de-France ; KLAP â Maison pour la danse ; micadanses-Paris ; Théùtre Le Colombier, Bagnolet ; Rencontres ChorĂ©graphiques Internationales de Seine-Saint-Denis ; Laboratoire ChorĂ©graphique de Reims ; La Fileuse â Friche artistique ; Le Regard du Cygne ; LisiĂšre, lieu de crĂ©ation artistique ; Théùtre Auditorium Poitiers, ScĂšne nationale ; La Pop
Partenaires institutionnels : DRAC Ăle-de-France, RĂ©gion Ăle-de-France, DĂ©partement de la Seine Saint Denis
Soutiens : La Briqueterie CDCN du Val de Marne ; Centre des Arts â Enghien les Bains ; CENTQUATRE-Paris
Avec le soutien de la Caisse des DépÎts.12 juin 2025 à 21h
Atelier de Paris dans le cadre de JUNE EVENTS
Lâarticle Les amours de la pieuvre de Rebecca Journo est apparu en premier sur Sceneweb.
Untold naĂźt dâune volontĂ© de questionner les rapports entre deux pratiques, deux Ă©critures, deux prĂ©sences scĂ©niques. Comment habiter ensemble un espace sans hiĂ©rarchie, sans fusion, mais dans une Ă©coute constante, poreuse, mouvante ? Pour cela, la chorĂ©graphe YaĂ«l RĂ©unif et le compositeur Jordan Beal renouent avec lâĂ©lĂ©mentaire : le rythme comme point dâancrage, la percussion comme langue premiĂšre, le chaos comme point de dĂ©part.
Ă la frontiĂšre de leurs disciplines, iels cherchent une zone de contact, un lieu dâĂ©quilibre fragile, oĂč la danse et la musique ne se rĂ©pondent pas mais sâĂ©coutent. Chaque geste et chaque son deviennent une tentative de lien, un fil tendu sur lequel il faut bĂątir, renoncer, puis recommencer. Il sâagit de construire sans se dissoudre, dâinterprĂ©ter lâautre sans lâabsorber, de coexister sans renoncer, en sâappuyant sur lâimprovisation comme moteur du dialogue, un terrain instable oĂč tout se compose au prĂ©sent. Untold est un lieu de passage, un territoire en friction, une piĂšce Ă deux voix oĂč lâAutre donne la mesure.
Untold
Compositeur-interprĂšte Jordan Beal
Chorégraphe-interprÚte Yaël RéunifProduction Compagnie Premier Mouvement
Coproduction Tropiques Atrium scĂšne nationale, CNDC dâAngers, Malandain Ballet Biarritz, Rencontres chorĂ©graphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Avec le soutien et accueil en rĂ©sidence de la DAC de Martinique, le CN D de Pantin, le Dispostif RĂ©cif â Karukera Ballet, la Bergerie de Soffin12 juin 2025 Ă 20h
Théùtre LâĂchangeur â Cie Public ChĂ©ri âą Bagnolet
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Lâarticle Untold de Jordan Beal & YaĂ«l RĂ©unif est apparu en premier sur Sceneweb.
Mi-animal mi-humain, ni tout Ă fait lâun ni tout Ă fait lâautre, le faune est Pol JimĂ©nez et inversement, dans une vision trĂšs personnelle du hĂ©ros mythologique, rĂȘveur, joueur de flĂ»te⊠Sa performance transcende LâAprĂšs-midi dâun faune, ce poĂšme de lâillusion heureuse dans un savant canevas de danses espagnoles traditionnelles et folkloriques.
Le poĂšme pastoral de StĂ©phane MallarmĂ© et le ballet de Vaslav Nijinsky sur lâĆuvre symphonique de Debussy inspirent Ă Pol JimĂ©nez un solo dĂ©bordant de vie qui puise dans les racines et les outils de la danse espagnole â le folklore, lâĂ©cole de bolĂ©ro, la danse stylisĂ©e, le flamenco â matiĂšre Ă inventer un corps nouveau. Ni femme ni homme, fruit dâune rĂ©flexion et dâune contextualisation qui lui ont permis de crĂ©er une inter-espĂšce en constante hybridation, libĂ©rĂ©e des codes de reprĂ©sentation classique. GainĂ© de blanc, silhouette longiligne, il sâĂ©lance dans une exploration de mouvements allant de lâĂ©tat de rĂȘverie Ă la cavalcade effrĂ©nĂ©e sur une partition musicale pareille « Ă une rocailleuse montagne sonore » signĂ©e Jaume Clotet. Tout entier focalisĂ© sur son Ă©nergie, dans les postures, les cambrures, les arrĂȘts sur image, les coupures, et les castagnettes dont il joue avec une virtuositĂ© sans Ă©gale. Figure marquante de la jeune gĂ©nĂ©ration catalane, Pol JimĂ©nez trace une voie singuliĂšre entre les styles et les Ă©critures. Avec Lo Faunal, son intĂ©rĂȘt pour lâidentitĂ© se dĂ©veloppe et sâapprofondit plus encore en lâinscrivant « dans une entitĂ© en construction entre lâhumain et lâanimal, entre le rĂ©el et lâimaginaire ».
Lo Faunal de Pol Jiménez
Réalisation et chorégraphie : Bruno Ramri
Chorégraphie et interprétation : Pol Jiménez
Composition et collage musical : Jaume Clotet
Ăclairage : Lucas Tornero
Conception des costumes : Maria Monseny
Confection des costumes : Brodats Paquita
Espace scénique : Bruno Ramri, Maria Monseny
Conception graphique : Sergi Mayench
Distribution : Patty Maestre
Mastérisation : Gerard Porqueres
Production et coproduction : Pol JimĂ©nez et Obrador dâarrel de la Fira MediterrĂ nia de Manresa, Bourse de recherche pour la recherche et lâinnovation dans les domaines des arts visuels, de lâarchitecture et du design, des arts du spectacle, de la musique et de la rĂ©flexion de la Generalitat de Catalunya
Espaces de création : Centre civique de la Barceloneta, La Tacones, la Capitana
Remerciements : Montse ColomĂ©, Guillem JimĂ©nez, Fernando LĂłpez, Meritxell MartĂn et Esbart Sant MartĂ de Barcelona
Durée 26 minutes
Festival de Marseille 2025
Vendredi 13 juin 2025
18:30 Lieu à confirmer à proximité du Ballet national de Marseille (entrée libre sans réservation)
21:30 Studio 1 (entrée libre sur réservation)Samedi 14 juin
18:30 Lieu à confirmer à proximité du Ballet national de Marseille (entrée libre sans réservation)
21:30 Studio 1 (entrée libre sur réservation)
Lâarticle Lo Faunal de Pol JimĂ©nez est apparu en premier sur Sceneweb.
Avec Les Surgissements, chaque danseur ou danseuse de la compagnie Yann Lheureux vous propose sur rendez-vous une danse créée pour vous dans un lieu de votre choix. Un moment unique !
Venez assister Ă une performance dansĂ©e en solo, une rencontre en tĂȘte Ă tĂȘte avec un danseur ou une danseuse. Il vous suffit de prendre un rendez-vous en proposant un lieu et un horaire et un surgissement vous y attendra. Un·e interprĂšte de la compagnie Yann Lheureux vous offrira alors une danse qui entremĂȘle Ă©criture et improvisation, sâemparant du lieu que vous aurez choisi. Ainsi, dans la ville une myriade de rencontres Ă©mergera, nouant ainsi un dialogue poĂ©tique avec un territoire et ses habitant·e·s.
Conception et chorégraphie Yann Lheureux
Interprétation Christophe Brombin, Thomas Esnoult-Martinelli, Camille Lericolais, Anaïs Pensé et Benjamin Tricha Collaborations Luc Gwiazdzinski, Géographe-Urbaniste et Al Sticking, Plasticien urbain
Administration de production HélÚne SorinProduction Cie Yann Lheureux
Le CratĂšre, ScĂšne Nationale dâAlĂšs (30), Théùtre Le Sillon, ScĂšne conventionnĂ©e Art en Territoire (34) et la Ville de Paulhan (34), Salle Georges Brassens â Commune des Avirons (97), Arts Fabrik, Combaillaux (34), Maison du Parc National et de la VallĂ©e, Luz-Saint Sauveur (65), LâAtelline, lieu dâactivation Art et Espace public, Juvignac (34) et RĂ©sidence dâArtistes / Conseil DĂ©partemental de lâAveyron (12)
Avec le soutien de la RĂ©gion Occitanie, de Montpellier MĂ©diterranĂ©e MĂ©tropole et de la ville de Montpellier. Ătre en scĂšne â Compagnie Yann Lheureux est conventionnĂ©e par la Drac Occitanie.mercredi 4 juin 2025 Ă 11h00
Dans toute la ville dâUzĂšs
La maison danse UzĂšs
Lâarticle Les Surgissements de Yann Lheureux est apparu en premier sur Sceneweb.
Alice Davazoglou rĂ©unit sur scĂšne huit interprĂštes dâenvergure pour une piĂšce qui cĂ©lĂšbre la diversitĂ©, la joie de danser et nous touche en plein cĆur !.
Alice Davazoglou, chorĂ©graphe porteuse de trisomie 21, est passionnĂ©e par la danse. AprĂšs avoir dansĂ© comme interprĂšte dans plusieurs piĂšces, elle fait le constat que « ce sont toujours des chorĂ©graphes non-handicaps qui font danser les personnes avec un handicap. Pourquoi pas lâinverse ? ». Elle rĂ©unit alors dix chorĂ©graphes (huit Ă UzĂšs) qui ont marquĂ© son parcours de danseuse et qui deviennent cette fois ses interprĂštes. Pour crĂ©er ce spectacle, elle sâest inspirĂ©e de son livre Je suis Alice Davazoglou, je suis trisomique normale mais ordinaire. Danser Ensemble est une invitation Ă rĂ©flĂ©chir sur lâinclusion et la place de chacun·e dans la crĂ©ation artistique, en cĂ©lĂ©brant les diffĂ©rences, la richesse de chaque corps et le plaisir de la danse.
Danser Ensemble
Chorégraphie et mise en scÚne Alice Davazoglou assistée de Marion Gaben & Mélanie Giffard
InterprÚtes Gaëlle Bourges, Lou Cantor, Bruce Chiefare, Nathalie Hervé, Marc Lacourt, Bérénice Legrand, Xavier Lot, Béatrice Massin, Mickaël Phelippeau, Alban Richard
Création lumiÚre Abigaïl Fowler
Régie générale Joris Valet
Régie son Laurent Dumoulin
Aide musicale pour le duo de Nathalie Hervé et Gaëlle Bourges XtroniK a.k.a Stéphane Monteiro
Création capsules vidéo Thibaut Ras
Audiodescription vidéo Valérie Castan
Montage capsules vidéos Cécile Février
Audio-relecture vidéos Nima Askar
Soutien à la production Audrey Jardin & Elisabeth Lamy du bureau Les Sémillantes
Production, diffusion : BĂ©nĂ©dicte DuchĂȘneProduction Association A Ciel Ouvert, accompagnĂ©e du bureau dâaccompagnement Les SĂ©millantes
Coproductions LâĂ©changeur CDCN Hauts-de-France, Les Rencontres ChorĂ©graphiques en Seine-Saint-Denis (93), CN D Centre National de la Danse Ă Pantin (93), Le Carreau du Temple Ă Paris (75), La Maison Danse CDCN UzĂšs Gard Occitanie (30), Le Phare, Centre chorĂ©graphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf, dans le cadre du dispositif Accueil-Studio (76), Le Quartz, ScĂšne Nationale de Brest (29), Fonds dâaide pour les arts vivants responsables (FAAR), Anis Gras â le lieu de lâAutre, PĂŽle Arts & Handicaps du Val-de-Marne (94)
Soutiens La Maison des MĂ©tallos Ă Paris (75), Le Centre National pour la CrĂ©ation AdaptĂ©e Ă Morlaix (29), LâESCAL Ă Laon (02), lâINSPĂ Ă Laon (02), le Triangle, CitĂ© de la danse â Rennes (35), la Ville de Laon (02)Danser Ensemble a reçu le soutien de la Direction GĂ©nĂ©rale de la CrĂ©ation Artistique, dĂ©lĂ©gation Danse du MinistĂšre de la Culture, de la DRAC Hauts-de-France, de la rĂ©gion Hauts-de-France, du dĂ©partement de lâAisne, et du Fond de DĂ©veloppement de la Vie Associative (FDVA). Le projet bĂ©nĂ©ficie du soutien du MĂ©cĂ©nat Danse de la Caisse des DĂ©pĂŽts et du Fond HaplotĂšs.
jeudi 5 juin 2025 Ă 19h30
Festival Uzes Danse
Lâarticle Danser Ensemble dâAlice Davazoglou est apparu en premier sur Sceneweb.
Un solo audacieux oĂč ZoĂ© Lakhnati fait danser des personnages, entre fiction et rĂ©alitĂ©, en dĂ©construisant les figures de la virilitĂ© et de lâĂ©ternel hĂ©ros.
ZoĂ© Lakhnati apparaĂźt en armure, chevaliĂšre improbable comme surgie du Moyen-Ăge. Peu Ă peu, elle dĂ©voile ses costumes, laissant apparaĂźtre des images dramatiques, tragiques et théùtralisĂ©es. Pour This is la mort, elle sâest intĂ©ressĂ©e aux reprĂ©sentations de personnages de fiction au moment de leur mort dans lâhistoire de lâart et la pop culture. Se mettant en scĂšne « comme un enfant qui joue Ă mourir », elle cherche, avec le glitch ou le morphing, la friction, la tension et le bug des diffĂ©rentes identitĂ©s. Un solo tragicomique qui « fait valdinguer les reprĂ©sentations viriles et bodybuildĂ©es* » qui sera prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois en lumiĂšre du jour.
This is la mort
Chorégraphie et interprétation Zoé Lakhnati
Musique Macarena Bielski LĂłpez
Dramaturgie Antoine Dupuy Larbre
Création costume Constance Tabourga
Création lumiÚre Alice Panziera
Regard extérieur et assistanat chorégraphique PhilomÚne Jander
Avec les voix de CĂ©leste Brunnquell et Suzanne de BaecqueCoproductions Charleroi Danse, Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles, La Halle Tropisme / programme IMMERSION Montpellier, Compagnie MM, MĂ©nagerie de verre, AtelierSi (dans le cadre du Nouveau Grand Tour en Italie avec lâInstitut Français), RĂ©seau Danse Occitanie (au titre de lâaide Ă la production / crĂ©ation)
Soutiens Drac Occitanie (aide Ă la crĂ©ation), BUDAkunstcentrum Courtrai, La Briqueterie-CDCN du Val-de-Marne (rĂ©sidence en simple prĂȘt),
De lâImpertinence â Laboratoire artistique et culturel âą
Artiste associĂ©e Ă la MĂ©nagerie de verre (2024â2025), ZoĂ© Lakhnati est laurĂ©ate 2024 du Fonds rĂ©gional pour les talents Ă©mergents (FoRTE) financĂ© par la rĂ©gion Ăle-de-FranceRemerciements P.A.R.T.S-GĂ©nĂ©ration XIII, GaĂŻa Debuchy, Dora Pentchev, Emilie Dezeuze, David Le Borgne âą Spectacle créé le 13 dĂ©cembre 2024 Ă la Raffinerie â Charleroi danse, Bruxelles.
Durée 40 minutes
vendredi 6 juin 2025 Ă 18h15
Rendez-vous place aux herbes, devant le n°4
Festival UzĂšs Danse
Lâarticle This is la mort de ZoĂ© Lakhnati est apparu en premier sur Sceneweb.
Vivace entraĂźne deux interprĂštes sur les rythmes du Madison, de la pop ou de lâĂ©lectro. PortĂ©s par une pulsation vitale, ils nous transmettent leur Ă©nergie et leur irrĂ©sistible envie de danser.
Vivace commence par un Madison, cette danse enjouĂ©e et collective, familiĂšre des soirĂ©es. Mais la suite rĂ©serve bien des surprises : sur des compositions musicales variĂ©es â entre pop, baroque et Ă©lectro Ă haute Ă©nergie â la chorĂ©graphie nous emmĂšne dans une traversĂ©e musicale et corporelle surprenante. Le terme âVivaceâ fait rĂ©fĂ©rence Ă un tempo rapide en musique, mais il dĂ©signe aussi des espĂšces vĂ©gĂ©tales capables de sâadapter et de persister face aux dĂ©fis. « Envahis par le rythme et la pulsion, les danseurs deviennent les corps vivaces dâun nouveau genre, tout en vitalitĂ©, acharnement, et persistance.* » Nul doute quâils vous donneront Ă votre tour envie de danser !
*Nathalie Yokel
Vivace
Conception, chorégraphie, lumiÚres Alban Richard
Créé en collaboration avec les interprÚtes Anthony Barreri, Yannick Hugron
Interprétation Anthony Barrreri, Constance Diard
Musique Playlist dâextraits de musique allant du baroque Ă la pop, des musiques traditionnelles Ă la musique Ă©lectro et dont la pulsation varie de 132 Ă 170 battements par minute
Réalisation du dispositif lumineux Enrique Gomez
VĂȘtements Christelle BarrĂ©
Assistanat chorégraphique Daphné Mauger
Conseil en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé Nathalie Schulmann
Régie Florent Beauruelle
Production déléguée Centre Chorégraphique National de Caen en NormandieCoproduction Département de la Manche
Avec le soutien de la CommunautĂ© dâagglomĂ©ration Mont-Saint-Michel â Normandie
Cette crĂ©ation a bĂ©nĂ©ficiĂ© du dispositif du DĂ©partement de la Manche « RĂ©sidence dâartistes dans les Ă©tablissements dâenseignements artistiques »Le centre chorĂ©graphique national de Caen en Normandie est subventionnĂ© par le MinistĂšre de la Culture â DRAC Normandie, la RĂ©gion Normandie, la Ville de Caen, le DĂ©partement du Calvados, le DĂ©partement de la Manche et le DĂ©partement de lâOrne. Il reçoit lâaide de lâInstitut Français pour certaines de ses tournĂ©es Ă lâĂ©tranger.
8 juin 2025
ScĂšne des marronniers, UzĂšs, Festival La Maison Danse, avec CDCN UzĂšs Gard-Occitanie,13 juillet 2025
Place des Halles, Grenoble, avec le CCN Grenoble
Lâarticle Vivace dâAlban Richard est apparu en premier sur Sceneweb.