Sur fond de conflit à Gaza et de profonde désunion entre les partis de gauche, l’unité des cortèges contre la réforme des retraites est bien loin quand approchent les manifestations antiracistes. À la veille de la manifestation contre l’islamophobie, l’ambiance délétère inquiète le mouvement social.
Un collectif d’organisations et de personnalités, avec le soutien de La France insoumise et du Nouveau parti anticapitaliste, appelle à une grande manifestation dimanche 11 mai à Paris.
Les réactions politico-médiatiques à l’assassinat d’Aboubakar Cissé donnent à voir de manière crue l’accablant spectacle d’une France enfermée dans le déni. À la confluence de la dette coloniale et de l’échec néolibéral, l’islamophobie doit être combattue comme l’un des avatars du refus de l’égalité.
Dans cet épisode de la VAR politique sur Le Média, Nabil Touati examine les arguments de Manuel Valls et Bruno Retailleau qui refusent de parler d'islamophobie.
Le cortège parisien a fait converger des collectifs de soutien à la Palestine, des associations antifas et LGBTQI+, mais peu d’organisations politiques et syndicales. Si tout le monde s’inquiète du «climat nauséabond» ayant conduit à l’assassinat d’Aboubakar Cissé, chacun appelle à un sursaut de mobilisation.