Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule sans conditions après six ans de guerre. Malgré la joie de la Libération, puis des retrouvailles, la Bretagne peine à retrouver une vie quotidienne normale.
Tourner la page, enfin, des drames, des pleurs, des peurs… À partir de 1946, les Bretons, éprouvés par un quotidien marqué par le rationnement et la crise, ne vont pas bouder leur plaisir dans les salles de cinéma, les bals, les fêtes et les stades.
À la Libération, la Bretagne doit tout reconstruire : ses villes, son économie, son agriculture… Mais elle conserve certaines caractéristiques : la domination politique du centre droit et un fort attachement au catholicisme, explique l’historienne Jacqueline Sainclivier.